4 novembre 2014

Brig, Valais, Suisse

Me revoici dans ma contrée d'adoption...Je suis à Brig, dont je garde le souvenir d'un accident de travail. C'était en 2002 et je venais de commencer sur le chantier du tunnel du Lötschberg. Nous allions y passer quatre ans à traverser la montagne sous la célèbre Jungfrau. Après quelques semaines de travail, où je m'occupais à l'époque des tapis convoyeurs, j'ai eu la main droite malencontreusement happée par un tapis et il s'en est fallu de peu que je perde celle-ci. Heureusement, les médecins de l'hôpital de Brig ont fait du bon boulot, et après quatre mois de convalescence et de rééducation, j'ai pu reprendre le travail.
J'ai eu plusieurs opérations ensuite, mais j'ai attendu la fin du chantier pour effectuer l'opération finale qui m'a permis de retrouver toute la souplesse de mes doigts.
Voilà pour les souvenirs, et depuis, je n'ai rien eu d'aussi grave, heureusement.
Brig est du côté allemand du Valais, où la frontière se situe virtuellement juste après Sierre, avant Leukerbad, Loèche les bains en français.
Il n'y a pas de territoire tampon où les autochtones parlent les deux langues, comme souvent aux frontières des pays. A Sierre, tout le monde parle français, les rues et les commerces sont tous affichés dans cette langue, les commerçants ne parlent que la langue de Voltaire, et à quelques kilomètres de là, tout est passé dans le langage de Goethe. Et dans le Tessin, l'histoire se répète en italien.
J'aime assez le Valais, c'est le premier canton où j'ai vécu, les gens sympathiques et le soleil est très présent, la vallée du jeune Rhône bénéficie d'un micro-climat privilégié.
En ce moment, mes obligations professionnelles m'emmènent dans des endroits suisses que je ne connaissais pas, et à chaque fois, je vais de surprise en émerveillement.
Pourtant, cette période entre deux saisons où la pluie peine à devenir  neige n'est pas la plus favorable aux sorties et aux impératifs de mon travail plutôt en extérieur.
Il suffit de faire les quelques kilomètres qui amènent à l'altitude adéquate, et l'environnement se métamorphose.


Ce n'est pas le Valais, mais il faisait tellement mauvais que
j'ai attendu le soleil pour faire des photos...On est plus vers le Tessin, là.

Omaha beach, plage meurtrière

Parmi les plages du débarquement, Omaha, où ce sont les américains qui reçurent le privilège d'y débarquer, possèdent des falaises q...