28 septembre 2011

Safari de la Tête d'Or...

Clin d'Oeil à...
Après plusieurs jours à attendre patiemment le feu vert des autorités, j'ai pu récupérer mon velib à la douane lyonnaise, et je suis allé au parc de la tête d'Or, célèbre pour ses safaris et son cheptel d'animaux sauvages.
La population autochtone, en ce mercredi, était composée de jeunes indigènes .
Mais ayant déja cotoyés l'homme blanc, ils n'étaient pas farouches et se laissaient approcher sans trop de difficultés.
Renseigné par un guide de la région, je me suis approché doucement des animaux, regroupés autour de leur point d'eau pour la plupart...
Les éléphants étaient isolés dans un enclos, la sécheresse de la savane environnante les rendant nerveux...
Après moult précautions et ruses de masaï, j'ai pu, au péril de ma vie, prendre quelques clichés d'un crocodile et d'une panthère qui elle, s'était visiblement perdue par là, car ne vivant habituellemnt que sur les rives chinoises de l'Amour...











Et puis soudain, sous mes yeux écarquillés, surgissent devant moi une fontaine et des habitations locales... Quelle surprise!



M'approchant doucement, je découvre une sculpture primitive faite de pierre et de bronze, représentant des hommes poussant une sphère de roche.
La légende  était vraie, une civilisation vivait là, à nos portes!
La symbolique de cet ouvrage m'échappait, car si comme je le pense encore, cette boule représente la Terre, pourquoi donc n'y voyait-on représentés que l'Europe et les USA? Seul aux antipodes, pouvait-on espérer deviner l'archipel du Japon...Une terre avec 7 pays...
Je suis donc revenu avec cette énigme insoluble encore à mes yeux...
Pourquoi cette tribu, donc j'ai vu le nom sur une plaque, appellée G7, veut-elle déplacer cette Terre hors de son orbite et où veulent-ils la mener?
J'ai entendu parler d'une autre tribu appelée G20, sont-elles voisines ou animées par un but commun? Ou la même agrandie? Le saurons-nous jamais?

26 septembre 2011

Week-end culturel lyonnais...

Il suffit de peu de choses pour passer un bon moment, souvent... Prenez une jolie ville, du soleil, une compagnie de choix, de bonnes idées, tout ceci pas forcément dans l'ordre précité, et vous obtenez une foule de bons moments. Les monuments de Lyon sont nombreux et valent le déplacement, la cathédrale St-Jean avec son horloge astronomique, la basilique, les quais du Rhône et de la Saône propices aux balades, les marchés du dimanche disséminés en ville, les bouchons de Lyon, ces petits restaurants sympathiques qui nous acceuillent sans nous assommer, tout ceci fait partie du charme de la ville. Rajouter une mini-croisière au milieu des kayaks et vous obtenez un dimanche dont vous vous rappellerez.






22 septembre 2011

Lettre en Aquitaine


On dit que la vie est compliquée, parfois…Mais c’est faux, la vie ne fait que suivre son cours, c’est juste la manière dont nous abordons les évènements qui en font la complexité ou la simplicité.
Il arrive, au cours de notre existence, des choses merveilleuses, des drames, des victoires et des défaites.
La plupart du temps, nous pouvons intervenir sur notre destinée en agissant de telle ou telle manière, en anticipant ce qui peut l’être, comme les études pour quelqu’un qui souhaite avoir un bagage et avoir le choix de son métier ou d’une passion.
On peut essayer de gérer sa vie sentimentale et familiale en ayant des objectifs et des critères particuliers; sur le partenaire que l’on souhaiterait ou le nombre d’enfants désirés…
Il est possible, toujours, avec une bonne gestion, de s’offrir la voiture ou le voyage de ses rêves.
Mais ce serait trop simple si le hasard ou les impondérables n’existaient pas, la chance ou son contraire peuvent frapper à tout instant. Chaque semaine, des personnes meurent ou restent paralysées pendant que d’autres voient leur fortune multiplier par le hasard des jeux d’argent.
Nul ne peut prétendre être maître de son destin, rien n’est jamais acquis, si ce n’est la certitude de sa propre mort un jour ou l’autre…
Quand, par le hasard d’une visite, au détour d’une conversation, deux regards se croisent, se posent et s’attardent, tout d’abord une surprise. Puis le séjour fini, le souvenir s’estompe apparemment.
Un an plus tard, la nouvelle rencontre n’a pas plus de conséquences, mais le souvenir reste rémanent.
Il faudra donc deux ans pour que quelque chose se passe, mais sans aucune préméditation, comme si ce qui devait se faire devenait inéluctable.
Les distances en devenaient dérisoires, quelle importance ?
L’évidence est là, mais nulle envie de nuire ou de déplaire ne nous guide.
Juste la certitude pour nous d’avoir trouvé l’alter ego, imaginaire prenant forme.
Nul ne nous arrêtera, et les écueils que voyons surgir érigés là seulement par dépit ou rancœur sont dérisoires et inutiles. A tous ceux qui assistent à ceci et qui en prennent ombrage, je conseille d’en prendre de la graine, de profiter de l’opportunité pour constater que le bonheur peut exister et qu’il faut se donner les moyens de le mériter.
Pour nous, la chance et le destin ont donné un sacré coup de pouce, mais peut-être l’avons-nous mérité, qu’en sais-je ? 30 ans de patience, c'est suffisant, non ?

Comme je ne veux pas que ce blog me desserve, lui que j’ai créé pour faire participer mes proches et autres visiteurs de mes péripéties voyageuses, je pensais mettre dans quelques jours un accès restreint afin que précisément seuls mes amis profitent de mes balades… Mais je ne le ferai pas. Sachez seulement qu’il n’y a que ce que je veux bien y écrire, et que cela pourrait être pure fiction. Je ne l’ai pas encore fait, mais si je veux vous faire croire que je passe le we à Bucarest ou Bali, rien ne m’en empêche.

20 septembre 2011

De retour à Lyon...

Si je ne parle pas de la circulation routière, je trouve que Lyon est une ville extrêmement sympathique à tous points de vue... C'est d'abord la capitale de la gastronomie et les restrictions alimentaires que je fais parfois ont du mal à tenir le coup quand, à 20 mètres de l'hôtel, je trouve la Brasserie Georges, dont la réputation n'est plus à faire, et qui me tend les bras de ses effluves appétissants.
Ensuite, une escale obligatoire à la Basilique Notre-Dame de Fourvières s'impose à chaque fois, tellement cet édifice m'émeut par sa beauté et son emplacement unique.
On peut y contempler toute la ville et ses environs, le "crayon", la cathédrale St-Jean en contrebas, et jusqu'à la centrale nucléaire de "je sais pas où" là-bas au loin...Et l'intérieur de l'édifice , décoré de dizaines de milliers mosaïques, assemblées en tableaux épiques, est fantastique.
Les bords de Saône et du Rhône sont sympas, la place Bellecourt moins, vu les travaux, et Louis le quatorzième indéboulonnable.
Que se dirait-il, lui, trois cent quatre-vingt-seize ans après sa mort, de tous les personnages, simples mortels et grands de ce monde, défilant devant lui, des rappeurs et des jouvencelles la main greffée à leur portable....En eût-il été épouvanté ou ravi de ces jambes bronzées, de cette multitude culturelle et raciale? Je me suis souvent posé la question devant des sculptures et bustes d'hommes ilustres du passé...
Cette ville donc, me séduit beaucoup, autant pour son passé que pour son présent...
voir son histoire résumée
Je vais même y rester jusqu'à la fin du mois dans cette ville, j'espère avoir le temps d'y découvrir d'autres édifices et coins sympas...












17 septembre 2011

Sens

De même qu'à Tonnerre, le temps nous est compté, et cette fois, je ne me permets aucune critique, n'ayant pratiquement rien vu de cette ville, si ce n'est les brumes de sa campagne environnante. De plus, il y a une cathédrale, et ça, ça m'embête de ne pas avoir pu la contempler et la visiter...
Office du tourisme




A notre Arrivée à Villefranche, le poste d'aiguillage que j'y ai vu m'a surpris...Même si beaucoup de commandes sont devenues électriques, les leviers sont toujours là...

13 septembre 2011

Tonnerre

Qu'est-ce que je suis mauvaise langue et comme dit souvent une amie à mon propos, je suis bourré de préjugés...Ce n'est pas faux, mais l'avantage avec moi, c'est que je ne demande qu'à changer d'avis.
Donc, comme je pars à l'origine d'un sentiment plutôt négatif, je ne peux que remonter dans mes appréciations.
Sauf...Si je ne vois rien pour valoriser l'endroit...En arrivant dans cette ville, j'ai surtout remarqué la vétusté des édifices et des maisons, ce qui est devenu rare avec la campagne de rénovation et de constructions que je peux observer partout en France.
Mais je ne voudrai pas jeter la pierre avant d'avoir tout vu , et si je me réfère au site de la ville de Tonnerre, il y a quand même des choses à découvrir....
Malheureusement, ce sera pour une autre fois...

7 septembre 2011

Montargis

Pour une fois, après Villeneuve-St-Georges, et en descendant, à part Melun, La Ferté-Alais, Malesherbes, charmantes bourgades que nous n'avons pas eu le temps de visiter, nous voici à Montargis, dans le Loiret et dans une ville dont  il est intéressant de parler..
Je ne connaissais pas, mais je suis assez satisfait de ce que j'y vois. On l'appelle la Venise du Gâtinais, et ce à cause des canaux qui la traversent en tout sens...Hé bien, je trouve que les comparaisons sont hors de propos. Ce n'est pas à l'honneur de Montargis et son beau patrimoine qui n'a rien à envier à la cité lacustre italienne.
Ce sont des canaux agréables à sillonner, des écluses à traverser, et une forêt magnifique à proximité. Les édifices anciens, cultuels et religieux témoignent d'un riche passé.
Sa position sur l'axe de la nationale 7, donc par ce fait, datant de l'époque romaine, puisque toutes les nationales reprenaient les tracés des romains, lui assuraient le passage de nombreux voyageurs au fil des siècles. Ce qui explique la richesse de son ensemble.
Un site raconte l'histoire de cette ville et de la légende du chien de Montargis, entre autres...

"Il y avait un nommé Aulicus, qui aurait été archer des gardes du roi Charles V, et qu’on pensait plutôt gentilhomme. C’était, selon quelques historiens, le chevalier Macaire, qui était envieux de la faveur que le roi portait à un de ses compagnons, nommé Aubry de Montdidier. Il l'épiait si souvent qu'un jour il l'attrapa dans la forêt de Bondy, accompagné seulement de son chien, et trouvant l'occasion favorable pour le tuer et l'enterrer dans la forêt. Il se sauva après le coup, et revint à la cour en faisant bonne mine.

Le chien, de son côté, ne bougeait pas d’auprès de la fosse où son maître avait été déposé sauf lorsque la faim le contraignait de venir à Paris où le roi était, demander de la pitance aux amis de feu son maître ? C’est tout repu, qu’il s'en retournait au lieu où le misérable assassin avait enterré son maître. Continuant bien souvent cette façon de faire, quelques gens qui le virent aller et venir tout seul, hurlant et plaignant, et semblant, par des abois extraordinaires, vouloir découvrir sa douleur et déclarer le malheur de son maître, le suivirent dans la forêt en observant exactement tout ce qu'il faisait, virent qu'il s'arrêtait sur un lieu où la terre avait été fraîchement remuée. Ce qui les obligea de fouiller. Ils trouvèrent le corps mort, lequel fut honoré d'une plus digne sépulture, sans pouvoir découvrir l'auteur d'un si exécrable meurtre.
Ce pauvre chien était demeuré auprès de parents du défunt, et un jour qu'il le suivait, il aperçut fortuitement le meurtrier de son premier maître, et l'ayant choisi au milieu de tous les autres gentilshommes on archers, l'attaqua avec une grande violence, lui sauta au collet, et fit tout ce qu'il put pour le mordre et pour l'étrangler. On le battit, on le chassa ; il revenait toujours. Et quand on l'empêchait d'approcher, il se tourmentait et aboieyait de loin, adressant des menaces dans la direction d’où s’était sauvé l'assassin. Comme il continuait ses assauts à chaque fois qu'il rencontrait cet homme, on commença à soupçonner quelque chose du fait, d'autant que ce pauvre chien n'en voulait qu'au meurtrier, et ne cessait de lui courir après pour en tirer vengeance.

Le roi étant averti par quelques uns des siens de l'obstination du chien, qui avait été reconnu appartenir au gentilhomme qu'on avait trouvé enterré et meurtri misérablement, voulut voir les mouvements de cette pauvre bête. L'ayant donc fait venir devant lui, il commanda que le gentilhomme, soupçonné, se cachât au milieu de tous les assistants qui étaient en grand nombre. C’est alors que le chien, avec sa furie accoutumée, alla choisir son homme entre tous. Et comme s'il sentait que la présence du roi fut favorable, il se jeta plus furieusement sur lui, et par un pitoyable aboiement, il semblait crier vengeance, et demander justice à ce sage prince.


Le roi fit venir devant soi le gentilhomme, et l'interrogea. Il le pressa de dire publiquement la vérité sur ce que le bruit commun, et les attaques et aboiements de ce chien, qui étaient comme autant d'accusations, le désignait coupable. Mais la honte et la crainte de mourir par un supplice honteux, rendirent tellement obstiné et ferme le criminel dans la négative, qu'enfin le roi fut contraint d'ordonner que la plainte du chien et la négative du gentilhomme se termineraient par un combat singulier entre eux deux, par le moyen duquel Dieu permettrait que la vérité soit reconnue.


Ils furent mis tous les deux dans une arène, comme deux champions, en présence du roi et de toute la cour : le gentilhomme armé d'un gros et pesant bâton, et le chien avec ses armes naturelles, ayant seulement un tonneau percé pour sa retraite, pour faire ses relances. Aussitôt que le chien fut lâché, il n'attendit pas que son ennemi vînt à lui ; il savait que c'était au demandeur d'attaquer ; mais le bâton du gentilhomme était assez fort pour l'assommer d'un seul coup, ce qui l'obligea à courir çà et là tout autour de lui, pour en éviter la pesante chute. Mais enfin tournant tantôt d'un côté, tantôt de l'autre, il prit si bien son temps, que finalement il se jeta d'un plein saut à la gorge de son ennemi, et s'y attacha si bien qu'il le renversa à terre, et le contraignit à crier miséricorde, et supplier le roi qu'on lui ôtât cette bête, et qu'il dirait tout. Sur quoi les escortes du camp retirèrent le chien, et les juges s'étant approchés par le commandement du roi, il confessa devant tous qu'il avait tué son compagnon, sans qu'il y eût personne qui l'eût pu voir que ce chien, duquel il se confessait vaincu."






Vitrail de l'église Ste Marie-Madeleine, montrant un missionnaire au Japon...




Omaha beach, plage meurtrière

Parmi les plages du débarquement, Omaha, où ce sont les américains qui reçurent le privilège d'y débarquer, possèdent des falaises q...