30 juillet 2012

Come-back. Egletons, Corrèze.

De passage en Corrèze (hé oui, ça faisait longtemps que j'étais sédentaire....-), et en route pour Bordeaux, je me suis arrêté encore une fois dans mon ancienne école.
Devenue l’École d'Applications aux métiers des Travaux Publics, mon ancienne École d'Apprentissage des Travaux Publics s'est bien modernisée, mais les bâtiments en granit, rectangulaires, massifs et imposants sont toujours là.
Des machines ancestrales sont parsemées, ici et là, sur les jardins de l'établissement.
Je suis content que tant de jeunes techniciens compétents et prometteurs sortent toujours d'ici.
Les grandes entreprises ne s'y trompent pas et viennent y faire leur marché.
Il est presque impossible d'être chômeur en sortant d'ici.
Il faut y mettre de la bonne volonté, et dans ce cas-là, les portes se referment vite.







La gare, toujours aussi fréquentée...

27 juillet 2012

Illuminations à Amiens

Si les voyages forment la jeunesse, je ne suis pas près de vieillir et  le vendredi 27 au soir, soit juste après notre retour de Saint-Gall, nous sommes repartis à Amiens.
Rater le spectacle que nous offrait la cathédrale Notre-Dame en ce soir d'été aurait été blasphématoire.
Voici un échantillon de ce que peut faire la technique pour reproduire les peintures médiévales d'une cathédrale gothique.
J'ai déjà publié il y a quelques années des images, mais j'ai essayé de faire mieux.








Le spectacle commence par l'histoire de cet édifice et des découvertes lors des restaurations. Les artisans ont révélé des fragments de peinture, des éclats polychromes et se sont rendus à l'évidence.
Les cathédrales étaient peintes entièrement ou presque et l'on comprend mieux la fascination que pouvaient exercer le clergé et la religion sur le peuple.
Comment ce paysan, arrivant à pied de sa cabane, en venant de dizaines de lieues à la ronde, pouvait ne pas être impressionné par la majesté des murailles de pierres, semblant s'élancer à l'infini vers les cieux miséricordieux?
On voyait les cathédrales de très loin quand elles furent terminées.
Si elles furent jamais terminées, d'ailleurs. A l'heure actuelle, nous ne les avons pas finies.
L'entreprise qui réalise ces prouesse visuelles s'appelle Skertzo, et elle a un impressionnant palmarès de projections.

25 juillet 2012

Lac de Constance, Autriche

Camping Buchhorn, à Arbon, toujours en Suisse
Après St-Gall, nous sommes allés faire un peu de camping...


Activité totalement étrangère à ma vie, à part le hamac dans les campements en forêt guyanaise, et dont la parenté avec les campings suisses relève de l'imaginaire.
Une nuit a suffi pour nous persuader qu'on en avait fait le tour, et nous avons continué vers l'Autriche.
Bregenz nous attendait...
C'est là qu'on a vu que l'Euro était pratique au niveau pouvoir d'achat.

L'idée de revenir y passer des vacances devrait faire son chemin, c'est très abordable, contrairement à la Suisse voisine.

24 juillet 2012

Bibliothèque de St-Gall, Suisse

Bibliothèque de St-Gall.
 Cette bibliothèque bénédictine fondée par l'abbé Waldo de Richenau (740-814)est une des plus anciennes et plus importantes bibliothèque monastique du monde et un des plus importants Scriptorium (centre d'écriture, de copistes et d'enluminure) du Moyen-âge.
Avec près de 160 000 ouvrages originaux dont 2 100 manuscrits publiés entre le VIIème et le XVème siècle, 1 650 incunables et de nombreux codex, vieux livres et documents imprimés, ce lieu est une mine d'or et de culture pour les érudits du monde entier. ...
À titre personnel, c'est pour moi la plus belle bibliothèque j'aie jamais vue, et que je ne verrai jamais, je pense...
Le Vatican ou d'autres monastères possèdent certainement de merveilleux ouvrages, mais je ne crois pas pouvoir les admirer de sitôt.
 Après, une autre merveille d'architecture, la cathédrale baroque, que voici , juste à côté d'une chapelle dont l'entrée laisse perplexe...







19 juillet 2012

Dole, Dôle, au choix?

Quel manque de mémoire!
Je suis déjà venu, et je ne m'en rappelais plus...
Mais quand je suis arrivé devant l'église, imposante et belle, je me suis souvenu.
Elle a  été entièrement rénovée, et c'est pendant cette période que je suis passé la dernière fois.
C'est donc pour cette raison que le souvenir s'était estompé.
Elle n'avait pas encore cet aspect agréable à l’œil, et le chœur n'était pas aussi lumineux .
A ma décharge, je vois quand même beaucoup d'édifices et il me serait difficile de dire, comme ça, à brûle-pourpoint, si je suis allé à tel ou tel endroit.
Mais Dole, moyenne agglomération, est au carrefour de plusieurs directions.
Les routiers y passent pour rejoindre l'autoroute, venant de Suisse, et d'ici, Besançon, Dijon, Vesoul sont à peu près à la même distance...(A vérifier tout à l'heure, tout de même).
C'est une ville assez peu connue, ne faisant pas parler spécialement d'elle, ni maintenant, ni même au cours des siècles passés.Et pourtant, elle a des souvenirs.
Elle a eu plusieurs nationalités, rattachée un temps à l'Espagne, puis à l'empire germanique.
Ses habitant furent tous massacrés sous LouisXI, ça calme.
Ensuite assiégée à deux reprises par Louis XIV, je comprends que la ville se fasse discrète.
Même pendant la dernière guerre, cette ville fut comme on dit, "le cul entre deux chaises", étant située sur la ligne de démarcation où fut tourné le film éponyme.


Mais comme je pique tous ces détails sur Wikipédia, autant aller jeter un œil, non?







16 juillet 2012

Inspiration ferroviaire

Pour mon travail, je voyage beaucoup en France et en Suisse, mais comme si cela ne suffisait pas, je passe mes week-end sur les rails ou dans les airs.
Pour vous donner une idée, je vais exercer mes talents professionnels cette semaine à Geneuille, petite bourgade au nord de Besançon.
La semaine dernière, comme vous l'avez vu, j'étais à Salins-les-Bains.
Entre les deux, je suis allé faire un tour à Lyon et Montpellier, pour arriver à Bordeaux en fin de journée vendredi.  J'aurais bien pris l'avion, mais il était hors de prix et je n'ai pas souvent la possibilité d'anticiper mes déplacements.
Après deux jours pluvieux où je n'ai  pu parfaire mon teint halé comme prévu, me revoici dans l'avion pour Lyon et le train pour Besançon où je récupèrerai ma voiture pour aller à Dole.
Là-bas, j'y resterai quelques instants histoire de récupérer des clés et laisser ma voiture, puis je reprendrai le train pour Besançon et Geneuille où m'attend un camion avec quelques palettes à décharger.
Ensuite, comme j'aurai assez flâné comme ça, je devrai reprendre le travail, tout de même!!!
Vu que je suis de nuit.
Heureusement que ma vie ne défile pas aussi vite que les paysages que j'aperçois du train, même si je me demande parfois si ce n'est pas le cas.
Il suffit de penser à n'importe quel évènement, regarder un documentaire, parler à des amis, regarder une photo, pour s’apercevoir que oui, nous étions présents, sinon au même endroit, au moins au même instant.
Et les souvenirs affluent, l'un amenant l'autre, nous rappelant combien nous étions jeunes à une époque.
Partant de ce constat, on a plusieurs solutions, comme se lamenter et regretter le bon temps, même si à l'époque, on se plaignait autant des mêmes choses.
De la cherté de la vie et des vieux cons, ou des jeunes cons, cela dépend de la distance des souvenirs...
Ou d'essayer, avant qu'il ne soit trop tard, si on en a le courage, la possibilité physique, morale et intellectuelle, de profiter des plaisirs simples qu'on trouve partout.
Et de provoquer plutôt que subir, de s'arranger pour que  ce qui nous reste à vivre ne soit pas du temps perdu.
Je crois que j'ai assez perdu de ce temps durant une grande période de ma vie, celle où la déchéance l'emportait sur le raisonnable.
J'aimerais être fier, lorsque le jour viendra, de ce que j'ai accompli, à mon niveau, bien évidemment.
N'est-ce pas un  beau projet?
Je ne vais pas sauver la planète, il y a trop de monde qui s'ingénie à la détruire et je laisse à nos descendants le soin de nous maudire à tout jamais, nous l'aurons bien mérité.
La planète ne mourra pas, elle nous survivra et se remettra de nos excès.
Elle se recycle entièrement, elle.
Je vais donc la visiter et l'admirer tant que je le peux, et profiter des gens que j'aime.
Voilà quelque chose à ma portée, je ne veux pas être le roi de la jungle, juste le maître de mon destin, si possible.

13 juillet 2012

Quand le vélo prend l'art

Ou quand le talent des agriculteurs surpasse celui de ceux qu'il honore.
Des amis m'ont transmis cette image prise en Franche-Comté, ça, c'est certain, mais je ne sais pas où.
Quand on aime le tour de France, on le fait savoir.
C'est vrai qu'il passe dans la région, cette année, mais je serais bien en peine de dire à quel endroit, je ne m'intéresse au sport que sporadiquement et très vaguement. Pas du tout serait plus juste...
Il s'agit ici d'un travail remarquable de précision, très bien préparé et exécuté.
Chapeau l'artiste!


10 juillet 2012

Salins-les Bains

Suite jurassienne...
Comme je le disais la semaine dernière, j'allais remédier au fait que je suis resté imperméable aux attraits de cette région tout au long des années où je l'ai traversée.
Je commence à me rattraper , je suis allé au fort St-André, qui surplombe la ville. Il a été conçu par Vauban, et on en reconnaît immédiatement les caractéristiques.

Mais il part en désuétude, les arbustes s'incrustent entre les pierres et détruisent ces fortifications marquées par l'histoire.
On ne peut le visiter, il faut pour cela réserver des chambres d'hôtes, ou organiser une réception.
Il faut croire que les subsides réservés aux monuments historiques ne servent pas trop à la pérennité de l'ouvrage. Mais peut-être suis-je dans l'erreur...A l’intérieur, tout est parfait, mais on laisse la végétation digérer l'histoire



Il existait déjà un ouvrage fortifié qui a été détruit en 1668 par les troupes de Louis XIV.
En 1678, au traité de Nimègue la Franche-Comté devient française. Le roi-soleil demande à Vauban la construction du fort Saint-André.
Sur le fronton de l'entrée, la devise que Louis XIV a choisi :"Nec pluribus impar", qu'on peut traduire par : "Supérieur à tous", dont il commente ainsi le sens dans ses mémoires:
 
"Ce fut là que je commençai à prendre (la devise) que j'ai toujours gardée depuis, et que vous voyez en tant de lieux. Je crus qu'elle devait représenter, en quelque sorte, les devoirs d'un prince, et m'exciter éternellement moi-même à les remplir. On choisit pour corps le soleil, qui, dans les règles de cet art, est le plus noble de tous, et qui, par sa qualité d'unique, par l'éclat qui l'environne, par la lumière qu'il communique aux autres astres qui lui composent comme une espèce de cour, par le partage égal et juste qu'il fait de cette même lumière à tous les divers climats du monde, par le bien qu'il fait en tous lieux, produisant sans cesse de tous côtés la vie, la joie et l'action, par son mouvement sans relâche, où il paraît néammoins toujours tranquille, par cette course constante et invariable, dont il ne s'écarte et ne se détounre jamais, est assurément la plus vive et la plus belle image d'un grand monarque".


Escalier d’accès aux chemins de ronde

La pointe sud-ouest, caractéristique, sans angle mort.

La devise du roi-soleil
A part ça, la ville est très agréable, et j'ai pu profiter des thermes d'eau salée qui de vrait faire du bien à mes problèmes cutanés

Musée du sel
Le casino et son architecture rouillée

8 juillet 2012

Arbois (Jura)

Je ne pensais pas que je traversais chaque semaine une contrée aussi sympathique et jolie.
Quand je vais des Fourgs à Poligny, je passe toujours par les même chemins et j'avais oublié les premiers trajets que je faisais il y a dix ans, quand je suis arrivé en Suisse.
J'habitais plus loin en Valais, et je cherchais toujours un  trajet plus économique pour retourner à Caen.
On a déjà oublié qu'il y a dix ans, personne n'avait de GPS et que celui que j'avais dans la Mercedes était le comble du luxe, même s'il n'y avait que des flèches, et que ce petit malin ne me disait pas par où il allait me faire passer.
Je traversais donc Levier, Salins-les-Bains, Orbe, parfois, je m'essayais un détour par Baumes-les Messieurs, pour tenter de retrouver l'autoroute sans passer par Besançon, piège à toute heure garanti.
Souvent, je prenais la route après le travail, qui finissait après 22:00 à Ferden.
Et je sillonnais les contrées franco-jurassiennes à 2:00 du matin en plein hiver, la première fois, en février 2003.
Auparavant, je passais par Martigny et Chamonix, car j'habitais à Finhaut.
Cette première, je m'en rappelle parfaitement, car il faisait déjà -13° en partant du chantier, et quand j'ai commencé à monter la côte de Sainte-Croix, le thermomètre de la voiture descendait aussi inexorablement que je gagnais de l'altitude.
A la frontière, à l'Auberson, il en était à -17°, la route était gelée et je me posais la question si j'allais pouvoir continuer dans ces conditions. J'avais ma voiture depuis un mois, et je n'avais pas envie de m'en priver tout de suite...
A Pontarlier, je suis arrivé dans une ville fantôme, où il était tombé une pluie verglacée qui avait gelé sur les véhicules, sur la route, sur les panneaux et les habitations. Là, c'était -20°.
A l'époque, je prenais moins de photos que maintenant, et j'aurais aimé vous faire partager ces images dont j'ai gardé le souvenir.
Ce fut à cet instant que je me suis rappelé que la région fait partie des plus froides de France; juste à côté se trouve Mouthe qui détient un record de froid.
En suisse, c'est La Brévine, qui a aussi ce privilège.
Depuis, j'ai vu des températures plus basses, pas de beaucoup, et je me suis habitué à conduire également dans ces conditions. Pourtant, je n'ai pas choisi le meilleur véhicule, à propulsion, pour ce climat.
Après, la température a remonté, et j'ai pu me décontracter.
Tout ceci pour dire que mes premières expériences de la région m'ont quand même laissé des souvenirs.
Je n'ai pas eu depuis, l'idée, la volonté, ou simplement la curiosité de revenir par ici et de m'intéresser aux curiosités et aux trésors locaux. Je vais donc remédier à cet état de choses incessamment sous peu.










Cette semaine, je serai à Salins, et je prendrai mon appareil, car  je veux visiter quelques endroits incontournables, comme la maison de Pasteur, l'église St-Just d'Arbois, les salines, et d'autres si mes activités m'en laissent l'opportunité.
Voilà, j'ai remis des photos bien à moi, et je mets une libellule jurassienne pour accompagner la bêbête suréquipée qui trainait dans ma cabine cette semaine...

Omaha beach, plage meurtrière

Parmi les plages du débarquement, Omaha, où ce sont les américains qui reçurent le privilège d'y débarquer, possèdent des falaises q...