21 janvier 2011

Annemasse, Culoz, et autres...

Pas de photos en ce moment dans ces charmantes villes, je n'y ai pas trouvé ni le temps de visiter, ni les monuments dignes d'intérêt qui m'auraient poussé à les immortaliser.
De plus le vent et la grisaille dissuaderaient le plus optimiste des promeneurs, dont moi-même...
Nous retournons encore ici la semaine prochaine, puis à nouveau à Bourg-en-Bresse, ce qui fait que les images qui paraîtront devront être particulières.

8 janvier 2011

En direct de Tarbes

Je ne suis pas allé à Tarbes ce week-end, mais une vieille amie (dans le contexte amie de longue date, bien sûr, elle est encore jeune:-))m'a envoyé ces magnifiques photos prises hier soir. Comme ici, la montagne au loin embellit le panorama...

5 janvier 2011

Bourg-en Bresse

Église Saint-Nicolas-de-Tolentino de Brou
ou Monastère royal de Brou.

C'est la seconde fois que je viens ici et j'ai enfin pris le temps de comprendre le fonctionnement de ce cadran solaire si particulier. La dernière fois, j'avais visité le monastère, et je vais certainement y retourner si je le peux. En tut cas, ils l'ont bien renové depuis mon dernier passage et le toiture typique est magnifique, même si les raccords des ailes ne sont pas parfaits.


Cadran analemmatique réalisé vers 1513 lors de la construction de l'église. C'est le plus ancien cadran de ce type connu, il est attribué à André Cordaban.
Les heures sont indiquées sur des arcs elliptiques et le style vertical est mobile selon les saisons.
Certains pensent qu'il devait permettre de vérifier les heures de travail des artisans et ouvriers employés à la construction de l'Eglise.
Vauzelard en fera une description technique en 1640.
Ce cadran sera refait par l'astronome Jérôme de Lalande en 1756, directeur de l'Observatoire de Paris, originaire de Bourg-en-Bresse.


Explications de l'Abbé H.P en 1898:
"En sortant de l'église, on rencontre le Cadran solaire horizontal, auquel il convient de s'arrêter un instant.
Vingt-quatre cubes de pierre forment une ellipse dont le grand axe, de l'est à l'ouest, mesure 11 mètres, et le petit axe, du nord au sud, 8 mètres environ. Ces cubes portent, gravées en lettres profondes, le chiffre des 24 heures de la journée, divisées en deux séries de 12. Au centre, est une grande pierre de 3 m.30 de long, sur laquelle est tracée le méridien. De chaque côté de cette ligne méridienne sont gravées les initiales des douze mois de l'année; leur distance inégale est calculée d'après le mouvement de la terre autour du soleil.
Ce cadran horizontal elliptique n'a pas de stylet: c'est le spectateur lui-même qui en tient lieu. Pour connaître l'heure, il devra se placer près du méridien, sur la lettre initiale du mois courant, en ayant soin de se rapprocher d'autant plus de la lettre initiale du mois suivant, que le mois actuel est plus près de sa fin; car il n'a pas été possible de donner au cadran des proportions assez vastes pour que l'intervalle de chaque lettre puisse être divisé en autant de parties appréciables qu'il y a de jours en chaque mois, ce qui eût été nécessaire pour obtenir des indications d'une exactitude absolue. Le spectateur, ainsi placé, verra son ombre se projeter dans la direction de celle des 24 pierres qui porte le numéro de l'heure présente. Si l'ombre tombe juste sur le milieu du chiffre, elle marque l'heure exacte; si elle s'en écarte plus ou moins, on n'aura qu'à diviser l'intervalle en deux ou trois parties pour avoir l'indication des quarts d'heure non tracés.
Si ce cadran n'est pas l'unique de son espèce, il est au moins le plus ancien dont il soit fait mention dan l'histoire; et la manière singulière dont il est établi a fixé l'attention de plusieurs grands mathématiciens qui en ont recherché la formule.
Il remonte certainement à l'époque e la construction de l'Eglise, et plusieurs ont pensé qu'il a servi à régler les heures de travail des ouvriers. Peut-être aussi ne fut-il construit qu'après coup, comme une curiosité, auprès de cette Eglise qui en renferme tant d'autres, pour l'agrément des voyageurs.
Primitivement, il différait un peu de son état présent. Il était plus éloigné de l'Eglise, à peu près à la place de la croix actuelle, ce qui permettait au soleil de l'éclairer dès le matin et de le rendre utile pendant une plus grande partie de la journée. Mais comme le passage fréquent des hommes et des voitures - l'esplanade n'était point alors fermée comme aujourd'hui - l'avait gravement endommagé, il était menacé de disparaître tout à fait à la fin du siècle dernier. Pour éviter ce malheur, Lalande le fit reconstruire à ses frais, en le rapprochant du parvis de l'Eglise, et en remplaçant par des cubes de pierre les grandes briques dont on s'était primitivement servi. Il publia en même temps, sur ce très curieux spécimen de gnomonique, un mémoire, une description scientifique, insérée dans le recueil de l'Académie des Sciences de 1757..."

4 janvier 2011

Eclips..ée

Ce matin, j'aurais dû, mais je n'ai pas fait. Alors, au lieu d'une belle image prise du haut du Chasseron d'où je suis presque assuré d'avoir le soleil, je suis dans la campagne de l'Ain, à Bourg-en-Bresse, au ras des pâquerettes et à l'altitude du brouillard. Mais quelques éclaircies m'ont permis de capturer l'éclipse, même pas besoin de lunettes, du coup...


3 janvier 2011

Demain, le décor change...

Arrêtons la contemplation des montagnes, la vie de labeur reprend. Mais je verrai d'autres panoramas, comme l'atteste ce blog.
Ce sont toujours les mêmes ici, je le disais précédemment, mais on ne s'en lasse pas et je suis conscient de ma chance à ce niveau.
Étant natif de Paris, il était improbable que je pusse profiter d'une vue et d'un air aussi exceptionnels qu'ici.
Même si Paris est une ville fantastique, les loisirs et les conditions de vie sont vraiment différents.
Alors, je sais apprécier les avantages de l'une, la ville, et de l'autre, la montagne, en zappant leurs petits défauts respectifs.
C'est aussi joli dedans que dehors
Il paraît loin, mais c'est signe de beau temps.
Vers la France

1 janvier 2011

Bonne année...

Version pastorale
Version épiscopale, cathédrale du Mans
 Qu'elle vous soit profitable et enrichissante
(émotionnellement parlant, bien sûr), ne soyons pas bassement mercantiles...

Omaha beach, plage meurtrière

Parmi les plages du débarquement, Omaha, où ce sont les américains qui reçurent le privilège d'y débarquer, possèdent des falaises q...