25 décembre 2013

Joyeuses fêtes!!!

Bon, oui, je ne me suis pas cassé la tête, cette année,
 je n'ai pas trouvé la photo magique..

Un joyeux Noël à tous, j'espère que les cadeaux ont été appréciés et que l’ambiance fut festive!
Quant à moi, ça a été, même si c'est loin d'être celui de mes rêves. J'aurais voulu le passer au soleil, je fus enneigé. J'aurais voulu le passer bien accompagné, je fus seul.
Mais ce n'est ni la première, ni la dernière fois que je fais ce genre de festivités d'une façon particulière.
L'humour est la meilleure des thérapies, dit-on, et je dois aller chercher dans la mémoire de ma vie pour trouver un bon exemple à partager, un Noël digne de ce nom.
Ben zut, y'en a pas! Va falloir que j'invente....
Non, je plaisante, j'ai vécu des fêtes de fin d'année sympas, en famille, avec des amis ou même des collègues au boulot en creusant un tunnel en Suisse. Je les ai vécues emmitouflé, dans une caverne creusée dans la calotte antarctique ou en maillot de bain au soleil de Nouméa. En banlieue parisienne ou sur les Champs-Elysées, à New-York avec ma grand-mère de 95 ans et mon frère. A deux semaine près, je les passais au Cap Horn en 2011/2012.
Donc, autant considérer cette année comme une pause en attendant de trouver la prochaine idée originale, ou au moins inhabituelle pour moi.
Une qui serait originale, ce serait de passer un Noël avec mon épouse, situation qui m'a toujours été impossible de vivre, ayant toujours été légalement célibataire,
Ce qui me donne l'occasion de redire encore une fois qu'il ne faut jamais attendre d'être heureux pour profiter de l'instant présent, car chaque seconde qui passe ne se répétera jamais. J'ai été tellement persuadé que bien d'autres festivités futures seraient partagées entre moi et ma dulcinée que nous avions décidé de fêter séparément dans nos familles respectives le repas du réveillon, une dernière fois. Ensuite, rien ne nous séparerait jamais.
Mais il n'y a que la mort qui soit inéluctable, rien d'autre.
Les moments fantastiques et presque parfaits sont là pour nous persuader que la vie est belle et faire oublier qu'à la fin, c'est toujours pareil.
Alors, que doit-on faire?
Ruminer son malheur de ne pas finir sa vie dans le bonheur et la félicité, ou justement remercier le ciel pour ces quelques moments, si rares et si précieux?
À un certain âge, on se dit qu'un peu de printemps ensoleillé dans le cours de sa vie est une chose méritée, espérée avec tant d'ardeur depuis si longtemps. Que l'on n'est pas sur terre seulement pour perpétuer l'espèce envers et contre tout, tel un insecte basique, courant désespérément après l'évolution.
C'est difficile de survoler les sentiments humains, de se dire que des millions d'hommes et de femmes vivent exactement les mêmes tourments à l'instant même, et vont les gérer de manière totalement autonome et différente.
Bonne chance et bonnes fêtes aux autres, moi j'ai un peu de mal, mais tout le monde connaît, je ne vais pas faire un dessin. Ça aussi, au moins, c'est universel.

21 décembre 2013

Fantasme ou réalité?

Cette sculpture, née de l'imagination d'un artiste de Gradignan, dans la Gironde, m'a interpellé dès que je l'ai vue.
Vous avez déjà vu des représentations de la Mère, la femme nourricière et porteuse de toute vie?
Une femme opulente, image de la fertilité et de l'abondance. Ce qui revient à dire que les canons de la beauté féminine sont très sujets à la diversité.
Et dans la nature, ceci amenant cela, la nature a privilégié ces qualités à la femelle, laissant souvent au mâle les avantages de la "frimé", des atours. Chez l'homme, il faut des accessoires tels que la voiture et les Ray-ban...Hihi!!!
On  a retrouvé des statuettes de ce genre dans toutes les parties du monde, de l'Europe à l'Asie, en passant par le continent américain. Ce qui prouve l'universalité de la théorie.
Du coup, notre artiste, qui a un peu forcé la dose au niveau postérieur de la dame, nous propose quand même une silhouette harmonieuse, comme on peut parfois en trouver dans les contrées africaines.
Je vais vous montrer le verso, c'est parlant...
Je vous avais prévenu

16 décembre 2013

Le marché de Noël à Lille

À l'autre bout de la France, le décor est sympathique aussi, et on ne peut dire quelle est la plus belle région quand on visite cette contrée privilégiée.
C'est la première fois que je viens à Lille à cette époque et je suis assez heureux de ces circonstances, l'endroit est joliment décoré.
Je me demande seulement, en voyant tous les magasins bondés, les gens chargés de cadeaux, la réelle ou fictive apparence de prospérité, où se trouve la crise que tout le monde craint et subit...
Ou est-ce la posture habituelle de tout le monde, dire que l'on est heureux est d'une vulgarité sans nom.
Il est vrai que je n'ai pas entendu depuis longtemps quelqu'un dire que tout allait bien...
Et pourtant...Les voitures sont neuves, les chantiers de construction pullulent, les hôtels sont bondés de gens très occupés.
Mais les gens qui travaillent sont des personnes qui ont des choses à perdre, puisqu'ils investissent dans des biens de société.
La meilleure façon d'être heureux, c'est de ne rien posséder, il n'y a rien à perdre .
Ou plutôt d'accepter son sort, avec sérénité, se dire que tout pourrait être pire, au lieu de croire que tout pourrait être mieux. Ce que l'on vit est souvent source de plaisir, il faut savoir le voir et vivre les instants comme ils se présentent.



Alors joyeuses fêtes à tous, je ne sais pas si je reviendrai cette année raconter mes élucubrations. Certainement, l'année n'est pas finie, et j'ai encore des choses à voir d'ici là.

11 décembre 2013

Pic du midi

En repos presque forcé, je me suis permis une petite incursion pyrénéenne au pic du Midi, que je n'avais pas revu depuis le mois de juin 2011. Et qui avait précédé de peu un grand évènement de ma vie. J'y avais effectué un stage d'apprentissage à l'astrophotographie, art que je n'ai que peu pratiqué depuis mais qui reste un de mes loisirs favoris, car il y en a d'autres, heureusement...
J'ai eu le plaisir de profiter d'un soleil exceptionnel et du manque d'entrain des visiteurs, car nous étions très peu au départ du téléphérique. Ce qui est appréciable quand on désire profiter du panorama alentour. La vue et le dégagement jusqu' à plus de 300 km n'ont été voilés que par les contreforts du Massif Central et de l'océan.
Splendide, assurément!



Star Wars est passé par là...
La brèche de Roland

Quand on ne reste qu'un moment là-haut à 2900 m, et qu'on n'y revient pas régulièrement, le souffle peut vous manquer et il faut vous déplacer tranquillement...en tant que visiteur lambda, vous êtes de toute façon confiné dans un petit périmètre comprenant la terrasse, le restaurant, la boutique et le musée. Quand j'ai fait mon stage d'une semaine, j'avais accès à beaucoup plus d'espaces et de lieux d'intérêt.
Mais on peut facilement rester des heures à regarder les alentours, les skieurs s'élancer et les suivre avec le télé-objectif.

Observer non pas les aigles, mais les corbeaux, opportunistes invétérés, qui trouvent ici le gîte et le couvert.

8 décembre 2013

L'amour et la sagesse

En vérité, je devrais écrire l'amour de la sagesse, traduction de philosophie.
Si j'ai connu l'un, c'est l'autre que je devrais maitriser au fil des années qui passent.
Je viens de fêter mes 56 années de vie et je suis heureux d'être en bonne santé. Il s'agit là d'un constat, mes gènes sont ainsi faits que je n'ai pas développé de maladie grave. Mais on ne vit pas une existence sur les lauriers de son ADN.
Les épreuves de la vie sont là pour vous faire redescendre sur terre et vous obliger à vous battre et apprendre d'elles. Ceci ne s'acquiert pas en un jour ni même en dix ans.
On peut s'endurcir ou devenir moins vulnérable. On peut se préparer aux pires des situations possibles suivant le métier qu'on exerce, la région où on habite, les gens que l'on fréquente.
L'homme a une faculté d'adaptation exceptionnelle, et suivant sa naissance, il s'habituera au froid arctique ou aux fournaises sahariennes.
Il apprendra  de son environnement à survivre et à se nourrir.
Mais ce qu'il aura le plus de mal à gérer, à comprendre et à apprivoiser, c'est la pensée humaine, le conscient et l'inconscient. Il ne saura jamais vraiment comment évoluera une idée, un sentiment, une émotion.
Les plus grandes catastrophes sont l'oeuvre de cette entité voyageant dans notre tête, nul animal n'a provoqué autant de dégâts que notre propre humanité, mot qui perd ici tout son sens.
Des hommes ont passé leur vie à essayer de comprendre ces mécanismes, et n'ont pu que constater et subir sans vraiment les cerner. Cela les amène d'ailleurs à des questions existentielles vraiment perturbantes. Mais ce n'est pour cela qu'ils Savent...
La plupart des autres n'a fait que subir sans comprendre.
Alors, si on ne peut comprendre avec précision le cheminement de la pensée de ses contemporains, la nécessité d'en maîtriser la sienne devient vital.
A 20 ans, on est impulsif et on ne réfléchit pas trop sur l'essence de la vie. On se croit immortel, et nombre de jeunes gens apprennent prématurément que c'est faux. Au fil du temps, les vicissitudes se chargent de vous conforter dans le fait que tout n'est pas gagné d'avance.
Il faut savoir aimer les épreuves pour apprécier la victoire. Ce ne sont que des échantillons de ce qui nous attend en vérité.
La plus grande difficulté arrive quand il s'agit de sentiments amoureux. La plupart des espèces ne tend qu'à se reproduire et s'il existe des preuves d'amour dans les couples d'animaux, rien n'est plus inextricable que les relations humaines en matière de couple.
Je le disais plus haut, on peut s'habituer au chaud, au froid, au vent et la pluie. Au bout d'un moment, tant que cela reste dans des conditions acceptables, on gère.
En amour, il n'existe pas de routine ni d'habitude, l'âge et l'expérience ne font rien à l'affaire. Le tsunami sentimental généré par une relation peut être destructeur autant qu'il peut se transformer en grande vague qui traverse les ans.
Je sais bien que la société évolue et qu'en se modifiant, nos histoires deviennent plus volatiles de part la diversité, les opportunités et que là aussi, nous devrions nous adapter et évoluer.
Mais c'est là que le bât blesse, il n'y aura jamais d'évolution ou est-ce une bénédiction?
Il est peut-être bon que rien de ce que peut faire l'homme ne vienne entraver les émotions qu'il peut ressentir.
Apprendre de sa douleur que la vie est quand même belle est un pas vers la sagesse, non?
Il faut le crier très fort, parfois, mais je suis persuasif avec moi-même.
Bonne route à ceux que j'aime

7 décembre 2013

Nelson Mandela, le héros nécessaire.

Nelson Mandela
Un héros (ou, au féminin, une héroïne) est un personnage réel ou fictif de l'Histoire, de la mythologie humaine ou des arts, dont les haut faits valent qu'on chante son geste. Ces derniers, édulcorés par la légende dorée des hagiographes, sont passés dans la légende populaire.
Selon les cultures, un héros est un demi-dieu, un personnage légendaire, un idéal, un surhomme ou simplement une personne courageuse, faisant preuve d'abnégation.
Le rôle du héros se situe entre l'aspiration métaphysique, presque religieuse, de dépasser la condition humaine, notamment d'un point de vue physique et entre l'aspiration plus réaliste d'œuvrer pour le bien de la communauté, d'un point de vue moral. Un troisième rôle, peut être aussi celui de propagande pour une idéologie politique ou religieuse.

(Source Wikipedia)

Durant les derniers conflits mondiaux, il était courant qu'on mette en valeur l’héroïsme des soldats pour motiver les combattants et récolter des fonds de la part de la population.
Il fallait des héros.
Il nous en faut encore, je le constate comme une évidence à la vue des unes des journaux écrits et télévisuels ainsi que des reportages dithyrambiques sur ce personnage exceptionnel.
Le film de Clint Eastwood "La mémoire de nos pères" (Flags of our fathers-drapeaux de nos pères- littéralement), retraçant la vie des quatre soldats qui hissèrent le drapeau étoilé sur l'île d'Iwo-Jima en est le parfait exemple.
Nous aimons savoir que certains ont les qualités qui nous manquent pour être de temps en temps fiers de notre statut d'Homme.
Avant Nelson Mandela, le nom de Jean-Paul II me vient à l'esprit.
Auparavant, il nous fallait des saints pour apaiser la violence des héros guerriers et satisfaire autant les femmes et les religieux que les soldats.
L'homme d'État, ancien prisonnier d'un régime prônant des valeurs ségrégationnistes plus sévères encore que dans les états sudistes américains, a toutes les qualités requises: le charisme, la séduction, un sourire enjôleur et imperturbable qui cachent un caractère d'acier. Il a vécu des expériences rudes et les a pardonnées à ses geôliers. Il a réussi à réunir un peuple déchiré, du moins en apparence.
Je ne vais pas retracer la vie de ce grand homme, mais à nouveau Clint Eastwood, le surdoué, un héros lui aussi, a retracé cette période dans Invictus, au travers du sport et de la vie de Nelson pendant cette période.
Le réalisateur a bien saisi la valeur fédératrice d'un jeu national pour rassembler un pays.
Opportunité en or pour le président, premier noir à à accéder à la magistrature suprême en Afrique du Sud, berceau et linceul de l'Apartheid.
Kennedy avait eu l'honneur de ce déferlement de messages de sympathie et d'admiration. Il avait été ce héros.
Jean-Paul II, avec ses messages de paix, ses interventions vis-vis de la Chine et de l'URSS, avait grandement contribué à l'ouverture des frontières.
Ces personnes ne sont pas rares, mais peu arrivent à la reconnaissance mondiale tellement les inimitiés entre les cultures ont du mal à rassembler tous les suffrages.
Il faut une cause universelle, comme les conflits raciaux, la faim dans le monde, une religion pour que le sujet parle à tous.
Et à ce moment seulement on peut parler au genre humain, à l'Homme en tant que tel, et que celui-ci reconnaîtra son représentant sur Terre.
Alors Nelson, repose en paix, au moins, tu auras durant quelques jours généré un mouvement planétaire de paix et d'entente. Même la Corée du Nord, c'est quand même ahurissant...
Comme le prochain être humain à mériter notre admiration et notre respect n'est peut-être même pas encore né, réjouissons-nous!!!

Omaha beach, plage meurtrière

Parmi les plages du débarquement, Omaha, où ce sont les américains qui reçurent le privilège d'y débarquer, possèdent des falaises q...