28 juin 2013

Délinquance: retour au moyen-âge?

Une enquête publiée aujourd'hui dans le Figaro recense les origines ethniques des malfaiteurs de tout poil qui écument les foyers et les rues de notre pays. Certains sévissent dans toute l'Europe, d'ailleurs.

Je suis content qu'on aborde le sujet, car j'avais remarqué que pour des raisons d'éthique mal placée, on évitait d'aborder cette précision lors d'arrestations pendant ou après des manifestations, ou de méfaits  de casseurs. On utilise le terme de jeunes délinquants issus de banlieues, alors que souvent, il s'agit de fils d'immigrés dotés de la nationalité française par leur seul fait de leur naissance sur le territoire.
Aberration qui n'a aucune justification. Ou même eux-même arrivés jeunes ici par la bonté du rapprochement familial, humaine et normale dans le fond, hérésie totale dans la forme.
Voir ici le texte de loi qui a l'air très bien, mais dont les clauses ne sont jamais respectées.
La nationalité doit se mériter et ne s'obtenir qu'à la majorité si l'individu respecte les lois de la République.
C'est ce qui se passe en Suisse, ou il faut avoir fait sa scolarité complète et le service militaire pour demander éventuellement la nationalité helvétique.
Il n'y a aucune surprise à avoir sur ces malandrins dont la plupart viennent de Roumanie, berceau séculaire de la misère et pouponnière de voleurs. Il y a la-bas des formations complètes pour le vol à l'arrachée, à la tire, à l'astuce, et des cours de mendicité. La prostitution à un coefficient également élevé dans le validation des acquis.
Chaque origine à ses spécialités comme le fait d'utiliser des mineures de moins de quinze ans dans le métro parisien pour les roumains, la violence des vols à l'arrachée pour les africains. Ceux-ci, de part leur propension innée à l'usage de la machette et du couteau (coutume ancestrale de bon voisinage) sont beaucoup plus dangereux que les autres nationalités ou origines, même si les maghrébins utilisent volontiers les armes.
Les français ne sont pas des anges, mais on les trouve plus dans d'autres catégories, comme malheureusement les violences conjugales, même si ceux originaires des pays méditerranéens sont aussi bien placés. Également dans les affaires de drogue, recel et armes.
Tout ceci n'est pas une nouveauté, et la France n'inaugure en rien les faits cités plus haut. De tout temps, l'Europe a été sillonnée par les soldats, les ouvriers, les malfaiteurs, les courtisanes, les romanichels, les religieux, les conteurs et les bagnards.
La seule différence, c'est que les sarrasins restaient sarrasins, et les envahisseurs n'acquéraient pas la nationalité en pillant nos campagnes. 
À cette époque, également, les peines étaient autrement plus sévères pour les contrevenants, mais cela n'arrêtait pas la délinquance pour autant. Il y a une constante dans la répression, plus la peine est sévère, plus le criminel s'endurcit, et moins il a à perdre.
Le bagne n'a pas empêché les meurtres et les vols, mais par contre, l'utilisation des prisonniers à une fin utilitaire reste à mon humble avis une bonne chose. Il faut une peine dissuasive, mais qui donne une autre idée de l'existence au prisonnier.
Le travail manuel reste le meilleur atout. Ce qu'on appelait les travaux forcés pourraient revenir sans les privations et la violence associées à cette expression.
Un travail très dur est necessaire pour acquérir quelques valeurs fondamentales sur le respect d'autrui et de la vie en communauté.
Car nous sommes une communauté, même si certains ont tendance à l'oublier. Et ceci vaut pour tout, de l'atome à la galaxie. La Terre ne serait rien sans le soleil et nous non plus sans les circonstances gravitationnelles qui font que la vie est possible.
Dans l'univers, il y a des règles à respecter, sinon, tout part en vrille. Qu'il soit familial ou autre.
Tout est histoire d'équilibre, c'est pour cela que l'on dit que la gravitation est la force la plus puissante de l'univers.
Je pourrais, dans le même esprit, parler de guerres, de crise économique, de famines, d'amour ou d'ouragans...
Les voyous agissent parce qu'ils veulent ce que les autres possèdent, mais sans les contraintes d'un travail ou d'un effort.
La différence avec les générations précédentes, celles qui ont vécu les deux guerres, c'est que pendant cette période, on avait encore des barrières dans le comportement, dans le respect de la personne humaine.
Chose qui a disparu depuis et qui me guida lorsque je choisis le titre de ce sujet, puisque la crise, les circonstances de la vie font qu'on revient au chacun pour soi.
Les deux guerres mondiales, dans leur déploiement de violences et d'horreur, paradoxalement, ont exacerbé la solidarité entre les personnes face à un danger extérieur.
La faim, la mort, les blessures et les destructions ont démontré que face à l'adversité, les valeurs propre à l'homme peuvent ressurgir.  C'est ce qui a sauvé le monde du chaos et de l'apocalypse.
Pendant les périodes précédentes, les conflits et les famines étaient plus localisées  et la solidarité ne pouvait s'exprimer que dans de petites cités ou régions.
Mais elle existait.
Maintenant, beaucoup comptent sur la solidarité qui vient d'en haut, de l'Etat. Mais celle-ci ne peut exister que si en bas, dans chaque famille ou foyer, on participe à l'effort collectif.  Les cotisations et les impôts sont faits pour cela.
Malgré tout, il faudrait un évènement pour que les choses redeviennent plus normales.
Je ne souhaite pas une catastrophe, ni une guerre qui permettrait de remettre les choses à l'heure.
Mais l'évolution ne va pas dans le bon sens. Sous prétexte de ne pas refaire certaines erreurs passées, nous sommes devenus laxistes et agissons comme si chaque personne était responsable de ses actes, alors que, bien évidemment, s'il n'y a pas sanction, il y a récidive.
Même pour les actes les plus ignobles, la punition est ridiculement clémente.
Exemple au hasard, le jeune homme qui agresse et viole une jeune fille dans des conditions épouventables, puis par la décision d'une juge, retourne à l'école comme si de rien n'était.
Et comme il ne faut pas briser la future carrière de cet individu, défense d'en parler au proviseur. Récidive immédiate de l'intéressé. Une deuxième jeune fille meurt découpée en morceaux, fantastique!
Que reste-t-il d'humain chez ce jeune homme (17 ans à l'époque)?
Les jeunes sont précoces en tous points, surtout en violence. Les jeunes de Grigny (15 à 17 ans!!!) qui ont attaqué un train de banlieue s'en tirent avec le sursis, paradant dans leur cité, ayant "niqué grave les keufs".
Et leurs victimes? Elles s'en retournent chaque jour bosser sur la même ligne RER comme si de rien n'était?
Que nenni, elles sont traumatisées, et vont avec la peur au ventre et une future dépression à leur travail.
Remettons les pendules à l'heure, sur l'éducation, sur les causes de la dérive des ados, qui à mon avis, sont presque tous de famille monoparentale. Sur la famille qui a perdu son rôle de modèle, sur la société qui s'en fout à force d'être dépassée.
Les jeunes n'ont pas demandé à vivre dans cet environnement, ils subissent leur époque, et ce sont les plus anciens qui ont merdé, à un moment.
Mais ce serait bien que chaque pays le fasse et arrête d'être un taudis pour ses ressortissants. Peut-être qu'à ce moment-là, ils auront envie de rester chez eux et de reconstruire leur patrie.
Que se serait-il passé, si en 1945, les européens avaient émigré vers l'Australie ou les Etats-unis, sous prétexte que leur contrée était devenue invivable? Non, nos aïeux ont pris la pelle et la pioche et ont reconstruit.
Maintenant, nous construisons beaucoup, mais pas pour l'avenir.

21 juin 2013

Hého, Vieil Homme, que fais-tu?

Libellule Ferrari
En voyant les merveilles que l'on peut admirer à quelques pas de la maison, on voit que tu as bien bossé, ou plutôt, comme je le pense, que le hasard et la magie de l'évolution font bien les choses.
Grue sans chantier
Mais là, cela tombe bien, j'ai envie de mettre les aléas du climat et les conséquences des misères qui nous tombent sur le coin de la tête sur le dos d'un coupable tout désigné, le vieux monsieur là-haut qui m'a tout l'air de péter un câble. Il a l'habitude, depuis le temps!
Mais que sont-ce donc que ces inondations dans un des hauts lieux de prière de tes croyants?
Lourdes se transforme en bourbier et les pèlerins se posent des questions. 
Du coup, les responsables des sanctuaires pleurent dans les chaumières et font appel aux dons pour se refaire une santé. Il me semble seulement que depuis que ceux-ci existent, les fonds n'ont pas manqué et  le chiffre d'affaires annuel des grottes de Lourdes suffirait à combler le déficit de la sécu ou peu s'en faut. Mais c'est de bonne guerre et la méthode marche toujours.
On peut critiquer tant qu'on veut les Français, mais il faut se rendre à l'évidence, ils sont généreux, limite crédules, d'ailleurs...
Et l'Autre, dans les cieux infinis, il compte les points? Déjà, lors du tremblement de terre de décembre 2004 qui provoqua le tsunami géant, je me disais que c'était un bon coup de pied dans la planète qu'il avait mis là.
Il ne faudrait pas, non plus, que Tu aimes le foot, Vieil Homme, ce serait la goutte qui fait déborder l'océan!
J'aime bien t'appeler Vieil Homme, je pense à chaque fois à Luke la main froide, quand Paul Newman t'invective et demande ce que tu veux de lui.
Question évidemment qui restera éternellement sans réponse, elle qui fut depuis la nuit des temps celle qui a hanté l'esprit de milliards de gens.
Est-ce qu'il est là, et si oui, pourquoi permet-il tant de souffrances?
J'aime à dire que je laisse une chance à une entité toute-puissante d'exister, mais ce faisant, je me fais traiter de faux-c.. par mon frère, et même par tous les gens dotés d'un minimum de connaissances générales.

Libellule basketteuse(10cm)
Mais restons sur terre et regardons les choses en face: ces quelques bouleversements climatiques qui mettent dans l'embarras une partie de la population, dans la mouise intégrale encore pas mal de monde, et dans la misère quelques-uns sont des évènements qui restent dans l'ordre des choses.
D'un point de vue purement objectif, on est bien mieux sur  terre qu'ailleurs et quelles que soient les catastrophes qui arrivent, elles ne mettent pas en danger la vie sur la planète, comme cela pourrait arriver si d'autres mésaventures qu'on peut observer sur les planètes voisines se produisaient ici.
Libellule Draveilloise, (ville multiethnique)
Même si elles sont exceptionnelles, on peut reconstruire, et continuer à vivre au même endroit. Mais il est nécessaire de faire attention aux risques potentiels quand on déforeste, qu'on n'entretient pas les rigoles et les caniveaux, qu'on ne draine pas les canaux, qu'on ne consolide pas les ouvrages d'art et de maintien édifiés par nos ancêtres.
Eux-même ont vécu des expériences climatiques et humaines bien plus difficiles et ont fait face comme nous le faisons. Ils ont certainement râlé aussi comme nous, c'est dans la nature humaine, c'est même une des caractéristiques de notre genre...
Comme je le disais précédemment, notre pays est privilégié par rapport à d'autres, et on l'a oublié.
Les pays fréquemment exposés construisent léger pour reconstruire facilement, ou très solidement pour être à l'abri des futures catastrophes. Les japonais, les riverains du Gange, égyptiens ont ou avaient adapté leur environnement aux excès de la nature.
On dirait que celle-ci aime bien rappeler qu'on n'est à l'abri nulle part, que c'est elle qui décide. Si on a le malheur de ne pas s'en souvenir, un petit rappel ne fait pas de mal.
Ou plutôt si, justement, mais c'est la seule méthode efficace pour que nous nous souvenions que nous ne sommes que des locataires.
On aurait bonne mine avec notre acte de propriété, face aux éléments déchainés, invectiver le fleuve ou la boue qui s'invite dans notre salon!
Comme je le disais précédemment à propos de notre descendance, dans le même ordre d'idée, j'aimerais dire deux mots aux espagnols qui ont genocidé un continent, ainsi qu'aux milliers d'aventuriers qui ont massacré allègrement des millions d'autochtones, des espèces entières en zappant le fait qu'eux-mêmes se reproduisaient et que la vie ne s'arrête pas à leur propre mort...
Peut-on imaginer naître sur une planète devenue inhabitable?
À chaque fois que je me lance dans un sujet tel que celui-ci, je sens que je monte dans les tours, et je souhaiterais presque que la nature, qui nous envoie des coups de semonce de temps à autre, soit plus sévère.
L'exemple type est Naples, avec ses trente mille tonnes de déchets laissés en vrac, parce que la mafia à des contrats avec la ville pour les ordures, mais ne respecte pas les clauses. Je pourrais rêver d' un nouvel Herculanum ou Pompei qui ensevelirait la cité sous trente mètres de cendres, laissant le soin aux archéologues du futur d'admirer notre culture exemplaire fossilisée.
Cruel et triste pour les 600000 riverains du Vésuve, mais peut-être révélateur pour tous les méditerranéens insouciants et égoïstes.
Mais pas plus insouciants et égoïstes que les asiatiques, les américains, les brésiliens ou les russes, pour ne citer que les plus grands continents.
Mais si le supervolcan du Yellowstone s'y met, là, ce sera l'apocalypse. On aura vraiment de bonnes raisons de râler !!!!

13 juin 2013

Armada de Rouen.

Visite pluvieuse mais intéressante du port de Rouen. Les plus grands voiliers du monde sont là et me rendent franchement nostalgique. J'aurais dû faire ce métier, c'était mon rêve étant jeune, mais j'ai dû me tromper à une correspondance.
Mais il n'est jamais trop tard pour reprendre le bon chemin. On verra.
Même les Pen-Duick étaient là, et aussi les petits ferrys qui d'habitude naviguent sur les côtes normandes et bretonnes.


La vie à bord de ces monstres des mers n'a pas changé depuis les débuts de la voile, et n'est facilitée que pour la navigation par satellite. Mais les manœuvres doivent toujours se faire à la main. Les quarts, les veilles de nuit, l'entretien de tels navires nécessite une excellente condition physique et des connaissances très particulières.
A la vue de ces mâts, des cordages et des voiles, on comprend la fascination qu'ont pu ressentir les jeunes gens des siècles passés. Tout cela respire l'aventure, les contrées lointaines, la liberté. On n'éprouve qu'une seule envie: embarquer.

Une fois à bord, grande est la désillusion, car les conditions de vie sont épouvantables, le froid, l'humidité, la nourriture avariée et l'eau croupie ont vite fait de vous affaiblir, et la discipline de fer de vous mater. Il vaut mieux passer par les écoles pour faire ce genre de croisière et passer les galons d'officier. L'apprentissage des terre-neuvas en Bretagne était une épreuve dont on ne remettait pas vraiment. J"ai un grand respect pour ces générations de marins qui ont bravé les mers pour nourrir leurs familles.





9 juin 2013

Ah, la retraite, vaste programme!

Après les propos de madame Marisol Touraine, faisant une déclaration sur la longévité  des personnes et la cotisation des travailleurs, on dirait que le gouvernement a découvert l'eau chaude...
Depuis que je me suis posé la question pour la première fois, au siècle dernier, j'ai toujours pensé que les systèmes de retraites, de sécurité sociale étaient une hérésie dans leurs configurations respectives actuelles et voués à l'échec à plus ou moins long terme. C'est une simple question de mathématiques et de bon sens. Il y a longtemps que les durées auraient dû être réformées, en fonction de la bonne santé des travailleurs et de la moindre pénibilité au travail.
Quand le barème fut créé, il était exceptionnel que les retraités survivent plus d'une décennie à leur cessation d'activité. Maintenant, dans beaucoup de cas, la durée de travail est inférieure à la durée de la retraite, et les sommes perçues bien supérieures à celles versées. C'est valable pour la sécurité sociale où les frais engendrés par les soins d'une personne âgée sont multipliés par rapport à ceux versés lors de la durée de cotisation.
Depuis la fin des années cinquante, on aurait dû progressivement modifier tout cela et tout comme nous faisons des ajustements salariaux sur l'inflation, faire des corrections en fonction de la durée de vie, des progrès sociaux et culturels, de la modernité de nos appareils et machines, ainsi que des avancées de la médecine.
Nous aurions pu adapter les horaires en fonction de l'âge, et permettre aux seniors dont l'expérience est immense, de perpétuer leur savoir tout en diminuant leurs horaires et durées de travail.
Au lieu de mettre tout le monde à 35 heures, permettre aux jeunes bouillant d'énergie, de travailler plus pour gagner plus, et aux plus anciens de mieux profiter de leurs acquis et de se sentir utiles et actifs jusqu'à un âge avancé. Par exemple, travailler 42 heures et de pouvoir, à partir de 50  ans, diminuer les pourcentages d'activité et de profiter de congés supplémentaires.
Contrôler plus efficacement les dépenses de santé, éviter les gâchis astronomiques qu'on peut citer par dizaines dans le système social français, et qui fait la fortune des industries pharmaceutiques, la prolifération des pharmacies, des taxis ambulance aux contrats juteux et consorts.
Seulement, les acquis obsolètes ont la vie dure, et ce dont nous profitons aujourd'hui sera impossible demain.
Les hommes politiques sont élus par des personnes qui  ne voient  que leur propre univers. Ils ne se posent pas la question, dirait-on, s'ils ont mérité leurs privilèges, par leurs cotisations ou leur labeur. Un cheminot(mot également hors d'âge s'il en est) se demande-t-il, après avoir conduit un TGV pendant quelques années au rythme horaire effréné de six heures maximum par jour, s'il peut, à cinquante ans, toucher une retraite pendant les quelques 34 ans qui lui restent à vivre selon les statistiques?
La retraite à 65 ans pour tout le monde devrait être la norme, calculée sur les dernières quinze dernières années, et non pas sur la dernière promotion 6 mois avant le grand départ.
La promesse extrêmement populaire de François Mitterrand de baisser la retraite, puis les heures de travail lui a permis d'accéder à la présidence, mais cet homme intelligent savait que lui-même ne verrait pas les conséquences des lois qu'il promulguerait.
Lui aussi n'a pensé qu'à sa propre destinée, à son désir de pouvoir. Il a caressé le peuple dans le sens du poil, sachant que l'être humain est égoïste par nature.
Depuis des générations, partout sur la planète, sur terre et sous la mer, nous nous efforçons avec bonheur et un taux de réussite excellent, de pourrir au maximum la vie de nos descendants.
Chacun a entendu ou dit lui-même au cours de son existence, arrivé à un certain âge, que sa jeunesse était le bon temps. Même les anciens qui ont connu les affres de la faim durant les guerres ou les mauvaises périodes y vont de ce credo.
Je ne suis pas sûr que cela dure et que nos jeunes gens du vingt-et-unième siècle éprouveront le même sentiment en arrivant à la cinquantaine.
On ne choisit ni sa date de naissance ni le lieu, et par là même, par nos destinées pré-tracées dès le berceau, l'article premier de la constitution de 1789 pourrait être sujet à caution.
Mais il devrait y avoir des lois mondiales pour la pérennité de notre planète et des enfants de nos enfants.
Arrêter d'être gentil avec tout le monde au nom de la civilité et de l'éthique. Sévir impitoyablement quand il s'agit de notre survie. Par exemple, confisquer des territoires quand ils sont détruits: Brésil, Indonésie, certains territoires africains, etc... Et en faire des sanctuaires. Couler les navires coupables de surpêche.
Voltaire a dit:"qui aime bien châtie bien".
Il est largement temps de mettre cela en pratique.
Utopie, certainement, mais l'on peut rêver.
On critique beaucoup les chinois car ils ont une vision à court terme du monde, leur mentalité n'est pas dirigée vers le futur, mais vers le moment présent. Nous croyons en occident que nous anticipons, que nous gérons correctement les ressources et les valeurs de ce monde.
Mais c'est faux, le monde change à une vitesse hallucinante, et pour ne pas nous faire prendre de vitesse, et perdre la bataille du profit, nous devenons pire que ce nous critiquons.
Je vois moi-même, en l'espace de dix ans, la mentalité des entreprises changer. J'avais été épargné, n'étant pas au milieu du chaos des grandes sociétés, et n'entendant parler des brainstroms et autres stratégies de management que par lectures interposées.
Je fais un métier manuel, c'est un avantage, car je ne suis pas confronté à la jungle bureaucratique et délétère des open spaces où la rumeur peut briser ou construire une carrière. 
Mais il arrive dans toutes les sociétés des jeunes loups spécialistes financiers qui veulent mettre en œuvre les dogmes appris durant leur master dans une des nombreuses écoles spécialisées. Fi du facteur humain, de la motivation, du respect de la personne et de la conscience professionnelle. Gloire à l'efficience, aux pourcentages et à la mondialisation.
J'avais grandi sans vraiment me soucier du temps qui passe, ni de laisser une empreinte indélébile dans les pages de l'histoire humaine. Juste un trait d'union dans la vie du monde, un maillon infime dans la continuité de l'évolution.
Je suis content d'avoir vécu maintenant et pas plus tard. Les valeurs auxquelles je tiens, les paysages que j'ai contemplés de par le monde vont disparaître.
Il ne faut pas me blâmer d'être pessimiste, nous avons de bonnes raisons de l'être.
Mais j'ai de l'espoir pour la Terre elle-même. Dès que nous aurons disparu, par la magie de l'érosion, de la régénérescence perpétuelle, de la tectonique des plaques, la planète se refera une beauté et une nouvelle histoire recommencera.
D'ici là, il faudra quand même aller bosser!!!

1 juin 2013

L'Arche de la Défense.

S'il est une chose que les archéologues du futur ne nous envieront pas, et devront retrouver sur plans, ce sont ces édifices qui poussent à la Défense. Je suis venu voir la fameuse Arche, et je suis fort déçu.
Pour des raisons techniques et de sécurité, l'accès au toit est interdit et fermé depuis trois ans.

Quand on les regarde de près, on voit que ce ne sont pas des constructions destinées à la postérité...Tout dépend de la valeur qu'on veut bien donner à ce nom, à posteriori...
Tout comme nos habitations actuelles qui durent à peine une génération avant d'être reconstruites ou restaurées, ces témoins du savoir-faire des vingtième et vingt-et-unième siècles ne passeront pas les prochains en toute impunité.
Il faudra entretenir, nettoyer et surtout protéger tout cela des outrages du temps et des promeneurs qui parcourent ces lieux...

La flore est quasi inexistante, quoique souterraine, prête à sortir entre les interstices à la moindre faiblesse. La faune est plus agressive. Les plus adaptés sont ceux en costumes noirs ou tailleur cintrés, seulement préoccupés par les chiffres. Les autres, bariolés, basanés souvent et habillés de différentes manières, qui vont du jogging au jean, parfois recouvert de la djellabah, vaquent à leurs occupations habituelles, c'est-à-dire rien de précis à priori....Des touristes aussi, mais l'Arche n'a plus rien d'exceptionnel pour qui voyage un peu.
Depuis sa construction, bien des projets audacieux ont vu le jour...






Pourtant, les architectes et les ouvriers s'en donnent à cœur joie, et les constructions rivalisent de formes avant-gardistes..Pas autant que les chinois ou Dubaïs, mais tout de même...Tout cela coûte très cher, et la crise ne semble pas affecter tout le monde de la même manière.
En tout cas, le centre commercial des quatre temps est assez agréable à visiter et à admirer.Les grands espaces sont de rigueur ici...
Mais une question me taraude: Où sont les militaires? Depuis que l'un d'eux s'est fait poignarder ici-même, je n'en ai pas vu un patrouiller dans les coursives du centre.

Omaha beach, plage meurtrière

Parmi les plages du débarquement, Omaha, où ce sont les américains qui reçurent le privilège d'y débarquer, possèdent des falaises q...