28 mars 2014

Lava flow

Petite caldeira d'un volcan qui mijote..
 Je ne sais pas si j'ai besoin de beaucoup commenter ces images.
Elles donnent surtout envie d'y retourner...
Les coulées avancent sur la forêt,
mais les pompiers ne s'en préoccupent pas, la nature est plus forte.
Tu m'étonnes!

Fougères géantes de l'origine du monde

La vie ne perd pas de temps
Route coupée sur 10 km de large,
alors pour la refaire on attendra un peu...

Etretat/sur/Pacifique



Bouton de fièvre...

23 mars 2014

Rainbow Falls

Quel contraste avec les sommets enneigés où je me trouvais une heure auparavant! La nature est généreuse sur les sols volcaniques, et quand le climat se mêle de douceur et de soleil, cela génère des merveilles...
Même le moral s'en ressent et personne n'a envie de se fâcher par ici. Un havre de sérénité et de repos dont j'avais bien besoin.

Les chutes de Rainbow Falls sont célèbres et nombre de visiteurs viennent les admirer.
Ce jour-là, elles étaient plutôt calmes et j'ai pu m'approcher bien près pour les écouter.

J'ai passé l'après-midi dans cette région, à quelques kilomètres d'un volcan en activité, et d'un autre que je venais de quitter pour cause de mal des montagnes, mais que je m'empressais de rejoindre à nouveau.



Mauna Kea Observatory

L'observatoire, dont on pouvait apercevoir les dômes, parfois, était souvent couvert au sommet pendant que j'étais sur l'île.
Je pouvais voir de l'hôtel les cimes des trois volcans Mauna.
Celui qui m'intéressait était celui des télescopes, bien sûr, et je suis parti de bon matin, comme d'habitude. ces voyages ne sont pas compatibles avec les grasses matinées. Je me suis toujours levé au plus tard à 6:00, comme d'ailleurs presque tout le monde. Le jour se lève à peu près à cette heure-là toute l'année.
Et donc, me voilà parti pour les sommets de Big Island, je me trouvais au niveau de la mer à l'hôtel, et cette île est plus ou moins conique, donc on monte dès qu'on se dirige vers l'intérieur et on se retrouve l'air de rien à 1500 mètres d'altitude au bout de quelques dizaines de kilomètres. La pente est légère, et il faut regarder la température extérieure dégringoler pour s'en apercevoir. Et comme souvent, la pluie est persistante dans cet environnement.
Il faut monter encore pour voir réapparaître le soleil. A 2800 mètres, un centre d'information se trouve là pour inciter les visiteurs à faire une pause d’adaptation à l'altitude.
Il est signifié également que le 4x4 est fortement recommandé. Il était 8:00, et celui-ci était encore fermé, donc j'ai fait la pause réglementaire et j'ai continué avec mon Ford Escape, véhicule de tourisme récent et très confortable équipé de cette fonction. Je l'avais de toute façon loué à cet unique usage.
Un piste en lacets d'une quinzaine de kilomètres assez large pour acheminer les miroirs primaires menait aux télescopes et le sommet se trouvait à 4200 mètres.
Je n'avais aucune idée de la façon dont je réagirais à cette altitude, n'y étant pas retourné par mes propres moyens depuis ma balade en Bolivie il y a plus de quarante ans.
C'est donc avec précaution que je sortis du véhicule et que je ressentais immédiatement le froid piquant, contrastant avec les 27° de l'heure précédente.
Mais j'oubliai vite les essoufflements rapides pour admirer la vue de ces géants surplombant le Pacifique.
A des milliers de kilomètres, rien à déclarer comme terres, nonobstant les îles de l'Archipel d'Hawaii.

Je me suis promené parmi les télescopes, en visitant même un, ouvert en partie au public, un géant de 8 mètres de diamètre. Ce matin, j'étais seul, un agent d'entretien est venu contrôler quelques instruments, puis un groupe de jeunes indiens est venu me tenir compagnie.
Vers midi, je suis reparti, car je commençais à ne pas me sentir en forme, et je suis allé passé l'après-midi ves les cascades de Hilo, pour me réoxygéner.
Le soir venu, je suis remonté en espérant voir le fameux coucher de soleil, mais ce n'était pas gagné...Il neigeait presque, c'était couvert, mais les couleurs des nuages m'ont permis d'admirer tout de même le panorama magnifique que des privilégiés peuvent contempler chaque jour.


J'attendais la nuit pour pouvoir admirer la voûte céleste, mais la neige commençait à tomber et un Ranger nous a conseillé, à moi et quelques irreductibles japonais de redescendre car la route riquait de devenir dangereuse. Et evidemment, nul éclairage ne venait perturber l'observation des géants, ces machines à remonter le temps... J'étais ravi, quel beau souvenir...

20 mars 2014

Honolulu, Hawaii

J'ai fait un bout de route pour arriver ici, à peine 30 heures, et je suis à 12300 km à vol d'oiseau de Paris.
La glace est loin de moi maintenant, et je vais profiter du soleil récurrent sur cette partie du monde.





A suivre...

19 mars 2014

Surf and sun

Ke-Nui Beach au nord d'Oahu est le paradis des surfeurs, et je m'y suis moi-même essayé, avec une petite planche, et ne comptez pas sur moi pour vous poster mes exploits!!!
D'une part, nulle photo ne traîne puisque j'étais seul et d'autre part, j'étais plutôt allongé sur la planche que debout.
Mais le plaisir fut immense et les vagues impressionnantes et dangereuses.
Il faut bien s'attacher à sa planche, c'est un euphémisme que de dire que c'est celle du salut qui me soutenait.




16 mars 2014

Avant le soleil, la glace..

Je me suis un peu promené ces derniers jours, mais j'ai attendu de revenir pour m'occuper de cela sur le blog, vu que je n'étais pas spécialement ni équipé, ni motivé par la rédaction de ces pages là-bas.
Cette promenade a commencé par le survol de l'Islande et du Groenland, puis des terres américaines du Nord, tout cela encore bien gelé.

J'ai filmé ça avec le Sony , pas mal comme qualité, et encore, c'est compressé pour le web...

Ces territoires magnifiques laissent espérer que la Terre nous offre encore des espaces purs et vierges.
Il fait froid chez les américains du Nord, encore frais à San Francisco, et les quatre heures que je passe dans l'aéroport ne me servent qu'à me familiariser avec les us et coutumes, les prises de courant et les connexions disponibles dans cette charmante contrée. Je pensais revenir au retour et y passer quelques jours.
La suite me prouva que je dois vraiment faire attention à la façon dont je commande mes billets d'avion. Modifiables et interchangeables, tout comme je le fais pour mes abonnements Sncf, doit devenir une habitude, même si le tarif est un peu majoré..

14 mars 2014

Pollution, ralentir, activez l’Écotaxe plutôt !

Ça m'énerve !
Ces derniers jours, j'ai fait un aller-retour en Suisse au départ de la banlieue parisienne, et j'ai vu à plusieurs reprises ces panneaux nous demandant de limiter notre vitesse pour cause de pollution.
J'ai fait ce trajet et beaucoup d'autres de jour et de nuit.
Sur les milliers de kilomètres d'autoroutes, de  routes nationales et départementales, je n'ai vu que des multitudes de camions.
Depuis plusieurs jours, on nous donne des conseils judicieux sur la conduite à tenir pour diminuer la pollution aux particules fines venues de la combustion diesel.
Mais pas un instant, on ne nous a parlé de l'explosion exponentielle de la circulation des poids-lourds en France métropolitaine et en Europe.
Je ne vais pas parler de ferroutage, inadapté, cher, mal pensé et j'en passe.
Quand je vois les dépôts Sernam abandonnés dans chaque gare, je pleure.
Je vais mettre la responsabilité de la santé de nos concitoyens sur le dos de nos politiques, incapables de pérenniser des lois pourtant utiles.
L'écotaxe permettrait de faire payer tous les poids-lourds d'Europe, pas seulement sur les autoroutes, les frais d'entretien et de maintenance des axes routiers.
Vu son prix, elle obligerait les sociétés de transport à remplir leurs camions pour optimiser leur utilisation et ne pas faire comme c'est le cas aujourd'hui, nombre de voyages à vide ou presque.
Tous ces usagers peuvent parcourir à l'envi les axes routiers français sans contrôles ni contrepartie.
L'état ne perçoit qu'une partie des revenus autoroutiers.
Les seules à se gaver sont les entreprises Vinci et consort, et leurs actionnaires, bien sûr.
Il suffit de prendre l'A6 la nuit pour voir le nombre de camions roulant par dizaines en convoi.
Eux sont à leur vitesse maximale autorisée pendant des heures.
Ainsi, également, au lieu de refaire parler de circulation alternée, il aurait fallu depuis des décennies arrêter les autobus diesel en agglomération parisienne, enlever le goudron et faire apparaître les rails des tramways enterrées là depuis 1928. A l'époque, on considérait les transports publics comme nuisibles à la circulation des voitures qui prenaient possession de la capitale.
Pas la peine de mettre des amendes à des véhicules qui ne polluent presque plus quand ils sont à température optimale. Ce ne sont pas eux qui provoquent ces émissions.
Les portiques sont là, les sociétés avaient déjà investi dans le matériel de communication; il ne manque plus qu'un peu de volonté.
Mais celle-ci est inexistante, il suffit de regarder d'autres faits pour s'en convaincre.
Un pays est comme une grande école, il faut de la discipline, des règles et des programmes à suivre scrupuleusement.
C'est un travail collectif. Ce n'est pas une bande de bonnets rouges qui doivent dicter le futur du pays.
IL n'y a qu'à organiser des trains chaque nuit pour Rungis au lieu de venir chacun avec son camion poussif.
Comme d'habitude, nous attendrons le dernier moment pour prendre des mesures inévitables, et ce seront nos enfants qui devront les prendre.
Hier, j'ai appris fortuitement que le président de la République française recevait honorifiquement le titre de meilleur ouvrier de France lors de sa prise de fonction.
Alors, si lui est meilleur ouvrier de France, moi, je suis le fils d'Einstein.

11 mars 2014

Les fourberies de l'Elysée

Rien n'y fait, rien ne change, les places à prendre sont trop alléchantes pour que l'on laisse le choix des urnes aux électeurs sans tenter de les influencer.
Sous ses airs de père l'indécis, le président semble parfaitement gérer les besognes de basse police de ses subordonnés.
Les affaires Buisson et Copé, puis dans la foulée les écoutes téléphoniques de l'ancien président me semblent arriver un peu trop à bon escient et au bon moment.
Deux semaines avant le premier tour élections municipales, ces pavés dans la mare jusque-là à peine agitée de la sphère politique font l'effet de typhons destructeurs.
Je ne suis pas un électeur crédule qui croit tout ce que nous sortent les hommes politiques en matière de recherche de bonheur de mes compatriotes. Ils ont le même objectif et presque la même méthode que moi et que j'utilise dans ma vie vis-à-vis de ma famille.
Il faut penser à son propre bonheur pour satisfaire celui des autres, c'est mon principe.
En général cela fonctionne, le bonheur se partage volontiers.
Mais en matière de politique, la recherche du bien-être prend beaucoup de temps et pour l'obtenir, elle oblige à sacrifier plutôt qu'à partager. La plupart des politiciens sont toujours à la recherche du Graal. Peu le trouvent.
Arrivés à un certain niveau de pouvoir, l'euphorie leur fait croire qu'ils sont supérieurs et que la "populace" ne jouit que d'un intellect limité.
Ils ont bien tort de croire ça, même si une part de vérité en découle.
Il suffit pour s'en convaincre de revenir en arrière et de voir qui a élu le président actuel.
Le miroir aux alouettes a parfaitement fonctionné et maintenant 75% des partisans de la gauche traditionnelle pleurent les espérances déçues, s'aperçoivent que la succession tant attendue est loin d'être à la hauteur des espérances.
Le gouvernement est faible quand il faut être énergique, plie à chaque soubresaut de l'opinion en sa défaveur.
Rien ni quiconque de ce qui compose l'effectif gouvernemental en matière de responsables n'est à la hauteur de la tâche.
Ayant souvent été la traîne et ne disposant pas de l'expérience nécessaire, ils sont plus habitués aux manœuvres de sous-traitant et de basse besogne.
Les résultats parleront d'eux-même, ainsi que les prochaines élections européennes.
Je méprise au plus haut point les incompétents qui arrivent à leur statut actuel seulement par la ruse et le mensonge.
Au pied du mur, on voit le maçon, ici la maison restera au stade de fondation ou de bicoque.

1 mars 2014

Liberté, démocratie, un leurre bien rodé.

Que veut-on nous faire croire?
Lorsque nos aïeux vivaient leur vie en ce bas-monde, ils n'avaient pas conscience, les pauvres, de détruire leur santé et leur environnement par leurs excès et leurs comportements égoïstes.
Ils buvaient , mangeaient, forniquaient, fumaient sans modération et ils devaient être bien malheureux. Ils se vautraient dans le stupre, se comportaient comme des inconscients.
Heureusement, la civilisation est passée par là, et de nouvelles règles régissent nos vies, sans lesquelles nous ne serions que des animaux, paraît-il.
Liberté, égalité, fraternité, entre autres, sont des concepts bien ancrés dans nos têtes et celles de nos contemporains.
Seulement, desquels parlons-nous?
Avons-nous la liberté de penser et d'agir comme nous le voulons vraiment ou sommes-nous guidés dans nos choix par le système qui prévaut dans le monde?
Nous subissons jour après jour les diktats de codes successifs qui nous imposent des milliers de règles de bonne conduite et de "penser-juste".
Notre vie est construite autour d'interdits dès notre plus jeune âge.
Je sais que le vie en communauté impose des codes de bonne conduite nécessaires à une bonne entente, mais ce sont des généralités normales comme le langage, la politesse et le respect d’autrui, qui d'ailleurs eux, disparaissent.
Je me suis mis à réfléchir ces derniers jours à cette multitude de barrières que nous rencontrons jour après jour.
Il nous est impossible de vivre autrement que selon certains critères, de nous nourrir et de nous habiller selon nos désirs et sans heurter les opinions de nombre de nos concitoyens.
Sans le vouloir, nous sommes devenus des clones, sans réelle distinction.
L'Europe, qui commence à devenir une entité sans âme et sans pitié, a transformé un continent en un patchwork incompréhensible de populations qui ont perdu leurs identité propres.
Je vois d'un côté des gens qui essaient de se créer un univers personnel par le travail et les économies, qui trient les déchets pour préserver la planète ou du moins leur bout d'univers.
Des taxes pour nous faire économiser les ressources, pour ne pas polluer, et d'autres pour avoir le droit de polluer.
De l'autre, je vois des centaines de milliers de véhicules qui roulent sans but la plupart du temps, pour des raisons qui n'intéressent que leurs conducteurs isolés dans leur potentiel cercueil d'acier, ainsi que des centrales à charbon qui s’ouvrent chaque jour en Chine et en Inde.
Nous sommes unis dans un océan de lois qui nous étranglent et nous exploitent.
Si à la rigueur, nous avions l'impression  que cela serait utile au plus grand nombre et à la postérité, je comprendrais le sacrifice...Mais là, franchement, où est l'avantage de nous interdire de plus en plus de choses?
Est-ce que notre civilisation va aller mieux? Va-t-on devenir de gentils citoyens respectueux et travailleurs?
Nos enfants naissent inquiets pour leur avenir. Ils savent que leur vie va être bien plus compliquée que la nôtre, et à moins d'être un sot, il faut leur donner raison.
On peut critiquer leur génération tant qu'on veut, les traiter de fainéants accros aux réseaux sociaux et à leur smartphone, ils n'ont rien demandé, ils sont nés pendant que nous inventions tous ces gadgets.
Eux comme nous, subissons les erreurs de nos aînés.
Depuis toujours.
Nous profitons aussi de leurs découvertes, mais malheureusement, il y en a aussi beaucoup dont je me serais volontiers passé.
La liste est trop longue pour en faire le détail, mais personnellement, je me serais bien vu quelques siècles plus tôt, quelques millénaires, voire même quelques millions d'années.
Difficile de trouver une période où les hommes pouvaient vivre en harmonie, sans préceptes nés d'une croyance imbécile, dictant des lois iniques et sectaires.
Que ce soit maintenant ou à la préhistoire, des hommes en ont gouverné d'autres, et leur ont dit de quelle façon il devaient vivre, qui ils devaient prier et respecter, et qui ils devaient payer pour vivre en paix.
Ma nature à moi, personnelle, me fait râler souvent, sourire parfois, mais j'ai du mal à trouver du bonheur dans ce que je vois.
A chaque fois que j'aperçois quelque chose de beau, quelqu'un de gentil, il y a toujours ma petite voix qui me demande combien de temps je pourrais profiter de ces instants privilégiés.
Toujours me revient ce film en tête, Soleil vert...

Omaha beach, plage meurtrière

Parmi les plages du débarquement, Omaha, où ce sont les américains qui reçurent le privilège d'y débarquer, possèdent des falaises q...