26 août 2011

23 août 2011

Parenthèse métaphysique

Illustration du propos...

 La vie n’est pas, et loin s’en faut, un long fleuve tranquille. D’ailleurs, un fleuve n’est pas tranquille, ni la mer dans lequel il se jette, ni la terre qui entoure cette mer.
Tout autour de nous, de la bactérie jusqu’aux galaxies, tout n’est que fureur, collisions et batailles pour survivre.
C’est immuable et éternel, à chaque fois recommencé, il faut faire sa place au soleil, manger pour ne pas l’être. Dans le cas de corps célestes, la gravité fait loi.
A notre niveau d’humain évolué, du moins le pensons-nous, nous rendons cette évidence moins cruelle et plus civilisée, toujours dans notre optique, avec nos propres valeurs qui sont certainement subjectives.
Dès l’enfance, on se bat pour avoir les plus beaux jouets, les baisers de sa mère...Puis, en grandissant, cela empire, ou s’améliore, selon qu’on pense suprématie ou ambition.
A l’origine, et comme cela se passe encore chez les animaux, les fauves ou les ruminants, la loi du plus fort mène la danse.
Le principe est d’avoir les meilleures chances de faire un rejeton qui sache survivre.
L’idée darwinienne de l’évolution apparaît.
Mais on a trouvé un truc qui vient tout gâcher, du moins du point de vue de l’évolution : l’éthique…
Ce concept est basé sur le principe que tous les hommes sont égaux et que chacun doit avoir les mêmes chances de survie quelle que soit sa race et son origine…
C’est là que je vais faire hurler dans les chaumières.
Jusqu’au XIXème siècle, la médecine n’était pas assez au point pour sauver les gens de toutes les maladies, de leur apprendre les bases de l’hygiène, et donc de sauver même des maux bénins les personnes faibles ou mal nourries…
Tout au long des siècles, il s’est donc produit un filtrage naturel des humains les plus solides, pour donner au fil des âges un produit plus résistant aux aléas de la vie courante…
Les progrès de la médecine ont changé tout cela, l’existence est devenue plus facile, tous les hommes ont vu leurs chances de survie augmenter, leur durée de vie aussi, et par là même, leur fragilité.
Il suffit de suivre la vie d’une personne par ses maux et maladies pour voir combien elle est dépendante d’une science extérieure.
Combien d’entre nous auraient survécu à toutes les épreuves que la vie nous inflige ?
On se rend compte, à cette simple réflexion, combien il était difficile auparavant de passer les saisons, de voir ses enfants grandir, ou même survivre.
De se nourrir et de se soigner, de se protéger des catastrophes naturelles ou pas, de la guerre et des seigneurs.
Aucune des épreuves contemporaines que nous subissons, n’égale celles de nos ancêtres, hormis la perte d’un enfant ; qui reste et restera toujours le summum de la douleur morale qu’on puisse supporter; tellement cet état est injuste. Nul parent ne doit survivre à son enfant, c’est illogique.
Il nous reste encore, dans notre mémoire ancestrale, des vestiges de ces comportements de survie, de conquête, de suprématie.
Nous faisons la guerre, elle existe encore en bien des lieux où la vie ne vaut pas cher, où l’éthique dont je parlais plus haut est une vue de l’esprit, où le principal est de trouver à manger, ou de protéger ce qui nous est cher.
Malgré tout, la population augmente, et ce qui permettait à notre espèce de s’améliorer par la sélection naturelle a disparu, et nous périclitons.
La race humaine est en pleine dégénérescence à cause de son intelligence. Le futur est pour moi synonyme de fin de l’humanité à moyen terme.
Du fait même de notre capacité de réflexion et d’apprentissage, nous aurions dû pouvoir anticiper et gérer l’humanité, comme nous le ferions d’un verger ou d’un élevage de pur-sang.
Mais l’esprit est ainsi fait que l’intelligence va avec la méchanceté, la rancœur, le besoin de puissance et l’égoïsme, choses strictement réservées à notre espèce.
Les grands reptiles de l’ère tertiaire étaient aussi avancés intellectuellement qu’une poule, mais ils ont vécu 200 millions d’années sur terre et seraient encore là sans un caillou venu du ciel.
La meilleure chose qui puisse arriver à notre Terre, seul lieu hospitalier à des années-lumière, serait que nous disparaissions et laissions place à quelque chose ou quelqu’un qui saurait apprécier et préserver cet oasis de vie….

10 août 2011

Nantes et St-Nazaire

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