23 août 2013

Reims, la ville des rois

Il n'y a pas que le Champagne en Champagne-Ardenne, il y a la cathédrale de Reims et ses couronnements de rois,  et de Louis le Pieux en 816 jusqu'à Charles X en 1825, 56 monarques ont été sacrés ici. Et ils ne l'ont pas tous été...
Combien pouvez-vous me citer de rois de France sur ce chiffre? Voir Wikipedia




Mais Reims a d'autres atouts. Une promenade bucolique dans les rues de la ville promet de beaux moments.


19 août 2013

Crapaud sédentaire.

Quel drôle de titre, non?...Mais je vais vous narrer une anecdote à propos d'un habitant du jardin de ma maman, ou de la descendance de celui-ci parce que je l'ai toujours vu ici .
Tout commence dans l'orifice qui est dans le sol, à côté du portail d'entrée, et où se trouve le compteur d'eau.
Et un crapaud.

Je ne crois pas qu'il y ait eu des fuites, mais il y a toujours de la condensation sur les tuyaux et l'humidité de ceux-ci suffit certainement à son bonheur.
Ce petit amphibien y habite depuis les années 70, et comme nous n'y voyions pas d'inconvénients, nous le laissions là, ne l'apercevant que lorsque le préposé venait relever le compteur. Nous l'accompagnions pour ne pas qu'il l'écrase ou par inadvertance ou par méchanceté.
Il se passait parfois des années sans que j'y pense, puisque je suis parti par-delà les mers à plusieurs reprises, et quand je revenais et que les circonstances me le rappelaient, j'allais voir si monsieur se portait bien.
Bon, jusque là, rien d'exceptionnel, ce ne sont pas des pythons ou un alligator de banlieue.
Mais l'an dernier, ma mère a fait faire des travaux sur la conduite d'eau, qui arrive maintenant dans la maison, ce qui est plus pratique.
Ce qui fait que le soupirail a été condamné, et une plaque de béton recouvre le trou.
Fin de l'épisode crapaud ? Pas du tout... Nous sommes en 2013, et si je compte bien, cela fait quarante-trois ans que nous avons ce locataires très discret.
Ce dernier samedi, je faisais quelques travaux de jardinage dans le jardin, plus précisément du débroussaillage afin de dégager le terrain. Tout pousse et n'importe comment.
A côté de la grille, donc pas loin de l'ancien compteur, que vis-je tranquillement en train de somnoler dans les ronces et le lierre? Un crapaud... Impossible de ne pas faire le lien avec notre vieux compagnon.
Du coup, je regardais s'il y avait un accès vers la plaque de béton, mais je ne trouvais rien.
Mon agression envers la végétation laissait le terrain sans ombre protectrice et je me suis dit que j'allais lui trouver un endroit plus propice.
Le terrain de ma mère jouxte des petits bras de la Seine, à peu près inextricables tellement la végétation est dense et ici c'est très humide. Je me suis dit que l'endroit serait idéal pour le crapaud  et qu'il allait refaire son univers dans cette simili-mangrove.
Je l'ai déplacé donc de quelques centaines de mètres et par-dessus un mur de deux mètres cinquante.
La surprise, c'est que le lendemain, quand je continuais mon petit ménage autour la maison, je retrouve mon sautillant locataire presque revenu près de son trou!
Je me demande encore comment il a retrouvé le chemin et surtout, surtout, comment il a sauté le mur...
J'ai d'étonnantes surprises avec les animaux ces-temps-ci!
L'araignée à bosses le mois dernier, le crapaud maintenant, que des bêtes charmantes et douées de capacités étonnantes.
Bon, comme je suis curieux, je viens de me renseigner, et les crapauds vivent 35 ans! Si ça se trouve, c'est le même depuis le début, et comme ils restent toujours à l'endroit où ils sont nés pour la reproduction, ceci explique cela. Ce n'est pas une exception, les crapauds sont bien sédentaires, et ils n'ont pas besoin d'une mare.
Bon, promis, je le laisse où il est, je ne vais pas l'obliger à refaire à nouveau un trekking !!!

18 août 2013

Epernay

Epernay, la ville du Champagne, le vrai, nectar magique synonyme d'évènement majeur  qui fait fondre les femmes et entraîne la fête. Les vignes sont belles, alignées au cordeau, entretenues avec le soin qu'on imagine. La terre blanche et crayeuse vaut de l'or ici. 
Je m'y suis promené pour la contempler et la sentir, essayer d'y comprendre ce qui en fait sa spécificité.


Mais bien sûr, tout n'est que géologie, et si l'on regarde la carte des 33000 hectares de vignoble d'appellation Champagne, c'es très morcelé et très étendu. Et surtout très peu, en fin de compte, eu égard aux quantités produites...





Faire du Champagne, c'est faire des mélanges, surtout. Et un savoir-faire exceptionnel. De toute façon, en règle générale, les plaisirs de la bonne chère exigent un grand professionnalisme.
Que ce soit en cuisine ou en viticulture, ou même dans d'autres spécialités plus légères, la tradition française excelle dans l'art de se faire plaisir.

14 août 2013

Vous avez dit pénible ?

Notre premier ministre s'est offert une incursion dans le milieu des constructions de tunnels, c'est un scoop, et la ministre qui l'accompagnait à 5h du matin, Marisol Touraine avait vraiment l'air d'être tombée du lit.
 Je ne sais pas s'ils se lèvent souvent à cette heure pour aller bosser, mais c'est un bel effort que je salue. Ce qui me fait sourire , ce sont toutes les années de travail en moins auxquelles je pourrais prétendre. Dans le sujet télévisé sur les métiers pénibles et leurs exemples, je m'aperçois que je les ai pratiquement tous faits...
Eboueur à mineur travaillant de nuit dans la poussière des tunnels et exposé au produits toxiques et aux explosions journalières, mécanicien d'engins oeuvrant en région polaire ou tropicale, routier-manutentionnaire à poseurs de câbles dans les égouts parisiens, monteur en grue ou échafaudages perché à des altitudes indécentes, tout cela à des centaines ou milliers de kilomètres de la maison,  je me demande si la position assise à un bureau ne constitue pas pour moi le summum de la singularité.
Mais la dangerosité n'est pas forcément là où on l'attend.
Il y a probablement plus de suicides dans les tours de la Défense que sur un chantier d'autoroute ou de pont à haubans. Les conditions de travail sont telles qu'il ne faut se méfier que de soi-même, des engins ou des intempéries. Surveiller ou conduire des machines bruyantes et potentiellement dangereuses n'est qu'une question de formation et de professionnalisme.
Elles sont prévisibles, elles, du moins quand elles sont bien entretenues.
Rien à voir avec l'atmosphère délétère dont j'entends parler dans les sociétés, où la course à l'efficience est la norme, où la guerre pour la promotion est totale.
J'ai fait peu d'incursions dans ce milieu à part une fois en Israël, dans la société où mon frère travaillait et où je faisais un stage d'informatique. Là, c'était assez convivial et j'avais apprécié.
Mais c'était une boîte américaine avec des objectifs et des méthodes complètement différents.
En France, le marché du travail saturé de gens en théorie hyper-compétents les oblige à une surenchère de compétitivité où ce ne sont que les meilleurs qui gagnent. Ou les plus impitoyables.
Dans les métiers manuels aussi, il y a de la concurrence, mais il est beaucoup plus facile de voir qui est compétent et qui ne l'est pas. Et la plupart du temps, il n'y a pas d'individualité, le travail d'équipe prime et la difficulté crée des liens plutôt que des divisions.
Les conditions même d'un travail à risque et éreintant font fonctionner la solidarité et l'entraide. Il faut se surveiller mutuellement et ne pas laisser un collègue se débrouiller seul quand on peut l'aider.
La pénibilité au travail est un concept qui est à analyser attentivement avant de faire des lois inadaptées.
Il  y a des métiers moins dangereux à priori que je n'aurais fait pour rien au monde...
Passer ses journées au téléphone à essayer de vendre des produits et se faire insulter, conduire un bus scolaire ou RATP en Ile-de-France, travailler dans un open space, caissier de supermarché, un élevage de poulets, employé à France-Telecom, la liste est infinie, il y a comme cela des métiers que je trouve épouvantables et il me suffit dans les moments difficiles d'y penser pour que j'apprécie mon parcours.
Au moins, j'ai appris des tas de choses, j'ai vu du pays et surtout vu ailleurs ce que sont vraiment de conditions de travail difficiles.
Et j'ai toujours dit que je n'ai pas fait des métiers pénibles, j'ai exercé des métiers physiques, nuance...

1 août 2013

Cathédrale de Nantes

J'ai pour habitude en me promenant de m'arrêter là où j'aime, même sur le chemin du retour. La cathédrale St-Pierre et St-Paul de Nantes a une importance particulière pour moi, des souvenirs y sont associés, et je ne  manque pas d'aller saluer les saints qui y vadrouillent encore certainement. Un ou deux cierges pour faire un souhait et de l'admiration pour celles et ceux qui participèrent à sa construction et sa rénovation.
Toutes les cathédrales me font réfléchir.
Tous ces édifices construits pour un Dieu (ou plusieurs) me fascinent. Les hommes ne se construisent pas des temples pour y habiter, sauf les mégalomanes, mais pour une entité réelle ou supposée, ils déplacent des montagnes.
Les plus grandes constructions sont dédiées à des Dieux. Il est légitime de se demander comment on peut créer de telles merveilles sur des convictions sans preuves, sur des croyances en général sans retour.
Mais chacun a remarqué qu'en cas de crise, celles-ci reprennent vie. Je ne parle pas de la crise normale, c'est-à-dire la vie quotidienne, mais de grands malheurs, de ceux que nos générations n'ont pas connu en dehors de drames personnels. Dans ces circonstances, la spiritualité revient à l'ordre du jour, les gens se tournent vers le Ciel.
Et c'était encore plus vrai lorsque les moyens de communication limitaient au village  les infos du jour et que les catastrophes mondiales ou européennes restaient lointaines et ignorées. Même une guerre mettait des jours avant d'être connue de tous.
Et encore...Lorsque je suis arrivé en Suisse en 2001, j'ai commencé à travailler sur un chantier de tunnel à Ferden, dans le Haut-Valais. Cette bourgade, ainsi que les trois qui se suivent dans la vallée, ne sont devenues accessibles par la route que dans le milieu du siècle, (je n'ai pas trouvé la confirmation) malgré le chemin de fer de 1906. Les habitants n'ont su qu'il y avait eu une guerre mondiale qu'en 1916. A mon avis, ils ne s'en portèrent pas plus mal...
Ce qu'on ne sait pas ne peut nuire. J'aime m'informer, connaître comment fonctionne tout ce que je vois, mais je me demande si la vie n'était pas plus "confortable" sans toutes ces connaissances.
Ce qu'on n'expliquait relevait du Divin, et il y avait tant de choses inexplicables.
Les seuls frustrés devaient être les scientifiques.
Maintenant, tout arrive à la vitesse de la lumière devant nos yeux, et tout est expliqué.
Nulle place pour le mystère, encore moins pour un Créateur.







Omaha beach, plage meurtrière

Parmi les plages du débarquement, Omaha, où ce sont les américains qui reçurent le privilège d'y débarquer, possèdent des falaises q...