31 mars 2013

Les cathédrales dévoilées

 Les cathédrales dévoilées
Choeur Amiens
Reportage passionnant sur l'histoire, la construction, les restaurations, les secrets de construction des cathédrales gothiques.
Passionnant, ludique et surtout très instructif.
Les architectes médiévaux étaient des maîtres, et leurs collaborateurs, maîtres également en toutes disciplines, les artisans qui ont exécuté les œuvres que nous avons la chance de contempler encore 800 ans plus tard.

27 mars 2013

Salon-de-Provence

De retour après 18 mois dans cette ville de Provence, où la patrouille de France a ses quartiers.
Malheureusement, je n'ai pas eu l'occasion de les voir à l’œuvre, ils sont passés au-dessus de moi juste pour se poser.

Il aurait fallu que je me renseigne avant, ils sont au-dessus de Salon le vendredi midi et les autres jours à Orange quand il ne sont pas en meeting.
Cette semaine, à mon domicile suisse, la neige est encore bien présente, au grand désespoir de la population, car celle-ci en a ras le bonnet de cet hiver à rallonge. Mais ici, le temps était clément et les températures agréables. Quelques pluies éparses, mais du soleil presque chaque jour...
Je suis même tombé sur le tournage de 100% Mag, sur M6, mais j'ai oublié de demander la date de diffusion de l'enregistrement. (c'est le 2 avril 2013, à 18:40)

Piètre qualité pour ces clichés
 Du 2 au 5 avril, 100% Mag fête l'arrivée du printemps en Provence ! Pendant 4 jours Faustine Bollaert, accompagnée de Jean-Philippe Doux, vous emmène à la découverte des trésors du terroir provençal.
Sauf que je connaissais pas trop l'émission, et je croyais que c'était la 5, gaffe...
Mais j'ai tenu ma promesse faite au réalisateur, bon profil de Faustine et je n'en dis que du bien.


Aux pieds de Nostradamus, l'une des caméras attend le signal

24 mars 2013

Ah mais, pas touche!

Mais qu'est-ce donc que cette accusation d'abus de faiblesse contre notre ancien président?
Il n'est pas nécessaire de le connaître personnellement pour savoir que ce ne sont que calomnies.
A partir de là, comme à priori, nous avons confiance en la justice de notre patrie, a-t-on besoin de se focaliser sur le juge et les antagonismes entre les parties?
Il est vrai que l'histoire de l'ancien président et des magistrats est parsemée de paroles assassines et de heurts violents.
Mais avant de mettre en cause la probité de ce juge Gentil(?), qui semble quand même une sacrée tête de lard, ne peut-on pas se pencher d’abord sur les déclarations des employés de Mme Bettencourt?
C'est bien sur leurs déclarations que le juge a pris la décision de mettre l'ancien président en examen...
Mais, tout de même....Ce juge semble bien décidé à se payer un ex-président, à mon avis.
Entre l'ex-juge Joly et le trublion judiciaire Gentil, les patronymes reflètent bien peu les vrais visages.
Contrairement à d'autres personnes publiques mises en examen ces dernières années, comme Jacques Chirac ou Alain Juppé, les levées de bouclier sont unanimes contre les attaques actuelles.
Les faux emplois ou les petits arrangements ne sont que vétilles à mon avis.
Rien qui justifie les salaires de dizaines de fonctionnaires et avocats durant des mois ou des années.
Je ne veux pas rentrer dans les détails de l'affaire Bettencourt, mais c'est pour moi le prétexte d'un juge bafoué à un moment de sa carrière qui cherche vengeance.
Arrêtons de dire que les juges sont tous des parangons de vertu et de probité. Ce sont d'abord des hommes et des femmes avec des sentiments qui ont une vision personnelle de la justice, interprétant le code pénal en fonction de leur état d'esprit, consciemment ou inconsciemment.
Il faut une ambition tout à fait ciblée pour faire ce métier, elle ressemble pour moi plus à une vocation qu'à un emploi de fonctionnaire.
Moi-même, j'ai des réactions mitigées et diverses à la vue de tel ou tel méfait, suivant mon humeur et la teneur du crime. Bien des peines me semblent dérisoires ici en France pour des dégâts irréversibles. Et d'autres exagérées pour des bricoles, surtout quand on est un personnage puissant.
C'est peut-être "bandant"pour un juge de se payer MM Chirac, Mauroy, Tapie, Juppé, et d'autres qu'on peut découvrir ici, bien plus que de remettre sur le droit chemin un chauffard ivre qui tue trois personnes.
Je ne vais pas reproduire tout ce que je viens de lire sur les juges d'instruction, sur les propos concernant le juge Gentil, mais cet homme a intérêt lui aussi à être plus que virginal dans ses actes passés. Pugnace, ambitieux, secret, rancunier, sûr de lui, ce magistrat représente la loi, mais a intérêt,  lui aussi, à la respecter.
Minos n'est pas redescendu sur terre, que je sache...

22 mars 2013

Habemus Papam

Évènement curieux que cette accolade: deux souverains pontifes en même temps, chose incongrue en temps normal, tellement nous avons été habitués à attendre la mort du prélat en place.
Cette fonction était devenue au fil des ans un poste ad vitam longuam, si je puis m'exprimer ainsi.
C'est une belle preuve de courage de prendre la décision de quitter une telle fonction, celle du représentant de Dieu sur Terre. On a simplement oublié que celui qui a cette lourde charge est aussi un simple être humain, avec ses qualités et ses défauts.Il ne possède pas l'immortalité ni n'est absout des ravages du temps.
L'idéal, ce serait de rejoindre son créateur une fois ses projets accomplis, car chaque souverain pontife a des ambitions, malgré l'humilité dont il doit faire preuve. Et ce, sans présenter nul signe de faiblesse ou de lassitude. Ce qui, évidemment, ne se produit jamais, nous sommes tous égaux face au temps qui passe.
Il doit aussi posséder un charisme et une foi qui transcendent les fidèles tout autour du monde.
Ce fut le cas avec S.S. Jean-Paul II, qui porta ces deux qualités à leur firmament, et qui fut, à mon avis, le seul pape contemporain à mériter pleinement la signification  de son titre: Sa Sainteté.
Benoit XVI est une homme érudit, un intellectuel qui avait une approche différente de la religion, en exagérant, un technocrate de l’Église. Il sera, je pense, bien mieux dans sa retraite, et pourra peut-être se refaire une santé, car il paraît bien fatigué à côté de son successeur.
Celui-ci promet d'être un peu plus radical et de remettre au niveau des pauvres qu'il aime tant les splendeurs de Rome.
Nous le verrons bien
Bonam fortunam

Dépendance, endorphine et salivation...

Ah, mais qu'est-ce que c'est que ce sujet bancal?
L'idée m'en est venue hier en me décidant d'aller à la gym, chose que je n'avais pas pratiquée depuis septembre dernier, puis aux ressentis après quelques minutes..
La dépendance et ses méfaits, je les ai fréquentés tous les deux il y a quelques années, avec l'alcool et le tabac, l'un et l'autre m'ont tenu dans leurs filets longtemps.
Le manque de tabac est bien moins destructeur que le manque d'alcool, et les symptômes bien moins désagréables.
Irritation, énervement ne sont rien à côté des sueurs, tremblements et malaises du manque d'alcool.
Certains manques sont le résultat de phénomènes physiologiques comme le sevrage alcoolique. Mais cela a une durée variable selon les individus et cet état disparaît au bout de quelques jours.
On peut remarquer également ces symptômes avec des manques psychologiques, mais qui génère au moins autant de souffrances. Cela se produit quand il y a dépendance affective, amoureuse. Tout se passe dans les synapses de la pensée, rien d'extérieur, de concret ne vient empoisonner le corps.
Seule la conscience et le ressenti sont responsables.
Certains produits ont une incidence forte sur la dépendance physique, ils sont peu nombreux.
A la lecture du Rapport Roques, demandé par Bernard Kouchner, en 1998, on voit bien que l'alcool est une drogue dure, dont on ne se débarrasse pas comme ça. La dépendance est latente, elle  ne demande qu'à remettre le couvert. L'action de ces produits sur le cerveau fait qu'on ne peut en gérer la consommation, c'est rien ou la rechute...Le tabac est aussi pernicieux, ou plutôt les produits qu'on y ajoute lors de la fabrication. Les fumeurs de havane pur n'ont pas le même souci et gèrent plus facilement leur consommation.
Ce paragraphe sur ce fléau qu'est la dépendance est important, car cela m'amène au sujet que je veux tenter de développer.
On consomme de l'alcool, mais ce n'est en aucun cas nécessaire à notre survie, comme l'eau, l'air ou la nourriture. De même que le tabac ou la drogue. Ce sont tous des produits qui génèrent des sensations à priori agréables dans notre organisme, mais dont la consommation excessive provoque des dysfonctionnements désagréables, voire dangereux.
Pour tous ces ingrédients, la seule pensée de la consommation peut anticiper le plaisir, et on se réjouit à l'avance.
La nourriture aussi peut provoquer cet état d'esprit et la salivation que je cite dans le sujet est à l'origine de bon nombres de poignées d'amour et de formes rebondies.
Nous savons tous que la volonté est primordiale pour arriver à gérer la consommation et éviter de tomber dans l'excès.
Dans le cas contraire, ce sera de l'embonpoint pour certains, pour d'autres, un cancer du poumon, et pour les plus accros, la déchéance et la mort.
Tout cela, parce que l'envie précède la consommation. On va vers... on a envie de...
L'acte sexuel est à part, lui a toutes les qualités, on peut anticiper le plaisir, générer une multitude de drogues inoffensives dans son corps qui ne font que du bien et la dépendance est gérable.
Alors pourquoi, pour d'autres choses, dont on pourrait user et abuser, n'y-a-t-il pas une pré-envie?
C'est de cela dont je veux parler.
J'ai reporté tout l'hiver mes séances d'entrainement, arrêté de courir pour des raisons plus minables les unes que les autres, et le jour où j'y retourne, après quelques suées, mon corps se met à produire et à ressentir des sensations que j'avais presque oubliées.
Et pourtant, ce ne sont que bénéfices potentiels que je retire des ces exercices.
Alors, pourquoi faut-il attendre de transpirer, de finir de souffrir les quelques instants d'échauffement?
Un vrai délice quand l'exercice est fort sans être difficile, et les séances de relaxation et sauna sont le summum. Mais c'est après, aucune anticipation.
Pourquoi est-ce que je ne salive pas d'envie à l'idée d'aller courir pour fabriquer de l'endorphine, comme je pourrais le faire à la vue de ma compagne, d'un verre de grand cru(histoire ancienne), ou d'une pâtisserie?
Que je me trouve encore à l'instant même en train d'hésiter à faire les vingt minutes de route pour descendre à la salle de sport?
C'est injuste.
Vous ne trouvez pas?
Par contre, j'anticipe toujours le plaisir d'aligner des mots sur mon écran, à défaut de papier...
Et c'est souvent frustrant de n'avoir rien à dire de passionnant, comme c'est souvent le cas, n'est-ce-pas?

13 mars 2013

Pont du Gard

Revenons un instant au but premier de ce blog, faire connaître les lieux que je traverse au fil de mes déplacements. Aujourd'hui, je ne vais pas faire découvrir un lieu secret, ignoré de tous, puisque ce pont est mondialement connu, depuis le temps qu'il est là.
Le pont du Gard a du mérite d'être encore là, au vu des nombreuses dégradations dont il fut victime au cours des siècles. Il est évident que depuis l'époque des romains, le tourisme n'a pas toujours été l'activité principale des habitants de la Gaule, puis de la France.
L'architecture particulière et très élaborée de cet ouvrage n'a éveillé l'intérêt qu'à partir du XVIème siècle, c'est-à-dire 1500 ans après sa construction.
Le terme utilisée par Wikipédia est inapproprié, "dès le XVIème" siècle, suggère, très tôt, ce qui n'est pas le cas...Les riverains ont eu le temps de le dégrader notablement.
On reconnait tout de même les méthodes et il me semble aussi, les matériaux utilisés pour le théâtre antique d'Orange.

Cela reste tout de même un magnifique édifice, et on peut aussi y découvrir les effets de deux millénaires de contraintes mécaniques sur les voûtes et les piliers élevés par l'homme.


10 mars 2013

Mauvais caractère!

Je suis à Lozanne, le français, pas le suisse
Tout d’abord, ce n'est pas du tout dans le même quartier, et ce n'est pas une dérive de langage puisque Lozanne vient de l'Hosanna, cantique chanté pendant les Rameaux, et Lausanne de Lousonna, un gallo-Romain de l'époque d'Astérix:-)...
l'une a 2400 habitants, l'autre 342000, celle-ci n'a absolument rien à dire sur son histoire, celle-là me prendrait des heures pour narrer une simple page de sa riche existence.
Comme partout dans la région, c'est une ambiance de labeur qui transparaît. De l'agglomération lyonnaise jusqu'à Montélimar, ce ne sont que des industries qui sillonnent les bords du Rhône. Et encore, ce n'est rien par rapport à ce que cela fut autrefois.
Des usines chimiques, pétrolières, des fabricants de matériaux divers sont disséminés tout au long du fleuve et, s'ils participent à l'essor de la région, ils n'en demeurent pas moins très peu attractifs.
Même le Nord de la France, qui fut pendant des décennies, défiguré, fouillé jusque dans ses entrailles pour en extraire les ressources charbonnières, a retrouvé un visage agréable depuis quelques années.
Il ne suffit pas fermer les usines et de réemployer ses ouvriers, il faut aussi les démonter et nettoyer pour que le paysage rénové apaise le regard et l'âme.
Rien de tout cela dans la région, il faut descendre bien plus bas pour que les usines disparaissent, mais pas la saleté, et encore moins le civisme des habitants.
On dirait que la propreté est un concept qui n'existe que dans son propre intérieur, dans son propre univers.
On nettoie chez soi, devant sa porte, mais pas plus loin. Ailleurs, ce sont les Autres qui se chargent de cela. Un exemple: je vais ce week-end dans un résidence flambant neuve à Gradignan, proche de Bordeaux. Les gens commencent à emménager et il est bien spécifié de ne pas jeter ses cartons d'emballage entiers devant le bâtiment, sur le trottoir. Il est si simple de les plier et de les ficeler en un paquet compact facile à manipuler. Las! Les jardins ne sont pas commencés que c'est déjà un dépotoir.
Mais je suis certain que leur nouveau foyer brille comme un sou neuf entre les murs.
La France est un pays de cochons, je m'en aperçois chaque jour que j'arpente cette pourtant belle contrée.
Le contraste me semble de plus en plus fort à chaque fois que  je rentre en Suisse, c'est-à-dire chaque fin de semaine. Et pourtant, je suis né à Paris, au temps où les forts des Halles sillonnaient la rue Lescot,avant de s'encanailler rue St-Denis et que la capitale sentait plus le charbon et la sueur que maintenant.
Ce n'est que le reflet de l'âme des gens, apparemment propre et limpide, bien sur eux, apprêtés et maquillées pour ces dames, mais dont il suffit d'enlever le vernis pour en découvrir les travers et la noirceur.
Tout comme la résidence dont je parlais précédemment, où les jardins non terminés révèlent sous la fine couche de terre tous les détritus enterrés là par les ouvriers, les morceaux de plastique, les déchets d'un chantier qu'il a fallu finir à toute vitesse pour respecter des délais imposés par le profit.
Petit à petit, ma pensée se dirige ainsi vers notre besoin de tout précipiter, de tout finir le plus rapidement possible afin de...
De quoi? Vivre dans un environnement bâclé, formaté, dont les murs sont à peine secs?
Afin de pouvoir dormir en vitesse, d'aller vite travailler, et de rentrer pour y faire vite des enfants qui vont se dépêcher de grandir afin de mieux vivre et de kiffer la life sur Facebook.
À plus, je dois me hâter d'arriver à destination...Je me suis dépêché d'aller à Bordeaux, je dois maintenant rentrer là où mon travail nomade m'amène, à Orange.

Omaha beach, plage meurtrière

Parmi les plages du débarquement, Omaha, où ce sont les américains qui reçurent le privilège d'y débarquer, possèdent des falaises q...