29 avril 2012

Elysée 2012...La messe est dite, pensez-vous?

"Dans un point de l'espace inaccessible aux hommes, Il est un autre monde, un élysée, un ciel".

[Lamartine, Mort de Socrate] 

Je n'ai pas écrit depuis le premier tour sur les élections, je voulais laisser passer quelques jours pour voir l"évolution de la campagne et laisser de meilleures plumes se charger d'en commenter les derniers potins.
Si on écoute les gens bien informés, les sondages et les ragots, il semblerait que oui, la France changera de président le 6 mai prochain.
Vous croyez? Moi non.
J'ai déjà écrit que la France était mal habitée, que la mentalité française est autiste.
Mais les premières impressions que j'ai ressenties au soir du premier tour ont été plutôt du soulagement.
Bien sûr, Nicolas Sarkozy ne sort pas vainqueur, mais les idées de ce trublion de Mélenchon n'ont pas trouvé preneur, à part dans les rangs de la SNCF, et parmi les décombres de la CGT. Pas plus que les autres petits joueurs.
Seule, Marine tire son épingle du jeu, et contrairement à d'autres, je ne pense pas que ce soit un vote de protestation ou de rejet.
De plus en plus de gens sont d'accord avec les arguments qu'elle invoque et que je précisais en début de mois, sur l'immigration, les abus et les cadeaux faits aux assistés.
Ce n'est pas de la colère, c'est un fait.
Je ne suis pas au front national, mais il faut avouer que la mentalité a changé, et que le parti est plus fréquentable. Moi, je pense qu'il ne faut pas les rejeter. Nous avons beaucoup de points en commun.
Mais eux aussi doivent arrêter d'être contre tout ce qui est au pouvoir et qui n'est pas des leurs.
Ne hurlez pas avec les loups.
A écouter jour après jour, mois après mois les dizaines de personnes que j'ai rencontrées par le biais de mon travail, à lire les journaux depuis que le président occupe son poste, j'ai pu constater que le travail de désinformation, de médisances, calomnies et autre gracieusetés a porté ses fruits.
Je n'ai jamais vu autant de haine et de volonté de détruire que dans cette campagne et même depuis 2007.
Normalement, quand on fait un travail de dirigeant, on reçoit des compliments si ça fonctionne, et même si ça ne fonctionne pas, on est remercié pour les efforts fournis.
Dans le cas présent, il suffit de voir l'état dans lequel se trouve  nos voisins pour comprendre à quoi nous avons échappé.
24 % de chômage en Espagne, la Grèce en faillite, l'Italie aux abois et nous qui vivons comme avant, indifférents aux problèmes qui hantent nos voisins.
Personne, à part les partisans du président sortant, n'a l'air de comprendre que les qualités de celui-ci, qu'on a injustement décriées, en l’occurrence son hyperactivité, ont été une bénédiction dans la période difficile que nous traversons.
Nous l"avons vu sur tous les fronts, dans tous les endroits où il a fallu se battre pour nos compatriotes.
Et ce, sous les lazzis et les quolibets, faisant le bonheur des humoristes et imitateurs, critiqué et malmené dans nombre de magazines et quotidiens.
Je suis toujours impressionné par sa capacité à continuer à aller de l'avant malgré cette adversité incroyable.
En ce moment même, au journal télévisé, il est en train de vanter les qualités de ce peuple qui le critique tant.
Il a, comme je l'ai dit il y a quelques jours, une vision globale, celle qu'il faut pour se détacher des sentiments qu'on peut ressentir après des attaques personnelles.
Je voudrais tant croire que le président est sincère quand il dit que les français sont lucides.
Il est mieux placé que moi, en tout cas, pour émettre un avis là-dessus.
Ça, on le verra la semaine prochaine...

24 avril 2012

Montauban

Le siège de Montauban

Vous connaissez l'expression:"faire les 400 coups"?
Eh bien, c'est ici qu'elle est née, lors du siège de Montauban le 17 août 1621 .
Le 17 août 1621, Louis XIII et le connétable (le duc de Luynes) installent leur quartier général dans le château de Piquecos, à une dizaine de kilomètres au nord de Montauban, d'où ils dirigent le siège à la tête d'un troupe de 25 000 hommes et de 38 canons, faisant face à 6000 montalbanais armés de 40 canons et 32 couleuvrines.
De leur château, le roi, alors âgé de 20 ans, dispose d'une vue imprenable sur la ville de Montauban.
En arrivant en ces lieux, le roi n'a oublié ni ses plus fidèles conseillers militaires François de Bonne de Lesdiguières, François de Bassompierre, Henri de Mayenne, ni ses chiens de chasse. La prise des villages alentour ayant été accomplie, le siège de la citadelle peut commencer.
Ce que le duc de Luynes ne sait pas encore, c'est que les Protestants sont bien préparés : la récolte de l'été a été bonne, et le bétail a été rapatrié à l'intérieur de la cité.
Le matin du 17 aout, les guetteurs montalbanais voient arriver les premiers soldats provenant du village de Loubejac. De Luynes entend mener un siège très classique : des canonnades régulières s'effectueront en même temps que des sapeurs creusent des tranchées vers les murailles de la ville.
Les protestants montalbanais, qui sont commandés par d'Orval, Alexander Du Puy et le duc de La Force, mettent en place une défense acharnée de la ville, motivée par la foi religieuse.
Tous les jours, les treize pasteurs de la ville haranguent leur troupe, tout devient alors signe de protection divine : un arc en ciel après une tentative d'assaut infructueuse des Français, deux boulets tirés de extrémités opposées de la ville se cognent en l'air.
 Le Bret, historien montalbanais, pointe aussi le rôle des femmes qui ont eu un rôle actif lors du siège, telle une jeune fille qui coupe les doigts d'un assaillant alors qu'il monte à l'assaut des murailles avec une échelle ; ou encore Guillaumette de Gasc, qui après avoir tué deux officiers ennemis avec une pique, meurt d'une décharge de mousquet.
 Les assauts face aux solides murailles montalbanaises et à une population survoltée, s'avèrent aussi inutiles que gourmands en vies humaines : Le 27 aout, un assaut donné au bastion du Moustier laisse 600 soldats royaux à terre, et le 4 septembre, un assaut sur la rive gauche du Tarn (faubourg Villebourbon) laisse 300 morts, dont le marquis de Thémines.
Le 16 septembre, Mayenne est blessé à mort d'un éclat de plomb dans l’œil. Les sorties des soldats montalbanais, fréquentes et meurtrières, seront telles des épines dans le pieds des soldats royaux. La peste, fréquente à l'époque parmi la soldatesque, fait aussi des ravages dans les rangs royaux, et sera pour beaucoup dans la décision de lever le camp.
D'après la légende, Louis XIII, espérant encore une reddition rapide, ordonne une nuit d'octobre de faire tirer simultanément quatre cents coups de canon sur la ville.
Mais cela ne vient pas à bout de la défense montalbanaise. Les arrières de l’armée royale sont de plus harcelées par Henri II de Rohan basés dans la région de Renyès.
Après des tentatives de négociation avortées entre le duc de Luynes et Rohan, Louis XIII se voit contraint de lever le siège le 13 novembre 1621 et de gagner Toulouse, après avoir mis le feu aux installations de siège et aux villages alentours, dont le château de Montbeton.
 Mais le roi ne s'avoue pas vaincu. L'année suivante, il revient dans la région en changeant de stratégie, préférant s'attaquer aux cités environnantes. Il prend Nègrepelisse, puis Saint-Antonin-Noble-Val, en juin 1622.
 Montauban se retrouve alors isolée dans sa propre campagne, et les consuls de la ville sont de plus en plus enclins à négocier avec le roi.
 La prise de La Rochelle en 1628 confirme le choix des consuls, et le 20 août 1629, la ville signe sa reddition au cardinal de Richelieu, sans pour autant avoir perdu de siège.
Dès lors, les autorités catholiques mettront un point d'honneur à recatholiciser Montauban, notamment par la construction de la cathédrale Notre-Dame, puis plus tard par une répression du culte protestant.



Observez la souche au milieu
Centaure mortellement blessé
Monument aux morts 1870
Impacts de boulet datant du siège
Choeur de la cathédrale 

22 avril 2012

Sculptures en Aquitaine.

Poterie Gradignan
Ces derniers jours, par hasard, je passe devant un vieux four bouteille de dix mètres de haut et devant lui, une sculpture étonnante.
Elle représentait une femme et son pot à la rivière, dotée d'un arrière-train gigantesque, mais dont les proportions restaient agréables à l’œil, contrairement à ce qu'on pourrait imaginer.
Je m'arrête et je pénètre dans un atelier de poterie, avec ses petits tours, une dizaine.
Nous voici accueillis,  mon amie et moi, par un homme d'une soixantaine d'années, barbu et fortement sympathique, pourrais-je dire, tellement son sourire était avenant.
Nous apprécions et savourons cet instant rare de nos jours de la part d'une personne inconnue.
Il nous fait la visite de l'atelier, nous expliquant qu'il forme des personnes de tous âges à l'art de la poterie, nous présentant les œuvres de ses élèves.
Évidemment, la question que nous posons porte sur la femme à l'extérieur, et il explique que cela est venu par hasard, par petites touches et nous invite à rentrer dans une autre salle.
Et nous voici devant un autre four, désaffecté mais imposant, dont l'intérieur est vitrifié par la chaleur intense qui régnait là lors des cuissons-1200°C-.
Quelques œuvres sont là, magnifiques, dont je n'ai pu rendre grâce malheureusement, avec mon petit appareil photo.
J'en ai même ratées, mais je reviendrai avec un matériel digne de la qualité des objets que j'avais devant moi.

Source de vie




Il s'appelle Alain Denis, au fait. Cliquez sur le lien pour contempler quelques œuvres originales

20 avril 2012

Cité de l'espace-Toulouse

Toulouse abritant le siège de nombreuses entreprises en rapport avec l'aéronautique, le spatial, l'armement et la haute-technologie, je me suis dit qu'une petite balade au centre spatial s'imposait. Ce doit être le dernier que je n'avais pas vu en France, après Le Bourget et Kourou.
Malheureusement, je n'ai pas découvert grand-chose de nouveau, à part les maquettes grandeur nature de Mir, de lanceurs, satellites et réservoirs.
Ce site, me semble-t-il, est plus dédié à l'enseignement, la vulgarisation à des fins scolaires et ludiques. Rien de transcendantal, ce qui est étonnant pour un musée de l'espace, mmm?.....Même le cinéma Imax, impressionnant comme à son habitude, ne m'a pas montré un film inédit...Hubble 3D. Je l'avais déjà vu à la Géode au parc de la Villette.
Le temps m'étant compté, j'ai parcouru au pas de charge les allées envahies par des cohortes de bambins déchaînés, qui posaient des questions très pertinentes à des parents un peu débordés et dont les réponses frisaient l'ignorance la plus totale.
Pas tous, heureusement...


Mais comme le montre la vidéo ci-dessus, il n'est pas simple de faire appréhender par exemple à un enfant la taille de l'univers. Il faut un grand pouvoir d’adaptation pour admettre que la Terre, berceau de notre humanité et de la vie toute entière telle que nous la connaissons, n'est même pas un atome à l'échelle universelle.






18 avril 2012

Toulouse

Cathédrale Saint-Étienne de Toulouse
Je n'avais pas pensé à faire cette vue- crédit wikipédia.

J'ai pu visiter la cathédrale de Toulouse, qui ne paie pas de mine de l'extérieur, sauf la façade, avec son air de venir du Nord, toute en briques. Mais l'intérieur est tout autre, magnifique. Elle a une histoire chargée et celle de sa construction fut tout aussi mouvementée...
On voit bien que différents courants d'architecture sont passés par là, que de grandes choses avaient été prévues, mais pas réalisées, ou différemment...C'est le lot de toutes les cathédrales gothiques, dont la construction s'étale sur des décennies, et dont le maître d’œuvre, l'évêque ou archevêque, savait ne pas assister de son vivant à la consécration de l'édifice.
En général, seul le cœur, construit en priorité et indispensable à  la tenue des offices, pouvait être admiré par l'initiateur de l'ouvrage.




Là, devant la gare, un coup de feutre vient tout bouleverser...
Ressemblance frappante, avouons-le..............

Je vais garder cette citation de Coluche:
"La gauche a gagné les élections...La droite a gagné les élections...Quand est-ce que ce sera la France qui gagnera les élections?"...
Excellente remarque qui n'a pas pris une ride.

16 avril 2012

Visiteurs

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais j'ai un petit programme, qui, avec l'aide des adresses IP, visualise l'emplacement de mes visiteurs...Bon, ce n'est pas la grande foule, mais je tiens à envoyer mes salutations à tous ceux qui lisent ma prose au-delà des mers et des montagnes, et en particulier, une personne qui vient régulièrement et qui se trouve à Mountain View, Californie...Mes amitiés à tous.
N'hésitez pas à laisser un commentaire, il peut être anonyme, pas besoin d'extrait de casier judiciaire...

14 avril 2012

Appel du 14 avril 2012....


Je vais vous expliquer…..
…. Pourquoi vous allez voter Nicolas Sarkozy.
Il y a ma famille, mes amis, et entre nous, on ne parle pas politique. Chacun pense ce qu’il veut et reste maître de son bulletin de vote.
Mais je connais ou devine la situation de chacun et personne dans ce panel ne rentre dans la catégorie des riches et des nantis. Tout le monde connaît la crise et chacun sait ce qu’est une fin de mois difficile. Une situation que j’ai bien connue moi aussi.
Et dans ce contexte, la tradition vote à gauche...Sauf moi. Je me dois d'essayer de changer ça.
 Je sais, pour l’avoir entendu, que beaucoup ne savent pas qui  choisir, entre l’actuel président et candidat et le peut-être futur qui a l’aval d’une bonne partie de la population, selon ces fameux sondages dont je parle plus haut.  Éphémères et aléatoires s’il en est.
Il suffit de voir combien de gens ont modifié leurs opinions en moins d’un mois pour s’apercevoir que l’attente est forte. Tout ceci pour un tribun volubile, vociférateur et utopiste.
Je vais encore me montrer désagréable envers certains, mais il faut savoir qu’aucun des candidats ne possède la clé du bonheur et les bonimenteurs ne feront pas de miracle.
Les écouter, leur donner du crédit alors que vous savez pertinemment que ce ne sont que balivernes ne vous fait pas honneur, un rêve n’a jamais remboursé un crédit.
Depuis 5 ans, il s’est produit une multitude de choses et parmi celles-ci, des drames et des mauvaises nouvelles. Mais il faut un équilibre, et il s’est  produit aussi des choses merveilleuses et agréables. La vie est un kaléidoscope d’événements, et il suffit d’un rien pour se retrouver d’un côté ou de l’autre de la barrière qui sépare la vie de la mort.
Ce préambule pour faire appréhender la situation actuelle.
Celle qui vous fait poser la question : « Est-ce que ça pourrait aller mieux ? Est-ce que le prochain président  pourra  nous procurer travail, stabilité, confort et joie de vivre?".
Personne ne peut le promettre, il peut juste tenter de le faire. Il y a trop d’impondérables pour affirmer de telles choses.
Cela, ce n’est pas à lui de le faire, c’est à vous. On se trompe de combat et on pose les questions à l’envers. La  question, c’est : "Est-ce que ça pourrait être pire, pourrais-je garder mon niveau de vie ?" somme toute assez confortable pour la plupart des gens.
Évidemment que ça pourrait être pire, bien pire, si on laisse à des apprentis sorciers les rênes du pouvoir. En ce moment, il faut une équipe au top, qui connait bien les dossiers.
Cette fameuse crise existe vraiment, on ne s’en aperçoit pas brutalement, mais les prix montent plus vite et plus souvent, pendant que les salaires stagnent. Ce n’est pas en pleurnichant qu’on s’en sort ou en écoutant des promesses qui ne pourront être tenues.
Les efforts commencent toujours par le bas.
Taxer les banques, les riches, c’est bien beau, mais comme ce sont eux justement qui ont les cordons de la bourse, ils ont toute latitude pour reprendre de la main gauche ce que donne la main droite.
N’oubliez pas que ce sont des employeurs aussi.
Attendre que l’argent tombe du ciel par le biais d’augmentations généreuses n’est pas une solution.
Il faut se remettre au boulot, devenir compétitif, utiliser notre savoir-faire et Dieu sait qu’il est grand.
Impossible de se remettre en selle sans ces objectifs.  Je vois chaque jour des gens qui sont payés, qui ont des rentrées d’argent sans que pour autant ils participent d’une quelconque façon à la richesse du pays. Faire le minimum sans se fatiguer est leur leitmotiv.
Ramenez ça à la taille d’un pays et vous obtenez une république bananière bientôt occupée par d’autres qui eux vont bosser et exploiter les ressources. Ils possèdent déjà un bon morceau de patrimoine.
En France, un logement, l’achat d’une maison, d’une voiture, tout se calcule en fonction des allocations familiales, des aides diverses et des réductions d’impôts circonstancielles.
 Rien en fonction du salaire seul.
Depuis Mitterrand, la distribution des subsides a été crescendo et on en a pris l’habitude. La politique des rapprochements familiaux a fait des dégâts considérables. Des milliers d’africains se sont retrouvés pères et maris du jour au lendemain, vingt ans plus tard, les fruits de leurs entrailles supposés envahissent le territoire avec une carte d’identité  française,  par le seul droit du sol.
Une connerie monumentale. La citoyenneté doit se mériter, être né quelque part est le fruit du hasard, cela ne donne en aucun cas le droit d’interagir avec la politique de son pays de naissance.
Il faut des années d’intégration et de TRAVAIL  pour pouvoir mériter de faire partie de notre nation de bâtisseurs, d’inventeurs, de savants et d’explorateurs.  Les seuls textes de loi qu’ils connaissent par cœur sont ceux concernant les allocations familiales.
Tout cela pour dire que la population d’une certaine origine étrangère augmente exponentiellement sans contrepartie sur l’intégration et l’enrichissement multiculturel qu’on serait en droit d’attendre.
Pour en revenir au sujet de mon article, la gauche continuera à faire plaisir à tout le monde, ceux qui croient tout ce qu’on dit, les crédules qui ont aussi une carte d’électeur. Il est fâcheux que ces méthodes de bonimenteur fonctionnent encore.
Mais ce qui est le plus malheureux, c’est la campagne implacable qui a été menée contre le président tout au long de son mandat.  De l’anti-sarkozisme à tout  prix, et il faut une bonne dose d’humanité et d’abnégation pour continuer à se sacrifier pour son pays dans ces conditions.
Dans ces circonstances, on vit pour un peuple, pour une terre, pas pour des individus dans leurs singularités. C’est dans cette optique de vision globale qu’il peut continuer à faire son travail.
Être président, ça se prépare, longtemps à l’avance, très longtemps. En étant un élu, d’abord, puis en exerçant des ministères qui aiguisent la fonction et apprennent le métier du pouvoir.
 Et quand on le devient, 5 années ne sont pas de trop pour  savoir appréhender de façon efficace la fonction présidentielle.
Il faut des épaules, un charisme, une énergie et surtout une expérience que ne possède pas le candidat socialiste.
Il est déjà épuisé après une année de campagne, dont le terme prend ici tout sous sens. Et  la présidence d'un conseil général corrézien n'est pas ce qui prépare le mieux à la gestion des affaires internationales, de la défense et la gouvernance d'une nation comme la nôtre.
S’il est élu, il ne sera pas en état de gérer avec toute l’efficacité voulue les affaires (urgentes) qui l’attendront. .Il devra déléguer à d’autres les affaires courantes, sans qu’il soit dit que la compétence et le professionnalisme nécessaires soient au rendez-vous.
N’oublions pas que, depuis Jospin, les choses ont changé, le monde aussi. Les gens  qu’il faudrait à la barre auront été remerciés, ceux qui les remplaceront viendront d’horizons bien éloignés des affaires de l’État.
Dans une moindre mesure, toutes proportions gardées, cela ressemblera à la purge de 1936 sous Staline, où des dizaines de généraux furent assassinés, laissant le pays à la merci des hordes nazies quelques années plus tard.
Pour toutes ces raisons, on ne va pas élire dans ce cas-là le meilleur, on va peut-être élire un homme par rejet d’un autre, ce qui est indigne d’une démocratie.
Quelles que soient les opinions que l’on a, et il est de notoriété publique que l’indécision est de mise, n’écoutez pas le chant des sirènes, écoutez la voix de la raison et de l’effort à faire.
Si on ne réagit pas de la bonne manière, la France aura son Parthénon à la Madeleine.
A vos bulletins, soyez lucides et soyez sincères.

13 avril 2012

Affiches électorales

Une question existentielle me brûle les doigts, y-a-t-il un ordre pour l’affichage des candidat(e)s?*....Est-ce que Marine va prendre ombrage de voir Nicolas à sa gauche, ou Mélenchon lancer un regard en coin à Poutou...
Pourquoi certains nous regardent bien en face et d'autres lorgnent la ligne bleue des Vosges, comme on disait du temps où la frontière se trouvait là-bas?... "En face de cette ligne bleue des Vosges d'où monte jusqu'à mon cœur fidèle la plainte touchante des vaincus", Jules Ferry, 1893.
Cela devra inspirer certains, justement, bientôt.
Et le contenu, de toute façon, devra être bref. Les argumentaires sont inutiles, je ne crois pas que l'opinion se fasse sur une affiche comme celle de Nathalie Arthaud dont je ne vous affligerai pas le contenu, vous pouvez lire sa prose très recherchée mais mal rédigée partout.
Et on ne change pas la mentalité des communistes, qui est de nous inonder de phrases mal écrites, d'idées irrecevables, de slogans pré-front populaire et de nous dire que la société capitaliste est morte. Pourtant, s'il m'en souvient, c'est bien le communisme qui gît, là-bas, sous les décombres des kolkhozes.
Même les chinois sont ravis d'y goûter, au régime capitaliste. Du moins, ceux qui le peuvent. Les autres en rêvent.
Mais en ce qui concerne la majorité des gens en France, peu vivent dans la société capitaliste telle que l'entendent ces personnages.
Il s'agit en l’occurrence de services. Je travaille, j'exerce un emploi. Mes compétences, je les loue à mon employeur. Seules les banques peuvent se targuer de vivre du capital.
En tout cas, tout cela vole bien bas, cette campagne est d'un niveau lamentable, si on écoute les promesses des uns ou des autres. Toute personne a son heure de gloire au moins une fois dans sa vie, dit-on. Qu'ils en profitent, ça ne durera pas.
Qu'on laisse les rênes à celui qui les a depuis 5 ans, nul besoin d'alternative.
Il n'y en pas, de toute façon.
S'il n'y avait pas eu, de la part de certains médias et dirigeants politiques, une volonté intransigeante de détruire la crédibilité et les capacités de notre président, ces adversaires qui lui font face ne feraient pas le poids.
Mais voilà, la désinformation et la calomnie ont porté leurs fruits.
J'ai du mal à croire que des millions de personnes trouvent crédibles les affabulations qui nous sont racontées du côté gauche. Il faut lire les avis de nos voisins européens et des américains. On nous prend pour des idéalistes, des aveugles qui croient aux miracles. On verra bien.
Les sondages, ces fameux sondages qui nous donnent chaque jour le baromètre des l'humeur française sont-ils fiables? Je ne connais pas la teneur des questions que l'on pose lors des enquêtes, mais je n'ai qu'une confiance limitée envers les résultats.
 Eux-même influent certainement les citoyens qui y voient parfois une direction dans leur esprit parnurgien.
Comment expliquer autrement la progression implacable de ma tête de turc personnelle, Mr Mélenchon?
Il devient l'objet de chansons plus ou moins heureuses et même le tremplin d'une jeune starlette en mal de célébrité. Entre nous, c'est un beau coup pour elle, d'ailleurs, mais voir plus haut à propos de l'heure de gloire...
Cela devient clownesque et lui-même se prend au jeu, multipliant les coups d'éclat et les interventions. Il s'aperçoit qu'il sort du bois, après vingt ans de transparence sénatoriale et deux ans ans de ministre sous Jospin. Mais c'est en regardant sa biographie que je l'ai appris, car il ne me semble pas avoir fait d'étincelles à ce poste, si?
Moi, je crois que les gens viennent au spectacle quand il passe quelque part, il ne viennent pas pour les arguments, mais pour le show. Mais attention à ne pas se laisser hypnotiser par la propre image qu'on veut donner.(voir l'article du nouvel obs).
Ça change de Hollande qui a appris par cœur les postures et la gestuelle de tonton Mitterrand. Tellement qu'il prend même les poses qu'avait celui-ci lorsqu'il avait mal au dos.
Une nouvelle dans mon blog, Mme Arthaud, est aussi une figure, au sens propre. Les rictus qu'elle affiche m'expliquent pourquoi elle est arrivée à ce poste privilégié. Elle boufferait quiconque s'oppose à elle. Brrr!!
J'en frémis:-)

*Tirage au sort au conseil constitutionnel.

5 avril 2012

Castelnaudary

Fief de la Légion Étrangère, cette ville que je découvre ne m'a pas encore montré ses dessous.
C'est ici que les prétendants au képi blanc font leurs classes, sont testés et formés  au sein du 4ème RE, s'ils correspondent aux critères de sélection.
Commémoration de la bataille de Bir Hakeim le 30 avril et le 1er mai à la caserne.
Chose que j'apprends aussi, nous sommes dans la capitale du cassoulet, plat délicieux, léger et aérien, recommandé avant un petit jogging matinal.
Les habitants n'ont pas cherché la difficulté, en voulant se nommer en tant qu'autochtones.
Ceux de viry-Chatillon s'appellent les castelvirois.
J'avais pensé que les locaux auraient une appellation de la même veine...Castelnaudarois, par exemple... Pensez-vous, chauriens, quelle misère...Presque péjoratif, et à n"utiliser qu'avec un phrasé impeccable...
Tout défaut de prononciation pourrait mener à la diffamation, mmm?
En tout cas, depuis 1906, les habitants peuvent se vanter d'avoir sous les yeux les proportions à mon goût parfaites de la plastique féminine. Et moi qui sans le faire exprès, parlais de cette ville qui ne m'avait pas encore montré ses dessous, je n'en demandais pas tant.

Une perle surgit quand même dans les hauteurs de la ville, parmi nombre de bâtisses en piteux état, des ruines presque, inhabitables, dégradées, une église sans attrait de l'extérieur cache des merveilles. Malheureusement peu mises en valeur, je n'avais pas l'appareil photo...Il s'agit la collégiale St-Michel, ornée de tableaux magnifiques, dont un, étonnant, est en relief...La 3D avant l'heure...

Vous n'avez pas honte?

     Je lis ce matin  dans les journaux les programmes de MM. Mélenchon et Hollande, pour redresser la France...Je ne parle même pas de Mr Poutou qui veut interdire les licenciements.
On croit rêver, on dirait que ces messieurs ne savent pas que les pays européens sont dans une crise majeure, que la plupart d'entre eux ont développé un remède de cheval pour redresser la barre, que les salaires ont baissé pour les fonctionnaires espagnols, que des coupes budgétaires drastiques ont été mises en œuvre un peu partout.
La France a réagi, par la volonté de son chef d'état et de son gouvernement.
Il faudra plusieurs années pour se remettre de cette crise et chacun doit faire sa part. La plupart des français ont gardé intact leur pouvoir d'achat, leurs salaires, leur maison ou leur voiture.
Il suffit de se promener dans n'importe que endroit de France pour s'apercevoir que nous ne sommes pas vraiment dans la misère.
Il y a trois millions de personnes qui vivent difficilement, mais dans toutes les démocraties, il y a des laissés pour compte, malheureusement. C'est un fait, la précarité ne disparaitra jamais. Quelle que soit la direction que les gouvernements prendront, des personnes n'y arrivent pas, soit par manque de moyens intellectuels, soit par raison de santé, par manque de qualification ou simplement parce que c'est plus facile de faire des enfants qu'on ne sait pas élever  et de toucher les allocations.
Les seuls mendiants sont des roumains en bande organisée et de jeunes paumés qui trouvent plus facile de poser une casquette sur le sol que de prendre un outil et de construire.
La mendicité est le début de la fin, la perte de l'orgueil et de l'amour-propre, ceux-là même qui  te font reprendre les rênes de ta vie. Il y a beaucoup de gens dont la vie est difficile, mais personne ne meurt de faim, personne ne gît seul au bord de la route.
Mais la plupart essaie de s'en sortir. C'est pour cela que je trouve scandaleux de faire croire aux personnes crédules que l'argent est disponible, que tout le monde peut bien vivre, simplement, en habitant ce pays. 
Les maisons se construisent, les voitures se vendent, les gens voyagent et ne semblent pas affamés.
Mais cet état ne pourra durer avec la politique promise par la gauche, généreuse, comme je l'ai écrit il y a quelques temps.
Quelle est cette folie qui prend tous les français, pourtant économes par nature? Ne savez-vous pas compter? L'argent ne tombe pas du ciel, jamais.
Comment ces énergumènes trouveront ces sommes? Avez-vous oublié que si vous travaillez, c'est qu'il y a un employeur qui veut bien vous embaucher? Que cet employeur n'est pas un philanthrope qui prend des risques, investit et innove pour la gloire?
A entendre Mélenchon, on se croirait revenu à la préhistoire de la révolution bolchévique, prenons tout et redistribuons partout. Le communisme au sens propre, qui est une hérésie.
Il faut pour bien vivre, mériter son salaire, mériter sa santé, mériter sa vie.
Distribuer sans contrepartie est ce que sait le mieux faire la gauche dans son ensemble.
Rembourser à 100% tous les frais médicaux, y compris les lunettes et les dents, donner un smic à 1700€ par mois. Mais dans les six mois, tout le monde met la clé sous la porte et c'est la faillite de la France.
Quelles sont ces promesses intenables qui pourtant ne semblent étonner personne dans les 13,5% de la population sondée qui croit en Mélenchon.
Pourquoi êtes-vous si crédules devant des affirmations mensongères, des inepties qui vous feraient sauter au plafond, si par malheur votre banquier avait eu l'aplomb de vous proposer le même plan de financement?
Il faut reconstruire, reprendre la main sur nos industries, chasser les profiteurs, retrouver le sens des vraies valeurs...
Il y a quelques années, je prenais part à un forum et les conseils que je prodiguais se répétaient chaque semaine. J'avais l'impression que je ressassais encore et toujours les mêmes paroles.
Comme si personne ne lisait ce qui précédait, comme si ce qui était antérieur à sa propre personne n'était pas digne d'intérêt.
J'ai fini par me lasser et quitter les discussions. Et pourtant, il y avait encore du travail.
Hé bien, en fin de compte, tout le monde est pareil. Nul ne prend la peine de relire l'histoire, ne se penche sur les erreurs du passé.
Et pourtant, tout se qui se passe maintenant s'est déjà produit, que ce soit à l'échelle mondiale, européenne,  ou personnelle.
Il y a eu de nombreuses crises, catastrophes dans notre histoire. Qu'avons-nous fait alors?
Je me trompe... Qu'ont fait nos ancêtres? Je parle de ceux qui se trouvaient en Europe, bien sûr.
Ils ont retroussé leurs manches et ont rebâti.  Peu ont  changé de pays pour fuir la misère. Ces derniers, de toute manière, ont dû recommencer tout ailleurs, ce qui revient au même, et sans aide du gouvernement local.
Ils se sont serré la ceinture jusqu'à la renaissance.
Alors, ne sommes-nous plus capables de faire honneur à nos aînés? 
Le communisme est mort en 1989, il renaît de ses cendres 23 ans plus tard, une génération. Le temps suffisant pour oublier. Auparavant, c'était la période moyenne entre deux guerres majeures, révolutions ou autre gros mouvement social.Êtes-vous certains que nationaliser à nouveau les grosses entreprises, partager les richesses, limiter les gros salaires, réembaucher des milliers de fonctionnaires et encore d’autres mesures plus farfelues les unes que les autres remettra la France d'aplomb? Que nenni!
Cela ressemble furieusement à l'URSS, cette France-là...
Si vous croyez vraiment à ces fariboles jusqu'à l'urne, alors là, la France est fichue, Nicolas Sarkozy repartira et il pourra se dire qu'on a les emmerdements qu'on mérite...Avec beaucoup d'amertume.

4 avril 2012

Chemin des écoliers

Il est intéressant de faire un petit récapitulatif des villes que j'ai traversées, où j'ai résidé et que, éventuellement, j'ai appréciées en moins d'une semaine..
Je ne vais pas faire un post par ville, ce serait inexact d'y exposer mes sensations alors que je n'y ai passé que quelques heures ou juste dormi...C'est exactement le contraire de ce que j'ai fait avec Monaco.
Nous sommes repartis de Nice, et  remontés vers Gap, Veynes et Sisteron.
Dommage d'énumérer ces villes à la suite, chacune mérite qu'on s'y attarde, et Sisteron a eu la bonté de me monter sa citadelle, déjà.
Gap n'a pas eu le temps de me montrer, sauf en cheminant vers la ville, venant de Suisse, les magnifiques décors des falaises du Vercors, plus haut. Des petits villages surmontés de nombreux vieux donjons en ruine témoignent de la riche histoire de cette région.
J'aurais plaisir à revenir ici, pour y découvrir plus sérieusement les paysages et le patrimoine...
Ces différentes étapes n'ont pris que trois jours et me voilà revenu à Avignon, sous les trombes d'eau, en escale, si je puis dire...
Hier soir, je me trouvais dans un hôtel à Embrun, ville proche du barrage de Serre-Ponçon.
Puis ce matin, je me suis retrouvé à attendre le départ de ma virée à Montdauphin-Guillestre, et nous sommes toujoujours dans les Hautes-Alpes.
Mon tortillard a arpenté les lignes jusqu'à Pertuis, Manosque, Cavaillon...J'ai traversé de nombreuses exploitations fruitières, des vignes, la voie sur laquelle je roulais n'était pas exploitée par les trains voyageurs, et à 50 km/h, c'est un plaisir de profiter du paysage.
Me revoici auprès des remparts de la villes des papes, pour y passer une partie de la nuit.
Et pour une fois, je suis en ville alors que le théatre offre un pièce classique.
Alors, dans une heure, j'irai voir Claude Brasseur dans "Tartuffe", dont je ne vous ferai pas l'injure de vous  en citer l'illustre auteur.
Si vous ne le connaissez pas, il est fort peu probable que vous lisiez ces lignes, n'est-ce-pas?
Demain, ou plutôt cette nuit, je pars encore, cette fois à Castelnaudary...

Omaha beach, plage meurtrière

Parmi les plages du débarquement, Omaha, où ce sont les américains qui reçurent le privilège d'y débarquer, possèdent des falaises q...