31 décembre 2016

Avant de finir l'année...

Ce fut une année difficile pour tout le monde, je pense.
Pour le premier des français d'abord, mais c'est de bonne guerre, il l'a mérité largement. Un tel niveau d'incompétence n'a jamais été atteint à un tel poste. Fin du commentaire.
Ensuite, pour l'ex-futur président, qui a perdu les primaires parce qu'on a laissé voter la population entière, alors que seuls les Républicains étaient concernés. Il est avéré que le mouvement anti-sarkoziste mène la danse lorsqu’il s'agit de la probabilité de sa réélection. Il va bien s'ennuyer, Nicolas, alors qu'il avait tant de choses à faire, et lui aussi doit maudire les électeurs parasites. Dure année.
Bonne chance, Nicolas.
Dure année pour moi aussi, qui ai dû faire des choix de vie et quitter mon emploi pour rester ce que je suis. Le futur me dira si j'ai eu raison, mais ce n'est pas une première pour moi et jusqu'à présent, je n'ai jamais eu à regretter mes décisions.
Dure année encore pour ceux qui subissent les folies meurtrières de ces malades mentaux qu'on laisse vivre parmi parmi nous. Il y a les morts, et même si c'et triste à dire, les souffrances sont finies pour eux, pour elles. Ce qui n'est pas le cas pour les blessés, qui auront à vivre avec le souvenir et les traumatismes de ces secondes et minutes, celles qui ont fait la différence entre vivre et mourir.
Il y a deux choses qu'on ne peut regarder en face sans séquelles, le soleil et la mort.
Ensuite, à plus long terme, mais qui concerne pourtant maintenant des millions d'êtres humains ou pas, l'état de la planète, ou plus précisément, l'équilibre qui nous permet d'y vivre.
Je l'ai déjà dit, je crois faire partie de la dernière génération à vivre et à voir la planète dans toute sa splendeur.
Les voyages que j'ai effectués autour celle-ci m'ont permis de voir des merveilles qu'on ne verra plus jamais. Même mes jeunes camarades qui font des hivernages en Terre Adélie ne vivent plus dans les mêmes conditions climatiques que moi en 82. Surtout pas les manchots Adélie pour qui les températures trop chaudes empêchent les poussins de survivre.
Nous parlons de pics de pollution de plus en plus souvent, mais il ne faut pas oublier qu'à Paris, ceci est relativement supportable. N'importe quelle ville asiatique, envahie par des millions de scooters pétaradants, de voitures coincées dans des embouteillages monstres, supporte des valeurs vingt ou cent fois supérieures.

J'aurais aimé écrire que ce n'est qu'une mauvaise passe, et que tout va rentrer dans l'ordre, mais personne n'est dupe, le monde plonge dans l’abîme. Auparavant, les scientifiques parlaient d'ères en termes de millions d'années, voire milliards. Il  faudra, pour la période concernant la présence de l'homme, parler centaines et en milliers d'années. Et le pluriel ne s'applique qu'au passé, car dans mille ans, ce sera fini.
Pessimisme ? Non, réalisme. Je n'aurai aucun regret de quitter cette Terre quand l'heure sera venue. Je ne la quitterai d'ailleurs pas, puisque les atomes de carbone me constituant se recycleront à l'infini. Et quand il se rassembleront en autre chose de vivant, souhaitons que ce soit après l'apocalypse.
Je vais encore passer pour le vilain casseur de rêves, mais je sais lire, et j'ai beaucoup abusé de ce privilège. La plupart de ceux qui possèdent ce même avantage ne s'en servent pas comme ils le devraient car les bonnes lectures font un bonne éducation et nous apprennent l'histoire. Et quand on étudie l'histoire de l'homme, on y voit le parcours d'une course vers la destruction. Nous avons modifié les règles de la nature sur l'auto-régulation, sur l'évolution, édicté des valeurs dont la nature n'a cure habituellement.
Je suis moi-même en colère envers mes ancêtres de manière générale, pas forcément directs, mes ancêtres génétiques, ceux qui ont conquis le monde depuis des millénaires pour se l'approprier.
Je m'excuse auprès des générations qui vont nous succéder, qui vont grandir dans un monde en déliquescence, pire que dans les romans d'anticipation les plus sordides.
Ils n'auront que des millions d'archives et de selfies de gens faussement heureux à contempler.
Pourtant il reste de beaux endroits, j'y ai vécu, je les ai visités, je les ai respirés. De la Suisse à l'Antarctique, du Cap Horn au Groenland, toutes ces merveilles ne se pérenniseront que si l'homme disparaît de la surface de la Terre. Difficile n'est-ce-pas ?
On cherche des planètes de secours alors que nous vivons sur la seule qui soit vivable à des dizaines de milliers d'années de route de chez nous. Nous avons supprimé la selection naturelle ? Pas sûr,..
A plusieurs reprises, le destin s'est chargé de faire un reset total sur cette jolie planète bleue. Il suffit de revenir après 20 millions d'années et la planète sera comme neuve, entièrement recyclée par la magie de la tectonique des plaques. Je ne m'inquiète pas pour la Terre, pas du tout. Juste pour ceux qui croient la maîtriser et la connaître.
Pour le moment, je vais faire comme tous mes contemporains, je profite de ce que la vie m'offre comme plaisirs, et en bon égoïste, oublier ce que mes descendants vont connaître, que je ne veux pas savoir.
Bonne année 2017 !!!

13 septembre 2016

Tout le monde sur le pont

Et voilà, nous y voici.
Il y a ceux qui y croient, ceux qui voudraient y croire, et ceux qui ne doutent pas, mais sans y croire.
Je vais commencer par le petit nouveau, le benjamin, le prodige des finances qui s'est aperçu que, à force d'effleurer le pouvoir, il pouvait le prendre. Comme conseiller du président, ayant toute sa confiance, il a vu quelles responsabilités, quelles décisions le président devait prendre, quelles étaient ses charges et ses obligations. Et lui, le surdoué s'est dit: "mais je peux le faire, ça ! "
Et voilà comment on va assister en direct au remake de la tragédie romaine, le parricide.
Sauf que Emmanuel Macron n'a jamais considéré François Hollande comme son père.
C'est un homme prêt à tout, un calculateur, un opportuniste, qui ne respecte aucune des règles tacites qui ont cours habituellement en politique. Il y a des échelons à gravir, des alliances à faire, des accords à respecter. Quelle confiance pourrait-on accorder à un homme qui poignarde son mentor ? Même si celui-ci a une longueur d'avance en matière de vilenies et de coups tordus.
Il ressemble à ces milliers de femmes et d'hommes  aux dents longues qui veulent tout et complètement. Pourquoi partager quand on peut posséder ?
Tout le monde l'aime bien, Macron, mais je m'en méfie comme la peste, il me fait penser à ces pervers narcissiques qui sont des hommes, gendres et compagnons idéaux en période de séduction et qui montrent leur vrai visage une fois le but atteint. J'aurais aimé avoir des retours de collaborateurs de cet homme si parfait. Tous ces employés qui l'admirent savent-ils comment il a créé sa fortune ?
Il n'a jamais été de gauche, c'est certain, pas avec un parcours comme le sien:  la grande finance, les marchés boursiers. L'Ena génère, elle, tous les courants, à part le communisme, peut-être...Mais l'opportunité était trop belle et le gouvernement en place l'était, du moins sur le papier. Nicolas Sarkozy aurait été réélu qu'il aurait tenté sa chance de ce côté, j'en suis persuadé.
L'histoire nous dira ce qu'il en adviendra, s'il arrivera à importer les méthodes américaines des réussites éclair. Mais il a en face de lui des hommes rompus aux ficelles de la politique qui ne laisseront pas faire.
Je me méfierai plutôt de la versatilité des électeurs, des jeunes femmes sensibles au charme de l'individu, des personnes prêtes à croire un homme qui laisse à penser qu'il fait de la politique autrement. En pratique, il veut prendre le pouvoir comme on fait une OPA hostile, sans pourtant avoir eu une seule fois l'aval de ces électeurs qu'il convoite. Méfiance aussi de la part de gens qui ont élu un personnage sans aucune expérience et qui s'en mordent les doigts. Il suffit de revenir sur mes posts de l'époque sur ce même blog pour y lire mes réserves plus qu'appuyées. Les hommes politiques se gardent bien de critiquer ces électeurs qui les emmènent sur leur siège de député, maire ou président, mais ils n'en pensent pas moins, j'en suis certain.
Pour en revenir au sujet de cet article, je soutiens Nicolas Sarkozy, je l'ai déjà écrit ici et même si j'admire Alain Juppé pour son parcours politique et ce qu'il a fait à Bordeaux, je préférerais qu'il continue dans cette voie. Les meilleurs présidents sont ceux qui ont consacré leur vie à cette quête, à l'instar de MM. VGE, Giscard,Chirac (j'attends encore pour la validation de M.Sarkozy;-). Pas ceux qui sautent sur l'occasion ou qui retournent leur veste à chaque élection comme MM.Mitterrand ou Hollande.
Le poste est difficile, la position risquée en matière de popularité, mais quelles satisfactions !
Nous sommes dans un démocratie monarchique, nos élisons notre roi qui, une fois en place, est tout-puissant, la place est convoitée, c'est certain.
Il est des candidats qui sont là mais qui n'ont que peu de chances d'aller au-delà des primaires de gauche et de droite. Ils le savent mais sont prêts à négocier les quelques voix qu'ils rassemblent pour un poste préférentiel. La vie, la politique ne sont que des affaires de négociations et de confort personnel.
Quelle part de bonheur du pays entre dans les questionnements d'une femme ou d'un homme dans son choix de parcours politique ? Moins que celle de son bonheur personnel, n'est-ce-pas ? C'est humain.
Cela me fait penser à une ligne de conduite que je suis depuis toujours, c'est de penser à soi-même d'abord,  car on ne peut distribuer du bonheur sans l'être auparavant. Même si parfois on peut le devenir en même temps. Mais je préfère me servir avant.
En tout cas, cette campagne qui s'annonce nous réservera encore des surprises, pas de souci.
Les scores de la primaires des Républicains s'annoncent serrés, mais j'espère que le résultat final profitera au leader naturel.
Ceux de la primaire de la gauche ne m'intéresse pas outre mesure, et de toute façon, les trublions divers iront mettre leur grain de sel.
Puis, dans quelques mois, un président et une cohorte d'anciens ministres iront profiter de leur retraite bien mal acquise, ayant pris bien soin de placer leur amis encore actifs à des postes grassement rémunérés.
Une monarchie, je vous dis.

26 août 2016

De l'avenir de la personne..

Quand le destin s'en mêle, les parcours professionnels et personnels d'un individu peuvent être bousculés du jour au lendemain. Parfois, c'est bénéfique, parfois ça ne l'est pas.
Dans mon cas, je me pose encore la question, mais j'ai fait un choix et je vais me faire confiance pour la suite...
J'ai définitivement quitté la Suisse où je travaillais depuis 2002.
Depuis 2008, je me tenais compagnie dans ce blog, plutôt que je ne faisais la conversation avec de rares lecteurs autres que mes proches. Mes voyages en faisaient surtout le contenu, mais aussi mes états d'âme sur l'actualité et la politique telles que je les ressentais.
Depuis mes opinions sur la loi travail, rien n'a vraiment changé, puisque les grèves ont continué et beaucoup en ont subi les conséquences .
Mais bien plus grave, l'avenir du monde civilisé est en danger, des fous furieux de tous acabits mettent notre pays à feu et à sang et  épuisent nos forces de police et de gendarmerie, occupés à notre sécurité et à la gestion des insatisfaits qui défilent dans les rues
L'armée vient à la rescousse dans le cadre de l'opération Sentinelle, mais celle-ci ne fait pour la plupart que du travail de factionnaire. Les hommes affectés à ces tâches sont presque tous des professionnels aguerris, souvent ayant servi hors de nos frontières, et ce travail ingrat, qui doit être fait toutefois, devrait l'être par des professionnels privés, plus adaptés aux contraintes citadines. Nos militaires pourraient se concentrer sur les  points névralgiques et stratégiques.
Depuis mon dernier post, il y a plusieurs mois, je n'avais pas les mots pour exprimer mes sentiments avec l'objectivité nécessaire.
Ce que j'aurais écrit aurait été trop violent et probablement vilipendé par les bonnes âmes de notre pays, les mêmes qui laissent celui-ci se faire coloniser par la population d'origine étrangère.
je préférais laisser la parole aux professionnels de l'écriture, qui eux ont davantage d’esprit d'analyse et ont plus de données à leur disposition pour étudier les comportements de mes compatriotes.

11 juin 2016

Belgrade, ville européenne.

J'ai eu du mal à venir, les inondations m'ont obligé à retarder mon voyage, tellement le risque de submersion était élevé. Mais par un coup de chance quasiment "miraculeux", l'eau s'est arrêtée de monter arrivée à fleur de gazon. Le niveau de 4, 84m au barrage de Corbeil est donc le maximum pour notre rue. La zone inondable est bien là et je vais faire des travaux pour que je n'ai plus à trembler pour mes biens et aussi pour ne pas les déménager à l'étage à chaque sursaut de la Seine.
Il y a des systèmes très efficaces faits de bardage démontables qui pourront sécuriser le plain-pied. Fin de la parenthèse.
Elle n'en fait pas encore partie, mais mériterait de l'être, contrairement à la Turquie, dont la candidature, d'ailleurs, ne fait plus l'actualité, me semble-t-il...
Je ne suis pas dépaysé, ni surpris par les us et coutumes de ce pays, qui s'est mis à la page très vite, si j'en juge par les centres commerciaux et leur attractivité vis-à-vis de la jeunesse que j'y ai croisée.
Les chantiers pullulent et même le ministère de la guerre, bombardé en 1991 et laissé en l'état depuis lors, est en travaux.
Ils ont l'air de tenir à leur identité, ce que j'approuve totalement, car la population semble très homogène et en presque totalité de type caucasien. Ce qui fait qu'on y croise autant de jolies filles... Les hommes, par contre, semblent tous sortis du film "Taken", avec leur profil de videurs de boîte de nuit ou de militaires. Mais très sympas, d'ailleurs, je n'ai eu aucun souci avec eux... C'est curieux, cette différence.
Sinon, la population n'a pas l'air malheureuse (et pourquoi le serait-elle, d'ailleurs ?), même si le pouvoir d'achat et les salaires semblent au ras des pâquerettes. Comme quoi, souvent, ce sont ceux qui gagnent le moins qui se débrouillent le mieux. On commence à réapprendre ceci en France, la débrouille et l'autofinancement sont les mamelles de la survie. C'est pour cela que je suis allé voir  un marché aux puces chinois, semblant tout droit sorti du continent asiatique, dans une cité à proximité...De très nombreux immeubles d'une douzaine d'étages, une population qui se moque du repos dominical ou qui n'a pas les moyens d'en profiter, plutôt. Tous les magasins et centres commerciaux sont ouverts. Beaucoup de voitures, mais encore plus de tramways cacochymes et de bus, pleins à craquer à toute heure.




Le mois de juin voit sortir les filles superbes qui peuplent ce pays. Je ne suis pas là pour ça, mais pourquoi ne pas se faire la réflexion que ce que je vois de leurs toilettes ici, les femmes françaises ou plutôt les jeunes filles hésitent à les porter ? La régression que vit notre pays par l'afflux incessant de population subsaharienne a modifié les comportements. La montée de l'Islam radical qui nous amène aux frontières de l'intolérance est une hérésie.  La route des migrants passe par ici pourtant. Mais ils ne s'attardent pas, il n'y a rien à gagner. Et les débordements leur coûteraient la vie, car ici, on respecte la personne.

11 mars 2016

Loi du Travail, mise au point... Personnelle

La loi sur le travail est une bonne initiative, mais elle passe très mal. Il y a plusieurs facteurs en cause, à mon humble avis.
Tout d'abord, je suis sûr que peu de gens, encore moins les ados descendus dans la rue hier, ont lu et compris la totalité du projet de loi. Ensuite, il y a des clauses qui n'ont pas encore été définies, même dans le texte actuel.
Laissez-moi dire que beaucoup d'articles dans ce projet sont tout à fait progressistes et courageux. Leur nombre et leurs détails suggèrent que la ministre du travail n’était pas encore au gouvernement quand elles furent concoctées...
Qui parlait de bouc émissaire, de "minorités" dans un précédent article ?
 Le président a une façon bien particulière de fêter la journée de la femme en envoyant ses collaboratrices au casse-pipe...
Ensuite, il eût été bien plus courageux de présenter cette loi en 2012, car j'ai dans l’idée que les grandes lignes de ce projet sont sur le bureau présidentiel depuis longtemps(voir ici)... Mais qui sacrifier?
Je vais citer quelques lignes du lien ci-dessus, et qui montre bien que tout est préparé depuis 2003:

"Une loi qui n’est que la dernière étape d’un long processus de réformes successives :
En réalité, il faut une certaine mauvaise foi pour être surpris des principes de cette nouvelle loi, dont l’architecture a été annoncée dans le rapport de la Commission Badinter remis au Premier ministre en janvier 2016, qui a défini les 61 principes juridiques essentiels, auxquels il ne sera pas possible de déroger (61 principes scrupuleusement repris par le projet de Loi El Khomri).
La structure du droit du travail retenue par ce projet découle des conclusions d’une précédente commission, la Commission Combrexelle, qui avait remis son rapport le 9 septembre 2015. Il suffit de relire les conclusions de ce rapport pour y trouver le cœur de la réforme actuelle. Là encore, peu de réactions à l’époque alors que les objectifs et moyens de cette énième « modernisation » du droit du travail était déjà transparents
Le projet de Loi El Khomri constitue donc la dernière étape d’une véritable révolution du droit du travail, poursuivie par petites touches dans une succession de réformes.

Il s’est agi de transformer un droit du travail reposant sur la Loi, un code regroupant un nombre important de règles diverses, par un droit formé de normes négociées dans les entreprises ou les branches d’activité entre partenaires sociaux.
Et tout a commencé en 2003, lorsque revenant sur la tendance législative précédente durcissant les licenciements économiques (dont la dernière expression a été la Loi du 22 janvier 2002), une Loi n° 2003-6 du 3 janvier 2003 portant relance de la négociation collective en matière de licenciements économiques est venue autoriser « à titre expérimental » des accords de méthode dérogeant à certaines dispositions du code du travail en matière de consultation du comité d’entreprise dans une procédure de licenciement collectif pour un motif économique."
(Source: Mediapart)

Car il ne faut surtout pas oublier que c'est juste pour faire réélire un président que ce charivari se produit. Une utopie qui ne convainc que lui..
Les bonnes idées de ce projet concernent les temps de travail et de repos, les abus prudhommaux, la remise à plat des modalités de licenciement, toute cette ancienne réglementation qui pénalisait l'embauche par la complexité de la débauche.
Voici le projet de loi en pdf:
 A vous de voir... Schroeder en son temps n'avait pas que des amis...
Quant à moi, le donneur de leçon, je n'ai pas à rougir, je ne suis même pas concerné. Ni par le texte futur, ni par l'actuel,...Par exemple sur le respect des repos, les 11 heures consécutives ne peuvent pas être prises dans de nombreuses circonstances.
Je n'ai pas envie de parler de mon travail, il est tout à fait spécifique à une branche d'activité, et depuis de nombreuses années, ma vie n'est constituée que d'arrangements et d’adaptations au jour le jour.
Demandez à un ouvrier d'une plate-forme offshore, ou un mécanicien piste sur un chantier de pipeline en Inde, ce qu'il en pense...
Mais j'assume et comme tout un chacun, j'ai le choix d'arrêter si je n'y trouve pas mon compte. A chaque fois que les conditions de travail ne me plaisaient pas, je suis parti.
Pour un travailleur régulier, qui fait 35 heures par semaine, plus les déplacements, qui exécute correctement son travail, rien ne devrait changer. Pour un jeune qui arrive sur le marché du travail, pour moi, les choses devraient s'améliorer en matière de travail intérimaire que je trouve bien trop utilisé et qui devrait être plus encadré.
Dans la plupart des pays européens, les travailleurs sont moins privilégiés qu'en France, et si cela peut générer du stress, cela peut amener aussi une certaine motivation. Les employés tentent de rester compétitifs et optimisent leurs connaissances.
 La vie est devenue de toute manière plus difficile. Personne ne peut plus se reposer sur ses lauriers et attendre tranquillement l'heure de la retraite. 
Il faut se battre... Les jeunes l'ont bien compris, mais ce n'est pas en contrariant des projets de réforme sévères, d'ignorer des sacrifices qu'il faudra de toute façon faire, qu'on pourra avancer.
Regardez, la vie que vous critiquez, l'avenir qui vous fait peur, attire chaque jour 2000 migrants aux portes de l'Europe. Eux la veulent, notre existence. Il faut donc améliorer la nôtre en montrant l'exemple. 
Et, rêve ultime, leur donner envie de faire la même chose chez eux, plutôt que de récupérer les miettes de notre société d'insatisfaits.

10 mars 2016

Rouen, Normandie, France.

Heureusement, dans beaucoup de régions françaises, il y a l'histoire de nos ancêtres qui rendent agréable et prolifique la visite d'un endroit exceptionnel. Rouen en fait partie et ses monuments, rescapés de multiples conflits et désordres inhérents au passage de l'Homme sur terre, nous laissent une archive exceptionnelle de ce que ce dernier et ses semblables sont aussi capables d'accomplir entre deux invasions barbares...
Johannes Bosboom : The Quay de Paris in Rouen, 1839.

La cathédrale Notre-Dame, magnifique, entre sa tour de Beurre, qui comme son nom l'indique, fut édifiée avec les offrandes des riches normands qui ne voulaient pas faire carême et qui, en contrepartie du péché mortel que cela impliquait, payaient la dîme au clergé, et la tour St-Romain qui contient un très gros bourdon, une cloche de 10 tonnes...
La tour St-Romain.
Sa flèche de 151 m


Vue du pont levant.

Le pont ascensionnel est aussi un exploit technique plus moderne, dont la machinerie, que je n'ai pu visiter, doit être exceptionnelle.



Magnifique tympan, avec ses statues, choses rares sur les cathédrales.
Souvent détruites et ensevelies dans l'enceinte durant la révolution.

3 février 2016

Patience et longueur de temps...

Rien ne sert de courir... Il suffisait de demander...
L'ex-indépendantiste guyanaise Taubira est partie, bon débarras.
Elle a quand même pris le temps de mettre en scène son départ, et d'aller faire un triomphe chez les Américains, en l’occurrence les bobos new-yorkais, donc ça ne compte pas.
Et surtout d'écrire pendant son temps de travail des inepties à la jeunesse, publiées sous le titre de murmures...
Je pourrais et j'en ai déjà écrites, je suppose, des incongruités, mais jamais autant que celles citées par cette femme pendant sa période au gouvernement. Auparavant, heureusement pour moi, cette amatrice de mots alambiqués, de phrases et de tournures pleines de circonvolutions incompréhensibles au commun de mortels, n'a jamais heurté mon ouïe, ni ma vue, puisqu'elle m'était totalement inconnue.
Retournez d'où vous venez, madame, et ne venez plus m'importuner, votre présence contemporaine à la mienne m'indispose au plus haut point.
Retournez bayer aux corneilles près de vos ouailles à Cayenne, ils ont besoin de d'éducation, là-bas.

23 janvier 2016

Pour garder votre job, faites partie des minorités.

Quand je dis minorités, c'est tout à fait relatif, vu l'augmentation exponentielle de la population d'origine sub-saharienne, antillaise, pour tout dire extra-européenne , dans notre pays.
Mais comme c'est interdit de faire des statistiques de ce genre, l'hypocrisie est totale.
C'est ce que doit se dire Mme Taubira, après ses déclarations et l'orage médiatique que cela a provoqué... Pourquoi ne démissionne-t-elle pas et pourquoi Hollande ne la vire pas?
C'est simple, pourtant. Pendant qu'on s'agite et qu'on vitupère contre elle, on le laisse tranquille.
Un bouc émissaire, cela s'appelle...
Même critiquée et villipendée, elle a encore des responsabilités et du pouvoir, elle peut donc faire des réformes. Et puis, elle obéit quand même au "chef".
Hollande a tout compris, mettre des gens à peine compétents pour faire diverger les attaques, et surtout se taire quand la politique gouvernementale est bousculée...Qui l'a entendu lors des régionales?
Manuel Valls a fini par laisser tomber son appui à madame Taubira, qu'il n'a d'ailleurs jamais voulue dans son gouvernement, mais comme on dit dans mon entreprise(ou plutôt, c'est ce qui devrait se dire), la solidarité fait le ciment de la réussite. Donc, officiellement, il la soutenait.
Maintenant, quand une ministre qui déclare à une télévision étrangère que la déchéance de nationalité ne sera pas appliquée, et que le lendemain, de retour au "pays"(est-ce vraiment le sien, vu son parcours de jeunesse?), elle est désignée pour défendre ce même projet, on se demande si nos dirigeants n'ont pas une araignée dans le plafond. Donc, à suivre...

12 janvier 2016

Hécatombe artistique

Hier, David Bowie nous laissait l'héritage de son oeuvre, immense et variée. Ce fut une surprise deux jours après la sortie de son album anniversaire....
La semaine dernière disparaissait Michel Galabru, qui lui aussi, ne nous abandonna qu'après une longue carrière, riche et prolifique.

Il y eut le grand chef d'orchestre Pierre Boulez, célèbre même parmi les néophytes.
Et enfin, Michel Delpech, chanteur populaire que je respecte, mais qui ne m'a pas laissé un souvenir inoubliable, à mettre dans les mêmes bals de province  et émissions télés que Lenormand ou Marcel Amont...
Plus l'on vieillit, plus nos contemporains s'éteignent les uns après les autres, et si certains nous paraissent immortels, la mort nous rappelle qu'elle a toujours le dernier mot.
Mais pour certains, la tristesse laisse le pas à la reconnaissance, celle du plaisir que nous a procurée leur talent, leur humour, et les satisfactions qu'ils nous ont procurées.
Ces personnages ne disparaissent pas vraiment, heureusement. Depuis des siècles, nous avons l'honneur de pouvoir entendre et lire des oeuvres éternelles. Depuis la moitié du dix-neuvième siècle, les images se joignent à ces souvenirs.
D'autres évènements se sont produits, qu'on aimerait oublier, mais il ne vaut mieux pas se laisser aller à cette facilité de peur de les voir se reproduire, ce qui arrive inéluctablement, de toute manière.
Je remercie donc tous ces artistes qui ne font que passer, comme nous tous, et leur souhaite un repos paisible et éternel.

6 janvier 2016

Narbonne, à l'abri des soucis, pas du vent...

Je recommence l'année à Narbonne, et nous allons rester dans le sud et le sud-ouest quelques semaines...
Le temps est frais mais pas tellement pour un mois de janvier (il faut parler de la météo quand on a rien à dire, le temps que la machine à penser se remette en route), mais comme souvent ici, le vent rafraîchit considérablement le ressenti.
Cette vieille ville médiévale est agréable à parcourir et son marché couvert donne envie de s'y attarder.

 J'ai aimé la cathédrale, du moins ce qu'il en reste, car elle a eu son heure de gloire et ses vestiges en témoignent. Ici aussi, la révolution a laissé ses marques, pas plus glorieuses que les dégradations de Daesch au moyen-Orient maintenant.


Omaha beach, plage meurtrière

Parmi les plages du débarquement, Omaha, où ce sont les américains qui reçurent le privilège d'y débarquer, possèdent des falaises q...