30 mai 2013

Mont-Valérien

Mémorial du Mont-Valérien.
Cet après-midi, je ne travaillais pas, mais il m'a fallu toute la bonne volonté du monde pour sortir de l'hôtel.
D'abord parce que la pluie battante qui martelait le pavé n'incitait pas à la promenade, ensuite les pensées maussades qui tournent dans ma tête ne s'associent guère avec les balades bucoliques.
J'aimerais bien parfois que ce blog se transforme en divan de réflexion, mais ce n'est pas sa fonction première.
Il me sert d'exutoire à mes coups de cœur, de présentoir à photos, à mes convictions ou colères politiques, mais malheureusement pas à mes coups de bambou.
Mais c'est pour cela aussi que je suis sorti voir ce mémorial que je n'avais jamais vu, non plus que jamais je n'ai contemplé Paris d'ici, sur les hauts de Seine, d'où le nom du département.
Suresnes a une perspective superbe sur toute la capitale et sur le quartier de la Défense.
J'ai été chanceux, j'ai profité d'une éclaircie de 20 minutes pour contempler la ville, sur une esplanade  en contrebas du mémorial et à proximité du cimetière américain.
Toute la ville au loin...
le Concorde-Lafayette devant le Sacré-Coeur,
il est bien trop haut, je trouve.
Un 400mm est nécessaire pour ce cliché, tout de même



29 mai 2013

Maisons-Laffitte...


Haha!!! Cette ville n'aurait pas ce prestige si elle ne portait pas le nom de son bienfaiteur et mécène.
Le nom de « Maisons » vient du latin, mansio, demeure. Jusqu'en 1882, date à laquelle « Laffitte » a été ajouté officiellement après l'urbanisation du parc du château par le banquier Jacques Laffitte, le village s'appelait « Maisons-sur-Seine ».
Ca change tout!
Maisons-sur-Seine...Plus banal, tu meurs!
Mais elle s'est bien rattrapée, et elle est devenue synonyme de bourgeoisie, de parcs fleuris, de demeures somptueuses. La différence avec la banlieue sud-est que je connais mieux est flagrante. Nous ne sommes pas dans le même monde.
Mais je ne suis pas venu pour faire un comparatif des banlieues, juste pour travailler quelques temps par ici, et éventuellement, si je peux avoir quelques heures de libres, de visiter le château et l'hippodrome. Je voulais également  aller au Mont Valérien, site d'où l'on peut contempler tout Paris.
A suivre...

22 mai 2013

Blois, au milieu des châteaux.

L'inspiration ne vient pas toujours quand on le désire et parfois, les circonstances, les aléas de la vie font qu'on a moins envie de s'épancher et de faire partager certaines choses.
Ce ne sont, heureusement, qu'instants passagers, même s'ils sont récurrents, et je prends toujours plaisir à aligner les mots dans un ordre qui me semble agréable .



En ce matin de mai, pour fêter dignement les quelques rayons de soleil qui nous furent autorisés cette semaine, je peux vous faire partager la rapide visite que j'ai faite à la ville de Blois. Rapide prce cela n'a duré qu'une soirée et une nuit. Donc, pour faire quelques clichés de la ville, il m'a fallu un peu me bouger. Heureusement, si les saisons semblent chamboulées, du moins cela n'affecte pas la course du Soleil, et en cette saison, j'ai pu profiter de la lumière du jour jusqu'à 21:00 ou peu s'en faut.
Blois est magnifique au premier abord, avec ses demeures, ses châteaux, sa cathédrale et sa vue sur les toits et la Loire.


Bien évidemment, je n'ai pu qu'entrapercevoir toutes ces belles constructions, le temps m'étant compté. Mais cela me donne envie de revenir une autre fois et d'y découvrir plus avantageusement l'histoire et la vie de cette cité.
Au moins ai-je pu remarquer que le patrimoine y était mis en valeur, restauré et entretenu.



C'est quoi? Une plaque d'égout plantée dans le jardin de l'Êvêché.
La Loire, en ces jours pluvieux, est à un niveau plus que confortable, et la végétation qui a cru pouvoir pousser et prospérer en toute impunité en est pour ses frais.
Sur les piliers du ponts, on peut deviner les marques et inscriptions des crues précédentes qui elles, ont dû faire des dégâts considérables. Il me semble lire ici que la plus haute se produisit en 1841.
Après quelques recherches, j'apprends que cette dernière sert de référence au niveau des plans de prévention des risques inondation (PPRI).  Et je l'espère, pour les sites industriels et les résidences.

14 mai 2013

Freiburg-en-Brisgau

Freiburg-en-Brisgau est la ville la plus proche que j'ai trouvée afin de faire mon petit stage linguistique, et ne pas être contraint de rajouter des kilomètres à ceux que je fais déjà en quantité.
C'est déjà une grande agglomération, entourée de forêts, vallonnée, mais dont le centre est sur une partie plane, ce qui permet aux nombreux cyclistes de se déplacer sans trop de difficultés.
J'ai remarqué que la population est très jeune, beaucoup d'étudiants, et très dynamique.
J'ai lu que la guerre y avait fait de nombreux dégâts, elle fut pesque complètement détruite par les bombardements alliés. Rien d'étonnant, elle est proche de la frontière.
Mais comme beaucoup de villes allemandes, la cathédrale fut épargnée.
Pas intentionnellement, les pilotes et les bombardiers chargés de la visée ne pouvaient avoir une précision inférieure à quelques kilomètres.
C'est comme toujours le fruit du hasard ou de l'éventuelle puissance divine sur laquelle je ne m'étendrai pas.
En tout cas, je passe une semaine studieuse et sympa, sans avoir besoin de me rouler par terre ni de changer de tenue pour travailler.
Je suis entouré de jeunes gens, me rappelant que les générations passent et ne se ressemblent pas.















7 mai 2013

Un peu de zizanie....

je me rappelle, il y a quelques années, d'un mouvement de colère des riverains de l'Yonne, de l'Aisne, de la Marne et autres fleuves et rivières alimentant la Seine en aval.
Il y a quantité de barrages qui régulent les eaux de ce fleuve, pour éviter que se reproduise la grande inondation de 1910.
Mais il faut bien que l'eau aille quelque part, et inonder la capitale pour épargner des champs et des villages n'est pas une solution.
Seulement, j'ai moi-même remarqué, et cela a été souligné lors de la dernière grosse tempête, que nombre d'habitations sont en zone inondable. Il faut privilégier les habitations anciennes pour éviter ce genre de mésaventures, et surtout celles qui sont en hauteur, car même les batisses en plaine souffrent maintenant à cause des barrages dont je parlais plus haut.
On a tendance à construire partout où la place est libre, et on oublie que les catastrophes climatiques dues au réchauffement ne sont qu'à leurs prémices. Et encore, la France et l'Europe en général, ne sont pas particulièrement exposées, si l'on compare à d'autres lieux.
Pas de tsunamis, pas de tremblements de terre, pas d'ouragans et peu de tornades.
Mais les pluies et les changements climatiques ne vont pas nous épargner.
L'équilibre est menacé, et tout comme notre organisme ne peut survivre que dans une très petite plage de températures, la terre et son climat sont sur une corde raide.
Nous pouvons basculer d'une extrême à l'autre dans les régions tempérées.
Et pour revenir à ce qui concerne la métropole, voir cette carte qui montre bien le nombre important d'ouvrages protégeant la capitale et les environs.
Et cette autre carte qui indique les altitudes et les plaines alluviales des cours d'eau qui furent bien plus importants auparavant.
Il suffit de se promener dans la vallée du Rhône, par exemple, pour constater que le fleuve fut gigantesque, il y a quelques centaines de milliers d'années. Le lit majeur faisait plusieurs kilomètres de large.
Il faudra se consoler en remarquant sur cette carte que toutes les altitudes en-dessous de 80 mètres sont toutes des régions viticoles ou très fertiles. Les champs inondés aujourd'hui seront gorgés de sédiments, rincés des pesticides et donneront de belles récoltes.
Pour les autres, voici le lien sur le site du ministère de l'Ecologie.
Source : L'express

4 mai 2013

Encore monsieur Mélenchon...

Décidément,  le trublion communiste énerve toujours autant. Comme on dit , il n'a que son organe, il en a fait une spécialité depuis qu'il est sur les bancs de l'école.
Seulement, avant, personne ne l'écoutait. Du moins pas autant que maintenant... Mais il manquait un énergumène (" du grec energoumenos, possédé du démon", lui qui aime citer l'étymologie appréciera) dans l'arène politique et la place était vacante depuis quelques temps.
Georges Marchais a laissé un souvenir impérissable aux téléspectateurs, et Monsieur Mélenchon vient combler le vide.
Mais autant je riais de bon cœur devant l'ex-ouvrier Messerschmitt, autant celui-ci m'exaspère.
Les discours qu'il prononce n'amusent plus personne.
Et comme une ineptie de plus ne lui fait pas peur, il postule pour le poste de premier ministre, alors qu'il ne sait que hurler dans les micros des amphithéâtres, des ronds-points parisiens et des médias qui adorent ce client. Et en descendant en flammes le chef de l'état, préambule indispensable pour se voir offrir un poste-clé.
Orateur compétent, mais pas dans le texte, il sait ce que veulent entendre les "masses laborieuses", dixit Georges, et il fait son fond de commerce là-dessus. Il vante sa culture et son instruction, mais a passé sa vie à apprendre la rhétorique, base de la contestation, puis à l'enseigner, certainement, à Lons-le-Saunier.
A 17 ans, en mai 68,  il commence déjà, au sein du parti communiste, à faire parler de lui.
Et quand on lit les commentaires sur les apparitions de ce sous-chef, (rappelons qu'il n'est que N°2 du Front de Gauche), ce ne sont que sur ses familiarités ou ses ambitions, pas sur le fond de son discours, dont toute personne un tant soit peu lucide sait qu'il aligne les mots (et les injures), pas les projets fiables.
Une VIème République, pourquoi faire? Il essaie de rassembler tout le monde, mais prône l'isolationnisme, respire la haine par tous les pores de sa peau.
Mais tout cela, comme toutes les manœuvres politiciennes, sont le prélude de son positionnement pour le futur.
Mais je doute que la méthode lui serve. Il se prendra un revers comme à son habitude...
Qu'il se replonge sur les 12000 ouvrages qu'il dit posséder, et ceux qu'il écrit, dont le recueil de ses discours, à venir. Pauvres arbres...
Les rêves, on les vit seul, on em... pas le monde avec ça, surtout quand ils font partie de la pure utopie.
En voilà une belle image représentative du lascar
"L'homme désire plus vivement le pouvoir sur les autres, à mesure qu'il en a moins sur lui-même" 
- Louis de Bonald-

2 mai 2013

Hiver à rallonge.

Saluuuut!!!
Raconter les aléas météorologiques de la région que j'habite témoigne d'un vide intellectuel évident qui, je l'espère, ne durera pas. C'est quand on n'a plus rien à dire qu'on regarde le ciel.
Évidemment, ce n'est pas moi qui devrais me rappeler l'histoire des saisons, n'étant pas suisse, juste un travailleur immigré, qui vit, travaille et se balade dans ce beau pays et les autres le bordant.
Mais je suis là depuis dix ans et je n'ai jamais eu de neige aussi longtemps, même à 1200 mètres, c'est-à-dire, plus de six mois dans l'année. Toute la nature se réjouit, la faune, la flore et les pépiements d'oiseaux ont bien changé de ton.
Mais ça a du mal quand même, je vois un orage s'approcher, et les températures chuter d'un coup, le vent se lève. On passe brutalement du ciel bleu au ciel plombé et menaçant, ça devient perturbant, quand même...
Je citerai Ilka Chase: "Parmi les plus grands traîtres de l'histoire, on pourrait citer la météo".
Elle gêne les plus grandes armées, elle a vaincu Napoléon à Moscou, ainsi que la Werhmacht au même endroit 150 ans plus tard. On se rappelle que le débarquement de Normandie aurait dû se produire un 5 Juin 1944, mais que la pluie et le vent en ont décidé autrement, faisant vomir sur des navires de guerre, des dizaines de milliers de jeunes gens fébriles, anxieux, mais pressés d'aller vaincre l'envahisseur teuton. Plus loin de nous, en 1274, la flotte mongole ,venue visiter le Japon, fut coulée par un typhon mémorable.
Pour le moment, elle favorise la nature verdoyante typique de la Suisse, et comme toutes les végétations qui vivent longtemps en hibernation,  a une croissance très rapide. Les armées n'ont plus grand-chose à y perdre, seuls les motards et les amateurs de décapotables trépignent d'impatience.
Encore un peu de patience, messieurs-dames! Peut-être est-ce un été caniculaire qui nous attend, et nous regarderons avec nostalgie les photos des pistes enneigées.



Omaha beach, plage meurtrière

Parmi les plages du débarquement, Omaha, où ce sont les américains qui reçurent le privilège d'y débarquer, possèdent des falaises q...