10 mars 2019

Come-back

Il s'en est passé des choses depuis mon dernier passage...Je fustigeais l'ancien président et même le petit jeune qui croyait prendre sa place...Comment aurais-je pu y croire ? De même que je ne supposais pas une seconde que le nouveau président des États-Unis ne serait pas une présidente...Et que les électeurs de chaque côté de l'Atlantique seraient aussi inaptes à l'analyse les uns que les autres. Sans parler du Brexit qui ôte l'envie à tout dirigeant un tant soit peu réaliste d'utiliser le référendum.
Bon, soit, tout ceci est arrivé et vogue la galère, si je peux me permettre cette expression, que je trouve d'actualité.
De quoi vais-je parler alors ? Des gilets jaunes ? Rien à foutre. Tout le monde a tout dit, et quelques-uns ont eu leurs moments de gloire. Ils auront quelques coupures de presse et des vidéos à regarder plus tard, ça leur fera des souvenirs. Tout le monde a droit à un quart d'heure de célébrité dans sa vie. Même moi j'y ai eu droit, mais pas en gueulant, ce n'est pas mon style, je préfère bosser.
Entre temps, je me suis penché sur les divers événements qui se produisent de par le monde de temps à autre et je constate une chose étonnante... Au bout de quelques années, voire quelques mois, tout le monde a oublié. Et ce, quelle qu'en soit la gravité. Pour les jeunes gens, les 55 millions de morts de la dernière guerre mondiale, c'est la préhistoire, alors  que nombre de témoins et participants sont encore de ce monde. Et un poilu, ça cohabitait avec les mammouths. Qui se rappelle du tsunami de 2004 et de ses 250000 morts ? Les touristes qui se rendent à Puket n'en voient plus trace, à part quelques stèles commémoratives.
Tout ceci pour dire que rien ne vaut le présent et que rien ne sert de se faire de la bile inutilement.
Je vais faire comme les joueurs du Loto, la semaine prochaine, c'est sûr, je gagne.
Quoique nous fassions pour améliorer notre sort et celui de la planète, il y a dix fois plus de personnes qui meurent de faim et qui la détruisent pour survivre.
Heureusement, on a la télé pour voir tout ça.
Ils devaient être malheureux les gens qui, il n'y a que quelques décennies, tiens quand j'étais jeune, n'avaient que les nouvelles locales à se mettre sous la dent. Pas moyen de savoir qu'un méchant  assassin trucidait les petits enfants en Mongolie Extérieure, ou que la neige avait bloqué les routes au Yukon.
Non, je plaisante, c'est moi qui essaie de me couper de toutes ces infos parasites. Mais c'est impossible pour qui est un tant soit peu féru de technologie. Même avec un maximum de filtres, on encombre son cerveau de données inutiles.
Voyons, comme la Corée du Nord est à la mode en ce moment, qui est le moins bien loti de ces enfants ? Le coréen du Sud , poussé aux études jusque 60 heures par semaine, entraîné comme un sportif à toutes les matières, musique, sport, jusqu'à la saturation et l'épuisement, ou un enfant, fils de pêcheur dans une bourgade reculée de  Munchon ? Sans smartphone ni télé, ignorant des vicissitudes de la planète et de ses soi-disant bienfaits technologiques. Ce qu'on ne sait pas ne suscite pas l'envie, ni la jalousie. L'hyper-connectivité a fait de nos enfants des éponges à conneries, voulant ressembler à tel ou telle star, régissant leur style, leur langage, leurs idées.La machine s'est emballée, que ce soit dans nos cerveaux ou sur Terre. Le point de non-retour est atteint, et même si toutes les machines s'arrêtaient maintenant, l'inertie prise par le climat et la démographie continueront pour des centaines d'années, pour ne pas dire des millénaires.
En attendant, je cherche des idées pour raconter des histoires de fées, d'amour et papillons qui batifolent dans la nature, comme les auteurs de "Minuscule", Mais à chaque fois, le pessimiste en moi resurgit. Ce sera ma seule touche d'humour :-)

Omaha beach, plage meurtrière

Parmi les plages du débarquement, Omaha, où ce sont les américains qui reçurent le privilège d'y débarquer, possèdent des falaises q...