29 janvier 2014

La théorie du genre à la sauce Najat.


Najat-Vallaud-Belkacem, à qui l'on pose pas mal de questions en ce moment, ne sait pas quoi faire de plus pour mériter son salaire et surtout donner l'impression qu'elle est utile à Son Altesse.
Je n'écris pas Majesté, il faut au moins en avoir l'air.
Le journaliste du Figaro Yves Thréard  posait presque la même question que moi, à savoir ce qu’elle pensait du rôle de première dame et aussi, pour elle si prompte à défendre la veuve, mais pas l'orphelin, ce qu'elle pensait du comportement de son patron.
Ce sont des questions auxquelles elle ne répondra pas.
Mais elle nous a réinventé la théorie du genre ou comment oublier ce qui différencie la femme de l'homme.
On dirait un règlement de comptes vis-vis des hommes, car elle a dû, je suppose, combattre pour arriver à ce poste à responsabilité(s).
Mais voilà, dès l'enfance, on sait que l'on est un garçon ou une fille, et c'est tant mieux, nous avons des différences notables, physiologiques et psychologiques qui nous différencie pour la vie entière.
En famille, entre frères et sœurs, il n'y a pas de raison de mélanger les genres, et ceux qui veulent ou qui sentent leur masculinité ou leur féminité savent le montrer et le faire comprendre dès leur plus jeune âge.
On sait quel sport ou quelles relations nous nous attirent, l'éducation se fait en grandissant.
Si l'on veut modifier le comportement d'un enfant, il faut en changer le contexte et l'environnement. Une famille aisée et sans problème financier aura plus de facilités pour apprendre à l'enfant d'autres valeurs que l’inquiétude ou la peur du futur.
Ce que l'on veut maintenant faire, c'est enlever notre libre-arbitre, celui que l'on a acquis au fil des millénaires et qui construit notre personnalité.
Ce n'est parce qu'on a obligé une petite Najat il y a trente à jouer à la poupée, qu'elle a vécu dans une famille marocaine où l'homme est tout puissant (C'est faux? dites-le moi), qu'elle doit reconstruire l'éducation française qui est bien plus égalitaire que ce qu'elle a connu enfant.
Elle est arrivée à cinq ans en France, et sa famille n'a pas derrière elle des générations de scolarité à la Jules Ferry.
L'égalité à l'école existe depuis longtemps et on n'a pas besoin de refaire des lois inutiles qui ne font qu'attiser les différences d'opinion.
Il y avait plus d'égalité dans les classes et dans les écoles il y a trente ans, même sans mixité, que maintenant où la diversité des cultures a inversé la donne.
Ce serait à ce niveau-ci qu'il faudrait intervenir, ce n'est pas aux professeurs de défaire ce que les parents ont construit dans la tête de leurs enfants.
Il y a déjà bien assez de dégâts comme cela depuis que le divorce est devenu monnaie courante, que les enfants voient leur parents non plus comme des modèles, mais comme des personnes normales parfois paumées, qui ne savent pas où ils vont.
Alors, dans tout le capharnaüm qu'est devenue l'école, laissons-lui son rôle principal, réapprendre au moins nos enfants à communiquer, à lire et à écrire.
Rien que cela, ce serait  un retour vers le passé qui serait un progrès.

25 janvier 2014

Au-delà de la normalité, la couardise...

Le titre anglais est explicite
Loin de moi l'idée d'insister lourdement, mais le sujet m'inspire, pourtant je pensais en avoir fini avec les turpitudes de notre président pour passer enfin à autre chose de plus respectable, mais voilà qu'il remet de le l'huile sur le feu de mon indignation.
Lui qui aurait volontiers continué son petit manège cyclomotorisé nocturne pour y retrouver une femme mariée s'est vu privé de ses escapades par la publication du magazine "Closer", je ne l'apprends à personne en France.
Bon, tout le monde a son avis sur le statut de l'affaire, si cela relève du privé ou du public, mais toutes les femmes se sentent concernées par son attitude au mieux de goujat, au pire de salaud.
L'homme d'honneur dont je parlais il y a quelques jours et qui aurait pu exister encore jusqu'à aujourd'hui s'est évanoui définitivement avec le départ demain de Valérie Trierweiler pour l'Inde.
Sans aucun courage depuis son élection, il n'a pas été capable de faire régner l'ordre dans la cacophonie de ses ministres. Il évite les conflits et reporte aux calendes grecques les occasions de se faire respecter.
C'est bien beau d'envoyer des troupes en Afrique faire le sale boulot, mais n'importe quel imbécile est capable de faire la guerre par procuration, des générations de nobliaux va-t-en-guerre ont su le faire durant des siècles.
C'est bien plus difficile de regarder une femme en face et d'affronter sa fureur.
Et il s'en garde bien, dirait-on.
Le mariage n'est pas seulement une institution séculaire, c'est aussi une protection et un bouclier contre les dérives de l'âme humaine. C'est un contrat dans lequel un homme et une femme se jurent protection et fidélité, entraide et amour. Quand on aime, on s'engage devant les hommes à défaut de Dieu s'il on n'y croit pas, comme c'est son cas...
Entre les deux, c'était un contrat tacite, mais qui avait valeur d"écrit venant de la part d'un homme d'influence, un chef d'état.
Alors, maintenant, que vaut -elle, sa parole?
Je viens d'apprendre qu'il a contacté l'AFP pour officialiser la rupture, mis au pied du mur par le déplacement demain de maintenant l'ex-première dame.
Il ne fait quelque chose que contraint et forcé, en l’occurrence par média interposé, il est comme le mauvais payeur qui attend que l'huissier frappe à sa porte plutôt que de trouver une solution avant l'échéance.
On comprend mieux sa mine déconfite et le regard chargé de reproches du Pape lors de sa visite au Vatican...
Il demande une audience au Saint-Père alors qu'il est athée, vit dans le péché, trompe sa compagne, fait voter le mariage pour tous, et croit parler d'égal à égal avec un autre chef d’État?
On aurait dit un élève turbulent convoqué par le proviseur, plutôt...
Tout le monde est soulagé, on a viré l'insolente, la méthode était inattendue, forcée par le regard indiscret d'une presse qui vit de ce que la populace préfère, les ragots racoleurs sur la vie intime des "puissants"...Dans son cas, c'est peu flagrant.
Mais voilà, il croit que son honneur est sauf, car les Français, pense-t-il, en sont encore à la bienveillance depuis Felix Faure.
Mais s'il leur ment sur des sujets légers et futiles, qu'en serait-il des dossiers brûlants et vitaux de la vie de tous les jours? Du chômage, des impôts, du futur de nos enfants? Rien de bon ne peut en sortir.
Alors bonne chance, monsieur le Président, car à bien faire de cette manière, vous êtes le meilleur atout du retour du Nicolas Sarkozy, le meilleur chef de campagne  n'y aurait pas songé.

21 janvier 2014

Répudiation, ce mot existe encore?

Que disais-je, dans ma dernière intervention? que nous allions découvrir ce que valait vraiment François Hollande, en tant qu'homme, compagnon, homme d'état et éventuellement homme d'honneur.
Voilà qui est dit désormais, il ne mérite aucun de ces qualificatifs et son entourage ne vaut guère mieux.
Valérie T. est encore à la Lanterne qu'on veut déjà l'en déloger car si elle n'est plus la compagne du Président, elle n'a plus à être hébergée aux frais du contribuable, dixit les conseillers.
On a remis au goût du jour la répudiation coranique, où il suffit de dire à la femme délaissée qu'elle n'est plus désirée pour qu'elle fasse ses valises.
C'est si simple?
Il n'y a que dans les contrées les plus reculées qu'un dirigeant peut se conduire de cette manière, approuvé par les lèche-culs qui lui servent sa dose quotidienne de servitude. Bien des animaux sont plus civilisés et fidèles.
Alors moi, si j'étais ministre des droits de la femme, j'en penserais quoi, de cette situation? C'est privé?
Hé bien oui, j'aime mon poste, et un ministre, ça se répudie encore plus facilement.
Je suis profondément choqué quand j'entends les commentaires de certains journalistes. Que peut-elle faire, se venger en écrivant un livre? What else?
Non, c'est un comportement indécent et les visites qu'il fait depuis, à part dans son fief corrézien (tiens, encore un terme féodal) sont là pour lui rappeler les priorités que les journalistes étrangers accordent à son comportement.
Pas la peine de nous bourrer le mou avec des annonces dérivatives telles que la baisse des impôts pour les ménages ou autre calembredaines diverses destinées aux crédules et aux imbéciles. Ils sont nombreux, c'est exact, mais il ne sont pas majoritaires.
Vous vous demandez certainement pourquoi je reviens sur le sujet, mais justement, contrairement à ce que pensent la plupart des médias et des gens, je ne remplace pas une info par une autre, l'importance de l'une faisant passer l'autre aux oubliettes.
Cet épisode de la vie présidentielle est une ouverture sur les travers de l'individu, persuadé qu'il a le feu sacré, ne se préoccupant que de ses objectifs et ignorant totalement les sondages et avertissements que lui lancent ses proches et la population.
Et encore, nous avons échappé à un  autre phénomène, je n'imagine même pas les couleuvres qu'aurait dû avaler Anne Sinclair si elle était arrivée au bras de son époux à l'Elysée. Mais elle, ne se serait pas retrouvée évincée.
"Moi, président, ferai en sorte que mon comportement reste irréprochable". Cette phrase fut donc prononcée à une époque où il fréquentait déjà Julie.
Un mensonge de plus dans sa bouche déjà bien rodée à l'exercice.
Je me demande même si cet homme intelligent n'a pas longuement réfléchi aux moyens de rompre avec une apothéose digne de l'affront subi avec l'affaire du SMS.
Julie lui a été présenté par Ségolène et elle-même est  la mère de ses quatre enfants. Elle est indétrônable dans le coeur de François Hollande. C'est elle qui l'a viré et pas Valérie qui le lui a volé.
On remarquera également qu'on prête aux hommes une passivité significative dans ces affaires-là.
Comme si tous ces rebondissements n'étaient que des basses manœuvres féminines.
On s’aperçoit alors que dans ce créneau là, le président n'a rien à envier à la Montespan ou Aliénor d'Aquitaine. Entre autres nombreuses intrigantes.
Mais il ferait mieux de s'occuper aussi bien du pays que de son fondement.

12 janvier 2014

Monsieur le Président, et l'exemple alors?

Je trouve que les polémiques sur les sujets qui tiennent en haleine la France en ce moment ne méritent de commentaires que sur certains aspects.
Il y a Dieudonné, il y a les frasques du président, il y a maintenant sa compagne hospitalisée.
Pour l'humoriste maintenant surnommé polémiste, personne ne nous force ni à l'écouter ni à le croire, encore moins à payer pour assister à ses spectacles. Que ce soit des propos antisémites ou anti n'importequi ne change rien à l'affaire. La liberté d’expression est un droit et il y a eu bien des exemples de discours déplacés et intolérants dans les années précédentes. Mais Manuel Valls a sûrement besoin d'un souffre-douleur pour asseoir sa popularité et assouvir son désir de pouvoir...
Comme disait Platon:"Le pouvoir est l'aphrodisiaque suprême"...
Depuis la deuxième guerre mondiale, le peuple juif est intouchable et il est vrai qu'il a souffert de persécutions. Mais pas plus que les autres 45 millions de personnes qui sont mortes de milliers d'autres façons dans les goulags par Staline, dans les bourbiers d'Afrique ou de Russie, dans les jungles birmanes ou les atolls du Pacifique. Et ceci en seulement quelques années.
Depuis, d'autres peuples, d'autres ethnies ont été massacrés. Alors arrêtons de rendre tabous les propos sur les juifs. Je ne suis pas d'accord avec tous les mécréants qui s'agitent et veulent faire parler d'eux, loin de là. Laissons-les s'agiter et s’époumoner. J'ai un libre-arbitre en excellente forme.
Maintenant, venons-en au président.
Quelle vie privée? Quand on devient président de la République, ou même ministre ou député, on en devient par là-même un personnage public, avec des obligations et des devoirs qui se doivent d'être des modèles pour le reste de la population.
Je n'ai pas voté pour lui, ce n'est un secret pour personne. J'ai assez écrit ici même contre sa candidature que je jugeais déplacée. Voici un homme qui a fait quatre enfants à une femme sans l'épouser, sans assumer sa fonction de mari et de père légal.
Qui se retrouve à la tête d'un état par hasard, qui y impose une "amie"sans statut légal non plus. C'est un homme qui n'a pas les c... de s'engager, d'assumer pleinement son amour ou ses convictions. Préférant garder une porte de sortie au cas où cela ne se passerait pas comme prévu.
Il aurait dû se marier, soit avec Ségolène pour les enfants, soit avec Valérie pour son statut de président.
Ne serait-ce que pour redonner un exemple aux enfants de ce pays qui vivent déjà dans un pays divisé en deux; celui de maman et celui de papa. Egalement pour les autres pays, plus portés sur les traditions.
Un président qui utilise les services de police pour ses sorties secrètes, se déplaçant en passager de scooter comme le plus beauf des maris volages n'oserait le faire.
Les français s'en foutent, moi pas.
C'est indigne, c'est bas, c'est un comportement qui rabaisse dans un cul de basse-fosse la fonction présidentielle.
Comment pourrait-il être pris au sérieux? Je comprenais les escapades très discrètes de certains de ses prédécesseurs ou les présidents de la troisième. Je ne parle pas de Mitterrand, qui était encore pire que le nôtre, et le prendre en modèle est d'une connerie sans nom.
Au moins madame Danielle Mitterrand portait le nom de son mari et ne risquait pas d'être mise à la porte de l'Elysée.
Alors, que deviendra Valérie Trieirweiler?
Jamais, de ma vie, je n'aurais osé faire subir à une femme l'humiliation qu'elle doit ressentir en ce moment. Elle a sacrifié sa carrière et s'est engagée sans hésiter aux côtés de l'homme qu'elle croyait aimer.
Peut-être croyait-elle que lui, finirait par l'épouser.
Elle se retrouve, bien malgré elle, la femme bafouée par excellence.
Du jour au lendemain...
Mais je le soupçonne d'être comme tant d'autres hommes infidèles: menteur, lâche, et incapable de dire la vérité à une femme.
Préférant que le hasard se charge de la mettre devant le fait accompli ou espérant que ses magouilles resteraient ignorées.
Les histoires d'amour sont compliquées, je suis bien placé pour en témoigner, mais il faut raison garder et savoir séparer le devoir de la gaudriole.
Cet homme fait tout de travers, dans ses fonctions comme dans ses affaires privées, et restera dans les annales(sans jeu de mot) comme le plus impopulaire, le plus insignifiant et le plus faux-jeton de l'histoire de notre démocratie.
Car si nous étions une monarchie, les choses se dérouleraient autrement, bien sûr...Mais  heureusement, ce n'est pas le cas.
Comment va-t-il gérer ceci?  Il va à nouveau détourner l'attention, raconter des bobards que personne ne croira, mais pour moi, c'est le futur de #Valérie Trierweiler qui me fait du souci.
Ce qu'elle deviendra nous en apprendra plus sur la personnalité de François Hollande que tous les discours.
Ce n'est pas un gentleman, cela je le sais, mais nous verrons s'il est aussi dégueulasse que je le soupçonne.

8 janvier 2014

Modane

Modane,  aux portes de l'Italie, n'est pas une ville très jolie et sa population a baissé depuis les années 70.
Mais elle a eu une histoire mouvementée, et comme toute les villes-frontières, vit passer nombres d'immigrants et de militaires...Les forts, les usines ont fleuri, il y a des barrages hydro-électriques, des anciennes fabriques d'aluminium.
Surtout depuis le percement des tunnels ferroviaires et routiers du Fréjus par l'ingénieur Sommeiller, qui permet le passage des Alpes.
La ville a aussi investi dans le tourisme, créant la station valfréjus.
couleur accentuée pour les détails
Toute comme sa géologie et la dent que j'ai vue dans la montagne et qui témoigne des forces immenses qui sculptent et compressent la montagne.
La rue principale et unique
Mais les maisons colorées attestent malgré tout  du caractère enjoué de la population, la botte italienne est toute proche...
La gare
La maison penchée.
Partie intégrante du système fortifié de Modane, la maison penchée était un blockhaus de défense de l'entrée monumentale du tunnel ferroviaire du mont Cenis.
Construit en 1939 sur la poudrière bâtie en pierre et reliée par une galerie au tunnel ferroviaire, ce petit ouvrage de défense et d'observation défendait la nouvelle entrée du tunnel ferroviaire mise en service en 1881, la précédente s'était effondrée suite à des mouvements de terrain.
Il ne reste de cette entrée que la pierre sur laquelle est gravée la date 1881 qui ornait le fronton du tunnel.
Fin 1944, en se repliant, les troupes allemandes détruisaient systématiquement les ouvrages routiers et ferroviaires, et c'est ainsi qu'elles firent exploser deux wagons chargés d'explosifs placés dans le tunnel à proximité de l'entrée française.
La violence de l'explosion obstrua la galerie et pulvérisa la poudrière, seul le blockhaus construit en béton armé résista mais se trouva projeté à quelques dizaines de mètres de son emplacement initial.
Aujourd'hui, déjouant les lois de l'équilibre, plantée dans le sol et inclinée selon deux angles, la maison penchée est une attraction connue à l'échelle européenne (Lu sur la plaque de l'association du musée de la traversée des Alpes).

2 janvier 2014

Soirée parisienne

Une petite soirée parisienne pour commencer l'année, quoi de mieux? J'ai pris grand plaisir à aller voir une pièce de Pierre Palmade, "Le fils du comique", une histoire savoureuse à souhait, vaudeville comme je les aime, avec des répliques cinglantes et hilarantes, mais dont je vous laisse découvrir le thème dans le lien ci-contre.
La super maman  bricoleuse Emma de "Scènes de ménage" devient une meilleure amie inspecteur de police qui doit faire un enfant à Pierre, homosexuel  célèbre auteur de pièces...Mais tout ne se passe pas comme prévu, bien évidemment.
Après les flots de bile que je déverse à longueur d'année sur ce blog, et encore, je m'autocensure, il est temps pour moi, de temps à autre, de dire du bien d'autrui. Je le fais d'autant plus volontiers pour les acteurs de cette pièce que je vous invite à aller voir si elle passe près de chez vous...
Par exemple le 30 janvier à Morges, le 9 février à Caen, le 3 avril à Bordeaux, le 30 mai à Plougastel, ceci près des gens que je connais et que j'aime... En lisant la tournée, je crois voir mon programme de l'année!!!

Guillaume Clérice, Camille Cottin, Pierre Palmade,
 Anne-Elisabeth Blateau, Benjamin, Gauthier
Le quartier St-Georges, dans le 9ème arrondissement, est très sympa, c'est là, vers l'église Notre-Dame de Lorette, que l'on trouve les théâtres parmi les plus populaires.
C'est un plaisir d'y passer ses soirées pour y passer un bon moment, même si la rue Pigalle où j'ai trouvé un parking, n'a plus la vocation des plaisirs qu'autrefois elle prodiguait. Les femmes de petite vertu, comme l'on disait, arpentaient leur coin de trottoir, surveillées du coin de l’œil par leur mac, attablé dans l'un des nombreux bars enfumés de la rue.
C'était le fond de commerce des rues alentour, et les nombreux estaminets, maisons de jeux, hôtels de passe en faisaient la célébrité. Pigalle!!! Rien que de dire le nom donnait les motifs de la visite...
S'il avait su, ce sculpteur, contemporain et parrain de la fille de Diderot, que son nom serait plus mondialement connu pour ses péripatéticiennes* que pour ses œuvres dans la pierre.
J'ai le souvenir, étant jeune adolescent, d'avoir traversé les rues encore animées, le regard fixé sur mes chaussures, mais juste assez peu pour voir les jambes fuselées des filles, gainées dans des bas de nylon.
Je n'ai jamais eu autant de propositions que dans ces moments-là!
Mais pour rien au monde, je n'aurais franchi le pas. Voilà les pensées qui me traversaient l'esprit lorsque je mis à flâner de la rue Blanche à la rue des Martyrs, pour les nostalgiques...
Je suis né à Paris, comme mon père et ma mère, et j'ai un grand regret du Paname des années 60, et même si la pauvreté et la violence y régnaient, cela ressemblait à la France.
Maintenant, cela ne ressemble plus à rien, dans ses anciens quartiers populaires, qu'à la France coloniale, qu'à une ville mondiale. Avec des Ibis, des Carrefour Market, des Leader Price, et des souvenirs qui sont venus de la même ville que les touristes asiatiques.
Bon, je ne peux pas m'empêcher, faut que je râle encore!
Pourtant, j'étais bien parti, n'est-ce-pas?
Seulement, mes écrits suivent ma pensée, ma pensée évoque mes souvenirs et ceux-ci se rappellent de mes pas sur le bitume qui recouvre le pavé de mon enfance.
La nostalgie, ce n'est pas regretter de vieillir, c'est quand le présent est moins bon que l'ancien, quand la modernité tue l'âme, quand la jeunesse a perdu la mémoire des ses aïeux.
Et puis, je suis retourné, comme je l'aime, sur le pont Alexandre III, près du Grand Palais, nouveau temple dédié à la mode et aux nantis. J'y rencontre à chaque fois des gens éblouis par la beauté de la Tour Eiffel illuminée. Cette fois, c'est un Koweiti qui m'a demandé de le prendre en photo, ça le fait à chaque fois.
Puis à minuit, le couvre-feu, on éteint les lampadaires du pont pour n'y laisser que quelques ombres, et je suis rentré.

*Aristote, qui parlait et réfléchissait en marchant avec ses disciples, était un péripatéticien...

1 janvier 2014

Bonne année!

Bonne et heureuse année à tous!

Il y a seulement 100 ans, le monde croyait aux progrès de l'aviation, de la marine et des voitures automobiles. Les chemins de fer étendaient leurs voies de l"Afrique à l'Asie. Personne ne s'en doutait, mais l'humanité n'avait plus que 9 mois de paix relative à vivre et c'en serait fini des espoirs d'une génération entière...L'horreur et le chaos allaient déverser leurs lots de tragédies, et ceci  pour des peccadilles.
La différence entre nous et nos aînés, dont les quelques témoins encore de ce monde deviennent de plus en plus rares, c'est l'espoir. Pour nous, malheureusement et à tort, la perte de ce sentiment, pour eux l'utopie qui se confondait avec la définition du mot.
Je suis obligé de développer, n'est-ce-pas? Bien sûr...Essayons.
Ils sortaient de siècles de famines, de misères et d'exploitation. Des centaines de milliers d'immigrants étaient partis tenter leur chance aux Amériques et les récits de routes pavées d'or et de territoires richissimes traversaient les océans, poussant les plus désespérés vers des rivages qu'ils croyaient plus souriants. Beaucoup s'y sont cassé les reins et les dents, mais les plus coriaces y ont fait leur trou.
Près de nous, les allemands fourbissaient leurs armes, l'air de rien, augmentant de cent mille hommes par an les effectifs militaires. Les Balkans s'agitaient comme à leur habitude, les russes mouraient de faim et la cour du tsar croyait que ça allait s'arranger.
En Europe, on s'amusait, mais également on construisait des avions, des voitures, des trains, on avait des industries gigantesques et surtout du savoir-faire dans tous les domaines...
Je ne vais pas faire le détail, mais des centaines de brevets étaient déposés chaque mois, les inventeurs fourmillaient d'idées et on ne pouvait pas ne pas être optimiste. 
Les explorateurs découvraient des trésors géologiques et archéologiques. Le premier venu doué d'un peu de cran et d'audace pouvait espérer devenir quelqu'un dans n'importe quel domaine. 
Un certain Albert, tout jeune, commençait à réfléchir au bouleversement de l'univers. On pouvait croiser dans Paris, Vienne ou Londres des personnages hors du commun dans l'écriture, la peinture ou le journalisme. 
Le monde débordait de créativité et devenait orgueilleux. C'est ce qui allait causer sa perte.
Les ressentiments nationalistes depuis 1870 entre la France et la Prusse, les envies de conquête de divers pays sous prétexte de regroupement ethnique, les nouveaux partis politiques et anarchistes ont mis fin aux espoirs pacifiques, que peu connaissaient, de toute manière. 
A l'époque, personne n'avait connu de période prolongée de paix entre les différentes contrées européennes. Et quand ils n'étaient pas en guerre entre eux, ils partaient la faire dans leurs colonies, histoire de se mesurer dans d'autres paysages.
Le chômage n'était même pas dans le dictionnaire et personne ne s'était jamais posé la question de savoir s'il allait trouver du travail, seulement quel travail voulait-il faire...
Il y avait 875 millions de personnes en 1870 dans le monde, le double, 1,7 milliard en 1914.
Rien que ces exemples marquent toute la différence.
Qu'ont-ils de commun avec la situation actuelle? Pas grand-chose.
Depuis, nous avons appris à compter les morts, les vivants, les chômeurs, nous avons exploré les moindres recoins de cette planète, pompé jusqu'à la moelle les  ressources humaines, intellectuelles et surtout géologiques de l'homme et de la Terre.
Le travail virtuel a été inventé, car il ne s'agit plus seulement de produire un bien, mais dont la  manière de le vendre mobilise plus de personnes que sa fabrication.
Nous avons chaque jour peur de perdre le job qui paie les factures diverses et variées.
Et je dis qu'il est malheureux de perdre espoir?
C'était juste pour que vous finissiez ce texte avant la fin du monde...
Celui qui marche sur la tête, bien sûr!!!
J'ai beau me triturer la tête dans tous les sens, en regardant les exploits, les erreurs, les découvertes et les modifications de notre environnement en quelques décennies, je ne peux même pas imaginer comment va évoluer notre méthode d'existence dans le futur.
J'ai juste honte, et surtout j'ai peur pour nos enfants d'être une, si ce n'est la dernière, des générations à vivre sur une planète encore magnifique.
 J'aurais voulu pour eux qu'on parle de civilisation millénaire et remarquable quand on découvrirait les fossiles de notre passage.
Alors, à nouveau, cynique que je suis, je nous souhaite une bonne année 2014, elle ne peut qu'être meilleure, de toute manière, en bien des points, pour beaucoup d'entre nous.
Pour approfondir les mécanismes guerriers

Omaha beach, plage meurtrière

Parmi les plages du débarquement, Omaha, où ce sont les américains qui reçurent le privilège d'y débarquer, possèdent des falaises q...