13 avril 2013

Les pannes et les déboires...

... De la SNCF... Dans le genre incapables, veuillez lever le doigt, s'il vous plaît.
D'abord, la semaine avait mal commencé à Marseille, trois nuits de grève dans la semaine, il faudrait être fou pour aller ailleurs, crus-je entendre, puisque je travaille en relation avec eux.
Mais ce matin, j'avais le Marseille-Bordeaux de 10:15 à prendre et comme d'habitude, je voyage en première classe avec mes carte fréquence et grand voyageur. Et comme d'habitude, je monte dans un train dont le ménage n'a pas été fait, où il n'y a plus d'eau et dont les toilettes sont bouchées. Qu'attendent-ils pour revenir au bon vieux système qui ne se bouche jamais et qui permet de compter les traverses de chemin de fer?
Toute cette technologie importée de l'aéronautique n'a rien à faire ici, les dépressions utilisées pour l'évacuation n'ont rien à voir avec celles qu'on trouve à 10.000 mètres, où même un bronze XXL n'a qu'une brève espérance de vie sédentaire dans les tuyaux de vidange.
Pourtant, j'aime bien ces trains intercities, que je trouve plus confortables que les TGV, pour l'instant, car je les soupçonne, comme d'habitude, d'avoir des idées à la c..pour leurs nouveaux design.
Un aperçu m'en a été fourni en traversant le train à la recherche de toilettes en état de marche.
Des aires jeu pour les enfants, des compartiments sans porte, des sièges moins larges.
Hé!Ho! vous avez vu le prix des places?
Moi, je voudrais pouvoir choisir entre le wagon à bestiaux, le clubbing, le séminaire, le brain-storm, la vidéothèque, le jardin d'enfants et les places calmes et sereines  Parce pour le moment, c'est un melting-pot de tout ça.
J'allais oublier, le siège qui bouge tout seul, c'est nouveau, ça.
Mais je n'en avais pas fini avec mon train du jour, puisque pour le moment, nous avons 1:30 de retard, le Marseille-Bordeaux qui était parti à 8:18 est tombé en rideau, et nous avons récupéré les voyageurs à Béziers.
Ce qui fait que mon moyen de transport, habituellement assez dégarni en première, est bondé.
Et ce n'est pas le plateau-repas offert, que je ne suis pas allé chercher d'ailleurs, qui a déridé les passagers.
Mais vous l'avez remarqué déjà, en présence d'un mauvais élève, d'un enfant agité ou d'un collaborateur incompétent. En fait, on s'habitue à tout, même au pire.
Vous relativisez et ne vous mettez même plus en colère.
On s'habitue à tout, demandez à vos ancêtres,pardon, vos aînés, au bout de quelques jours de bombardements,  ils ne sursautaient même plus quand une bombe explosait dans le jardin du voisin...
Ça pourrait faire un autre sujet de réflexion, ça.
Comment on arrive à s'habituer à l'incompétence, à l'inculture, à la saleté, au je m'enfoutisme général, et  que malgré tout on n'arrive pas s'habituer à notre décrépitude et à notre baisse de pouvoir d'achat, ceci résultant de cela. CQFD.

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