14 avril 2012

Appel du 14 avril 2012....


Je vais vous expliquer…..
…. Pourquoi vous allez voter Nicolas Sarkozy.
Il y a ma famille, mes amis, et entre nous, on ne parle pas politique. Chacun pense ce qu’il veut et reste maître de son bulletin de vote.
Mais je connais ou devine la situation de chacun et personne dans ce panel ne rentre dans la catégorie des riches et des nantis. Tout le monde connaît la crise et chacun sait ce qu’est une fin de mois difficile. Une situation que j’ai bien connue moi aussi.
Et dans ce contexte, la tradition vote à gauche...Sauf moi. Je me dois d'essayer de changer ça.
 Je sais, pour l’avoir entendu, que beaucoup ne savent pas qui  choisir, entre l’actuel président et candidat et le peut-être futur qui a l’aval d’une bonne partie de la population, selon ces fameux sondages dont je parle plus haut.  Éphémères et aléatoires s’il en est.
Il suffit de voir combien de gens ont modifié leurs opinions en moins d’un mois pour s’apercevoir que l’attente est forte. Tout ceci pour un tribun volubile, vociférateur et utopiste.
Je vais encore me montrer désagréable envers certains, mais il faut savoir qu’aucun des candidats ne possède la clé du bonheur et les bonimenteurs ne feront pas de miracle.
Les écouter, leur donner du crédit alors que vous savez pertinemment que ce ne sont que balivernes ne vous fait pas honneur, un rêve n’a jamais remboursé un crédit.
Depuis 5 ans, il s’est produit une multitude de choses et parmi celles-ci, des drames et des mauvaises nouvelles. Mais il faut un équilibre, et il s’est  produit aussi des choses merveilleuses et agréables. La vie est un kaléidoscope d’événements, et il suffit d’un rien pour se retrouver d’un côté ou de l’autre de la barrière qui sépare la vie de la mort.
Ce préambule pour faire appréhender la situation actuelle.
Celle qui vous fait poser la question : « Est-ce que ça pourrait aller mieux ? Est-ce que le prochain président  pourra  nous procurer travail, stabilité, confort et joie de vivre?".
Personne ne peut le promettre, il peut juste tenter de le faire. Il y a trop d’impondérables pour affirmer de telles choses.
Cela, ce n’est pas à lui de le faire, c’est à vous. On se trompe de combat et on pose les questions à l’envers. La  question, c’est : "Est-ce que ça pourrait être pire, pourrais-je garder mon niveau de vie ?" somme toute assez confortable pour la plupart des gens.
Évidemment que ça pourrait être pire, bien pire, si on laisse à des apprentis sorciers les rênes du pouvoir. En ce moment, il faut une équipe au top, qui connait bien les dossiers.
Cette fameuse crise existe vraiment, on ne s’en aperçoit pas brutalement, mais les prix montent plus vite et plus souvent, pendant que les salaires stagnent. Ce n’est pas en pleurnichant qu’on s’en sort ou en écoutant des promesses qui ne pourront être tenues.
Les efforts commencent toujours par le bas.
Taxer les banques, les riches, c’est bien beau, mais comme ce sont eux justement qui ont les cordons de la bourse, ils ont toute latitude pour reprendre de la main gauche ce que donne la main droite.
N’oubliez pas que ce sont des employeurs aussi.
Attendre que l’argent tombe du ciel par le biais d’augmentations généreuses n’est pas une solution.
Il faut se remettre au boulot, devenir compétitif, utiliser notre savoir-faire et Dieu sait qu’il est grand.
Impossible de se remettre en selle sans ces objectifs.  Je vois chaque jour des gens qui sont payés, qui ont des rentrées d’argent sans que pour autant ils participent d’une quelconque façon à la richesse du pays. Faire le minimum sans se fatiguer est leur leitmotiv.
Ramenez ça à la taille d’un pays et vous obtenez une république bananière bientôt occupée par d’autres qui eux vont bosser et exploiter les ressources. Ils possèdent déjà un bon morceau de patrimoine.
En France, un logement, l’achat d’une maison, d’une voiture, tout se calcule en fonction des allocations familiales, des aides diverses et des réductions d’impôts circonstancielles.
 Rien en fonction du salaire seul.
Depuis Mitterrand, la distribution des subsides a été crescendo et on en a pris l’habitude. La politique des rapprochements familiaux a fait des dégâts considérables. Des milliers d’africains se sont retrouvés pères et maris du jour au lendemain, vingt ans plus tard, les fruits de leurs entrailles supposés envahissent le territoire avec une carte d’identité  française,  par le seul droit du sol.
Une connerie monumentale. La citoyenneté doit se mériter, être né quelque part est le fruit du hasard, cela ne donne en aucun cas le droit d’interagir avec la politique de son pays de naissance.
Il faut des années d’intégration et de TRAVAIL  pour pouvoir mériter de faire partie de notre nation de bâtisseurs, d’inventeurs, de savants et d’explorateurs.  Les seuls textes de loi qu’ils connaissent par cœur sont ceux concernant les allocations familiales.
Tout cela pour dire que la population d’une certaine origine étrangère augmente exponentiellement sans contrepartie sur l’intégration et l’enrichissement multiculturel qu’on serait en droit d’attendre.
Pour en revenir au sujet de mon article, la gauche continuera à faire plaisir à tout le monde, ceux qui croient tout ce qu’on dit, les crédules qui ont aussi une carte d’électeur. Il est fâcheux que ces méthodes de bonimenteur fonctionnent encore.
Mais ce qui est le plus malheureux, c’est la campagne implacable qui a été menée contre le président tout au long de son mandat.  De l’anti-sarkozisme à tout  prix, et il faut une bonne dose d’humanité et d’abnégation pour continuer à se sacrifier pour son pays dans ces conditions.
Dans ces circonstances, on vit pour un peuple, pour une terre, pas pour des individus dans leurs singularités. C’est dans cette optique de vision globale qu’il peut continuer à faire son travail.
Être président, ça se prépare, longtemps à l’avance, très longtemps. En étant un élu, d’abord, puis en exerçant des ministères qui aiguisent la fonction et apprennent le métier du pouvoir.
 Et quand on le devient, 5 années ne sont pas de trop pour  savoir appréhender de façon efficace la fonction présidentielle.
Il faut des épaules, un charisme, une énergie et surtout une expérience que ne possède pas le candidat socialiste.
Il est déjà épuisé après une année de campagne, dont le terme prend ici tout sous sens. Et  la présidence d'un conseil général corrézien n'est pas ce qui prépare le mieux à la gestion des affaires internationales, de la défense et la gouvernance d'une nation comme la nôtre.
S’il est élu, il ne sera pas en état de gérer avec toute l’efficacité voulue les affaires (urgentes) qui l’attendront. .Il devra déléguer à d’autres les affaires courantes, sans qu’il soit dit que la compétence et le professionnalisme nécessaires soient au rendez-vous.
N’oublions pas que, depuis Jospin, les choses ont changé, le monde aussi. Les gens  qu’il faudrait à la barre auront été remerciés, ceux qui les remplaceront viendront d’horizons bien éloignés des affaires de l’État.
Dans une moindre mesure, toutes proportions gardées, cela ressemblera à la purge de 1936 sous Staline, où des dizaines de généraux furent assassinés, laissant le pays à la merci des hordes nazies quelques années plus tard.
Pour toutes ces raisons, on ne va pas élire dans ce cas-là le meilleur, on va peut-être élire un homme par rejet d’un autre, ce qui est indigne d’une démocratie.
Quelles que soient les opinions que l’on a, et il est de notoriété publique que l’indécision est de mise, n’écoutez pas le chant des sirènes, écoutez la voix de la raison et de l’effort à faire.
Si on ne réagit pas de la bonne manière, la France aura son Parthénon à la Madeleine.
A vos bulletins, soyez lucides et soyez sincères.

Omaha beach, plage meurtrière

Parmi les plages du débarquement, Omaha, où ce sont les américains qui reçurent le privilège d'y débarquer, possèdent des falaises q...