2 mars 2012

Marseille la turbulente...

Cette nuit, j'avais préparé un réquisitoire virulent contre cette cité qu'on appelle phocéenne depuis 600 ans avant notre ère. Massalia fut fondée à cette époque par les Phocéens.
Je récupérerai ce document plus tard.
L'histoire très riche de cette ville privilégiée est passionnante et certainement plus riche que celle, contemporaine, dont je voulais narrer quelques exemples qui nous sont arrivés...
Ce devait être une vie agréable ici dans les siècles précédents, depuis plus de deux mille ans. Mais comme touts ses consœurs méditerranéennes, elle est épuisée de tant de sévices qu'on lui fait subir. Le sol, la mer, les ruines témoignent de la mauvaise gestion des ressources.
Seul le soleil continue à prodiguer les mêmes bienfaits, imperturbable à l'autre bout du ciel...
Il rend les gens désireux de se prélasser sous ses rayons, à venir résider dans la région pour profiter de la douceur du climat qu'il génère...
...à suivre...
Damned!! Je n'ai pas retrouvé mon document, mais je m'en rappelle quand même les grandes lignes...
Marseille et sa faune, on ne peut pas utiliser un autre terme pour une partie de la population qui exerce ses méfaits ici... Le cambriolage de notre train en fut le premier exemple lors de notre passage en décembre dernier, au cours duquel tout mon matériel photo fut dérobé, valeur approximative 3000€. L'assurance ne fonctionne pas pour ça et de toute façon, je ne suis pas assuré pour autant...J'avais donc dû refaire l'acquisition d' un canon EOS 7D, d'une série d'objectifs et d'accessoires divers puisque je devais faire mon tour au Cap Horn juste après. Ce sont les aléas de la vie, et j'ai perdu ou on m'a dérobé beaucoup de choses dans ma vie...Mais jamais je n'ai tout perdu par un cataclysme ou un désastre majeur. Et je suis toujours entier et en bonne santé, c'est déjà pas mal...
Ce qui n'empêche, le fait de voler du matériel, de dérober, d'acquérir de façon malhonnête un bien, me hérisse le poil, qui n'est pas très dru au demeurant, mais tout de même. J'ai bossé dur pour me payer ça, et ce genre de méthode est un art de vivre à Marseille..."Ah oui, mais tu étais à Marseille, tu aurais du te méfier."Voilà le genre de phrase qu'on entend. Marseille, sa Bonne Mère, ses voleurs, ses trafiquants, ses dockers en grève, ses règlements de compte, tout un univers...
Mais pour continuer avec le cambriolage, nous revenons ces jours et garons la machine au même endroit...Bon, je ne vais pas tenter le diable, rien de valeur personnel ne traine sur le train...Mais ils sont revenus tout de même. En douceur. Pas d'effraction, ils avaient les clés, trouvées je ne sais où, mais ils ont pris des mano-détendeurs pour chalumeau, ont utilisé des outils qu'ils ont rangé et ont refermé derrière eux...Merveilleux de délicatesse. Dans un endroit gardé, éclairé, avec des trains qui se garent souvent, je vois mal des roumains se comporter ainsi...
A Toulon, un peu plus tard, je surprends un quidam qui commençait à ouvrir mon sac à dos à un arrêt de bus, sans complexe, devant tout le monde...C'est quoi cette région merdique où on devient tellement fainéant que les seules valeurs sont celles du larcin et de l'escroquerie?
 La politesse, le respect, le travail sont des mots inconnus ici. Le seul souvenir que je garderai de cette cité en fin de compte, du moins le plus fort, c'est le sentiment de vigilance, être aux aguets, regarder partout, et se méfier de tout le monde. Tu parles d'une ambiance...

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Parmi les plages du débarquement, Omaha, où ce sont les américains qui reçurent le privilège d'y débarquer, possèdent des falaises q...