1 mars 2014

Liberté, démocratie, un leurre bien rodé.

Que veut-on nous faire croire?
Lorsque nos aïeux vivaient leur vie en ce bas-monde, ils n'avaient pas conscience, les pauvres, de détruire leur santé et leur environnement par leurs excès et leurs comportements égoïstes.
Ils buvaient , mangeaient, forniquaient, fumaient sans modération et ils devaient être bien malheureux. Ils se vautraient dans le stupre, se comportaient comme des inconscients.
Heureusement, la civilisation est passée par là, et de nouvelles règles régissent nos vies, sans lesquelles nous ne serions que des animaux, paraît-il.
Liberté, égalité, fraternité, entre autres, sont des concepts bien ancrés dans nos têtes et celles de nos contemporains.
Seulement, desquels parlons-nous?
Avons-nous la liberté de penser et d'agir comme nous le voulons vraiment ou sommes-nous guidés dans nos choix par le système qui prévaut dans le monde?
Nous subissons jour après jour les diktats de codes successifs qui nous imposent des milliers de règles de bonne conduite et de "penser-juste".
Notre vie est construite autour d'interdits dès notre plus jeune âge.
Je sais que le vie en communauté impose des codes de bonne conduite nécessaires à une bonne entente, mais ce sont des généralités normales comme le langage, la politesse et le respect d’autrui, qui d'ailleurs eux, disparaissent.
Je me suis mis à réfléchir ces derniers jours à cette multitude de barrières que nous rencontrons jour après jour.
Il nous est impossible de vivre autrement que selon certains critères, de nous nourrir et de nous habiller selon nos désirs et sans heurter les opinions de nombre de nos concitoyens.
Sans le vouloir, nous sommes devenus des clones, sans réelle distinction.
L'Europe, qui commence à devenir une entité sans âme et sans pitié, a transformé un continent en un patchwork incompréhensible de populations qui ont perdu leurs identité propres.
Je vois d'un côté des gens qui essaient de se créer un univers personnel par le travail et les économies, qui trient les déchets pour préserver la planète ou du moins leur bout d'univers.
Des taxes pour nous faire économiser les ressources, pour ne pas polluer, et d'autres pour avoir le droit de polluer.
De l'autre, je vois des centaines de milliers de véhicules qui roulent sans but la plupart du temps, pour des raisons qui n'intéressent que leurs conducteurs isolés dans leur potentiel cercueil d'acier, ainsi que des centrales à charbon qui s’ouvrent chaque jour en Chine et en Inde.
Nous sommes unis dans un océan de lois qui nous étranglent et nous exploitent.
Si à la rigueur, nous avions l'impression  que cela serait utile au plus grand nombre et à la postérité, je comprendrais le sacrifice...Mais là, franchement, où est l'avantage de nous interdire de plus en plus de choses?
Est-ce que notre civilisation va aller mieux? Va-t-on devenir de gentils citoyens respectueux et travailleurs?
Nos enfants naissent inquiets pour leur avenir. Ils savent que leur vie va être bien plus compliquée que la nôtre, et à moins d'être un sot, il faut leur donner raison.
On peut critiquer leur génération tant qu'on veut, les traiter de fainéants accros aux réseaux sociaux et à leur smartphone, ils n'ont rien demandé, ils sont nés pendant que nous inventions tous ces gadgets.
Eux comme nous, subissons les erreurs de nos aînés.
Depuis toujours.
Nous profitons aussi de leurs découvertes, mais malheureusement, il y en a aussi beaucoup dont je me serais volontiers passé.
La liste est trop longue pour en faire le détail, mais personnellement, je me serais bien vu quelques siècles plus tôt, quelques millénaires, voire même quelques millions d'années.
Difficile de trouver une période où les hommes pouvaient vivre en harmonie, sans préceptes nés d'une croyance imbécile, dictant des lois iniques et sectaires.
Que ce soit maintenant ou à la préhistoire, des hommes en ont gouverné d'autres, et leur ont dit de quelle façon il devaient vivre, qui ils devaient prier et respecter, et qui ils devaient payer pour vivre en paix.
Ma nature à moi, personnelle, me fait râler souvent, sourire parfois, mais j'ai du mal à trouver du bonheur dans ce que je vois.
A chaque fois que j'aperçois quelque chose de beau, quelqu'un de gentil, il y a toujours ma petite voix qui me demande combien de temps je pourrais profiter de ces instants privilégiés.
Toujours me revient ce film en tête, Soleil vert...

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