11 mars 2014

Les fourberies de l'Elysée

Rien n'y fait, rien ne change, les places à prendre sont trop alléchantes pour que l'on laisse le choix des urnes aux électeurs sans tenter de les influencer.
Sous ses airs de père l'indécis, le président semble parfaitement gérer les besognes de basse police de ses subordonnés.
Les affaires Buisson et Copé, puis dans la foulée les écoutes téléphoniques de l'ancien président me semblent arriver un peu trop à bon escient et au bon moment.
Deux semaines avant le premier tour élections municipales, ces pavés dans la mare jusque-là à peine agitée de la sphère politique font l'effet de typhons destructeurs.
Je ne suis pas un électeur crédule qui croit tout ce que nous sortent les hommes politiques en matière de recherche de bonheur de mes compatriotes. Ils ont le même objectif et presque la même méthode que moi et que j'utilise dans ma vie vis-à-vis de ma famille.
Il faut penser à son propre bonheur pour satisfaire celui des autres, c'est mon principe.
En général cela fonctionne, le bonheur se partage volontiers.
Mais en matière de politique, la recherche du bien-être prend beaucoup de temps et pour l'obtenir, elle oblige à sacrifier plutôt qu'à partager. La plupart des politiciens sont toujours à la recherche du Graal. Peu le trouvent.
Arrivés à un certain niveau de pouvoir, l'euphorie leur fait croire qu'ils sont supérieurs et que la "populace" ne jouit que d'un intellect limité.
Ils ont bien tort de croire ça, même si une part de vérité en découle.
Il suffit pour s'en convaincre de revenir en arrière et de voir qui a élu le président actuel.
Le miroir aux alouettes a parfaitement fonctionné et maintenant 75% des partisans de la gauche traditionnelle pleurent les espérances déçues, s'aperçoivent que la succession tant attendue est loin d'être à la hauteur des espérances.
Le gouvernement est faible quand il faut être énergique, plie à chaque soubresaut de l'opinion en sa défaveur.
Rien ni quiconque de ce qui compose l'effectif gouvernemental en matière de responsables n'est à la hauteur de la tâche.
Ayant souvent été la traîne et ne disposant pas de l'expérience nécessaire, ils sont plus habitués aux manœuvres de sous-traitant et de basse besogne.
Les résultats parleront d'eux-même, ainsi que les prochaines élections européennes.
Je méprise au plus haut point les incompétents qui arrivent à leur statut actuel seulement par la ruse et le mensonge.
Au pied du mur, on voit le maçon, ici la maison restera au stade de fondation ou de bicoque.

Omaha beach, plage meurtrière

Parmi les plages du débarquement, Omaha, où ce sont les américains qui reçurent le privilège d'y débarquer, possèdent des falaises q...