25 janvier 2014

Au-delà de la normalité, la couardise...

Le titre anglais est explicite
Loin de moi l'idée d'insister lourdement, mais le sujet m'inspire, pourtant je pensais en avoir fini avec les turpitudes de notre président pour passer enfin à autre chose de plus respectable, mais voilà qu'il remet de le l'huile sur le feu de mon indignation.
Lui qui aurait volontiers continué son petit manège cyclomotorisé nocturne pour y retrouver une femme mariée s'est vu privé de ses escapades par la publication du magazine "Closer", je ne l'apprends à personne en France.
Bon, tout le monde a son avis sur le statut de l'affaire, si cela relève du privé ou du public, mais toutes les femmes se sentent concernées par son attitude au mieux de goujat, au pire de salaud.
L'homme d'honneur dont je parlais il y a quelques jours et qui aurait pu exister encore jusqu'à aujourd'hui s'est évanoui définitivement avec le départ demain de Valérie Trierweiler pour l'Inde.
Sans aucun courage depuis son élection, il n'a pas été capable de faire régner l'ordre dans la cacophonie de ses ministres. Il évite les conflits et reporte aux calendes grecques les occasions de se faire respecter.
C'est bien beau d'envoyer des troupes en Afrique faire le sale boulot, mais n'importe quel imbécile est capable de faire la guerre par procuration, des générations de nobliaux va-t-en-guerre ont su le faire durant des siècles.
C'est bien plus difficile de regarder une femme en face et d'affronter sa fureur.
Et il s'en garde bien, dirait-on.
Le mariage n'est pas seulement une institution séculaire, c'est aussi une protection et un bouclier contre les dérives de l'âme humaine. C'est un contrat dans lequel un homme et une femme se jurent protection et fidélité, entraide et amour. Quand on aime, on s'engage devant les hommes à défaut de Dieu s'il on n'y croit pas, comme c'est son cas...
Entre les deux, c'était un contrat tacite, mais qui avait valeur d"écrit venant de la part d'un homme d'influence, un chef d'état.
Alors, maintenant, que vaut -elle, sa parole?
Je viens d'apprendre qu'il a contacté l'AFP pour officialiser la rupture, mis au pied du mur par le déplacement demain de maintenant l'ex-première dame.
Il ne fait quelque chose que contraint et forcé, en l’occurrence par média interposé, il est comme le mauvais payeur qui attend que l'huissier frappe à sa porte plutôt que de trouver une solution avant l'échéance.
On comprend mieux sa mine déconfite et le regard chargé de reproches du Pape lors de sa visite au Vatican...
Il demande une audience au Saint-Père alors qu'il est athée, vit dans le péché, trompe sa compagne, fait voter le mariage pour tous, et croit parler d'égal à égal avec un autre chef d’État?
On aurait dit un élève turbulent convoqué par le proviseur, plutôt...
Tout le monde est soulagé, on a viré l'insolente, la méthode était inattendue, forcée par le regard indiscret d'une presse qui vit de ce que la populace préfère, les ragots racoleurs sur la vie intime des "puissants"...Dans son cas, c'est peu flagrant.
Mais voilà, il croit que son honneur est sauf, car les Français, pense-t-il, en sont encore à la bienveillance depuis Felix Faure.
Mais s'il leur ment sur des sujets légers et futiles, qu'en serait-il des dossiers brûlants et vitaux de la vie de tous les jours? Du chômage, des impôts, du futur de nos enfants? Rien de bon ne peut en sortir.
Alors bonne chance, monsieur le Président, car à bien faire de cette manière, vous êtes le meilleur atout du retour du Nicolas Sarkozy, le meilleur chef de campagne  n'y aurait pas songé.

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