15 novembre 2013

Ah! L'histoire! Eternel recommencement.

Il me semble que des évènements tels que ceux que nous connaissons se sont déjà produits à différentes périodes, au fil des siècles, sous des formes à peine différentes. Avec des variables dues aux progrès de la science, mais qui dans le fond, relèvent toujours des déviances de l'âme humaine.
Une période difficile, des évènements climatiques ou des mauvaises conditions de vie exaspèrent la population. Nous supportons beaucoup de choses, mais nous aimons savoir que quelqu'un, au-dessus de nous, mène la barque en sécurité et qu'un jour, les choses s'arrangeront.
Mais par-dessus tout, nous voulons un guide, un meneur, une personne ou un système dignes de confiance. Les conditions peuvent être difficiles, comme lorsqu'une guerre éclate, et le passé a démontré que la population est capable de beaucoup de sacrifices pour son pays et ses habitants.
Mais il faut que l'union sacrée existe, que le sentiment de faire partie d'une nation solidaire et équitable soit fort.
Où les ressortissants de cette nation aient le même objectif pour le futur, la même conception de l'existence, la même vision que leurs concitoyens de la cohabitation sur son sol.
Et surtout que leurs dirigeants également s'entendent sur tous ces points. Et qu'ils sachent transmettre ces valeurs.
Mais voilà! Tout ce que je viens d'énumérer, de citer et d'espérer, tout cela ne relève que du domaine de l'utopie.
Rien ne correspond à la réalité.
Ni les buts communs, ni la manière de vivre en France, ni la cohabitition de cultures séculairement opposées.
Une guerre contre nos anciens ennemis est totalement inimaginable, mais par contre, une guerre interne, entre les diverses populations n'est pas à écarter. Une "révolution"que je mets entre parenthèses, car l'éthymologie est inadaptée, ne serait par contre, pas à balayer d'un revers de manche.
Tout comme une classe est turbulente parce que le professeur manque d'autorité, comme des parents baissent les bras parce qu'ils ont trop laissé la bride sur le cou de leur progéniture, le président français, avec ses hésitations et ses reculades, va voir se fomenter des mouvements de protestation de toutes parts et de tous bords.
Chacun, dans son coin, qui ruminait en silence, subissait des contraintes, mais faisait son devoir de citoyen malgré tout, va se dire qu'il n'a qu'à protester pour se voir attribuer des facilités, des faveurs ou des bienfaits par l'état-providence.
Telle la rumeur, la colère et le tumulte sont des entités propres qui enflent et prennent de l'ampleur par la faveur des réseaux sociaux, toile immense qui échappe dorénavant à tout contrôle.
Les voyous et les casseurs les utilisent, les nations et les gouvernements bien plus encore.
Et ce sera par ce biais que nous verrons venir l'apocalypse ou le salut!
Une phrase sur Twitter, une photo sur Facebook, l'une ou l'autre relayée par milliers, peut soit émouvoir, soit pulvériser une carrière, ou provoquer l'ire générale par son caractère tendancieux, la réponse est immédiate.
Ces derniers jours ont été marqués par les allusions au racisme, les incitations à la haine, largement relayées par tous les médias, parfois au détriment d'évènements bien plus dramatiques.
Je le sens, la colère gronde, mais pas celle qui est salutaire et qui mènera à la résolution des problèmes du pays.
Elle va grandir jusqu'à des excès déplorables et irréversibles, malheureusement.
Le sort en est jeté, et l'avenir nous le dira.
Cela fait partie de l'histoire du monde.
Elle se répètera tant que les hommes ne regarderont pas derrière eux pour apprendre du passé..

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