1 août 2013

Cathédrale de Nantes

J'ai pour habitude en me promenant de m'arrêter là où j'aime, même sur le chemin du retour. La cathédrale St-Pierre et St-Paul de Nantes a une importance particulière pour moi, des souvenirs y sont associés, et je ne  manque pas d'aller saluer les saints qui y vadrouillent encore certainement. Un ou deux cierges pour faire un souhait et de l'admiration pour celles et ceux qui participèrent à sa construction et sa rénovation.
Toutes les cathédrales me font réfléchir.
Tous ces édifices construits pour un Dieu (ou plusieurs) me fascinent. Les hommes ne se construisent pas des temples pour y habiter, sauf les mégalomanes, mais pour une entité réelle ou supposée, ils déplacent des montagnes.
Les plus grandes constructions sont dédiées à des Dieux. Il est légitime de se demander comment on peut créer de telles merveilles sur des convictions sans preuves, sur des croyances en général sans retour.
Mais chacun a remarqué qu'en cas de crise, celles-ci reprennent vie. Je ne parle pas de la crise normale, c'est-à-dire la vie quotidienne, mais de grands malheurs, de ceux que nos générations n'ont pas connu en dehors de drames personnels. Dans ces circonstances, la spiritualité revient à l'ordre du jour, les gens se tournent vers le Ciel.
Et c'était encore plus vrai lorsque les moyens de communication limitaient au village  les infos du jour et que les catastrophes mondiales ou européennes restaient lointaines et ignorées. Même une guerre mettait des jours avant d'être connue de tous.
Et encore...Lorsque je suis arrivé en Suisse en 2001, j'ai commencé à travailler sur un chantier de tunnel à Ferden, dans le Haut-Valais. Cette bourgade, ainsi que les trois qui se suivent dans la vallée, ne sont devenues accessibles par la route que dans le milieu du siècle, (je n'ai pas trouvé la confirmation) malgré le chemin de fer de 1906. Les habitants n'ont su qu'il y avait eu une guerre mondiale qu'en 1916. A mon avis, ils ne s'en portèrent pas plus mal...
Ce qu'on ne sait pas ne peut nuire. J'aime m'informer, connaître comment fonctionne tout ce que je vois, mais je me demande si la vie n'était pas plus "confortable" sans toutes ces connaissances.
Ce qu'on n'expliquait relevait du Divin, et il y avait tant de choses inexplicables.
Les seuls frustrés devaient être les scientifiques.
Maintenant, tout arrive à la vitesse de la lumière devant nos yeux, et tout est expliqué.
Nulle place pour le mystère, encore moins pour un Créateur.







Omaha beach, plage meurtrière

Parmi les plages du débarquement, Omaha, où ce sont les américains qui reçurent le privilège d'y débarquer, possèdent des falaises q...