25 février 2012

Provence, Alpes, Côte d'azur...Et politique.

La région PACA, pour parler "acronymement"...
Bon, vu l'heure, j'ai un humour au ras de pâquerettes, moi...
Je ne parle pas spécialement de ces jours en Provence depuis mon récit frigorifié , car il ne se passe rien de spécial.
Nous sommes toujours en Avignon, et comme j'ai déjà mis des photos et que je n'ai pas eu le temps d'en refaire de particulièrement intéressantes, je vais me contenter de narrer si je trouve l'inspiration...
J'alterne la Suisse le week-end et le sud la semaine avec un sentiment du même tonneau, d'alternance...
Je pourrais sauter sur l'occasion et profiter de ce que le vocabulaire et l'actualité m'inspirent en ce moment.
"Allez, pourquoi pas!", disait le commandant Charcot.
Alternance...Peut-être ce qui nous attend dans quelques semaines, après l'évènement de cette année électorale, quand les Français et les autres porteurs d'une carte d'identité nationale auront voté.
Certains le feront en leur âme et conscience, d'autres selon le vent et l'état de la mer, d'aucuns  écouteront les ragots de couloirs, mais j'aime à croire que la majorité réfléchira et agira en conséquence....
Je ne vais pas faire de propagande,(quoique, si je me relis) je vais juste faire un constat, et énoncer une évidence..
Qui, en France, dans l'état actuel des finances mondiales,  de cette fameuse crise qui n'épargne personne, est le mieux placé, préparé, et au fait des dossiers en cours ou qui vont devoir être gérés rapidement?
Certainement pas un président de conseil général, énarque d'accord, mais deuxième, voire troisième couteau il n'y a pas dix mois, qui ne connait des allées du pouvoir que les couloirs corréziens et de l'Assemblée...
Un homme qui manie l'humour et le sarcasme comme personne, mais ce n'est pas de cela dont nous avons besoin.
Je ne suis pas pour le changement, même quand tout n'a pas été parfait. Chaque personne, à chaque échelon, apprend surtout son métier sur le tas. Quand on a été ministre à plusieurs postes, on se forme, on analyse, on décrypte les codes du pouvoir, les aléas des évènements, et surtout on subit des attaques de tout bord qui forgent le caractère. Être politicien, c'est d'abord être un blindé de l’État, de façon à pouvoir faire son travail malgré les tirs croisés.
Une fois cette carapace forgée, on peut avancer et faire ce que la France exige.
Pourtant, c'est souvent injuste, comme boulot, je trouve....
Comment! On se casse la tête pour faire plaisir à tout le monde, pour trouver du boulot aux jeunes, de l'argent aux vieux, aux malades et aux démunis, d'empêcher le pays de se ruiner, de garder les industries, de rattraper les erreurs de certain(e)s, tout ça en bossant sans discontinuer et pour obtenir quoi? Des insultes, des caricatures, des quolibets...
Faut vraiment avoir la vocation pour faire ce job...Est-ce que l'exercice du pouvoir compense toutes ces vicissitudes? Est-ce que la liberté d'expression n'en fait pas un peu à son aise?
Faut-il être président pour se laisser traiter de la sorte?
N'importe quel citoyen lambda assignerait en diffamation pour moins que ça...
Être président, ce n'est pas seulement reporter les fautes qu'on fait sur ses ministres qu'on change tous les six mois, construire des opéras et des colonnes hideuses au Louvre, forniquer et faire élever le fruit de ses amours défendues aux frais de la princesse...
Être président, c'est avoir envie de voir sa patrie forte et belle. Se battre pour ça...
Mais je pense qu'il faut aussi savoir pardonner...Parce que les français ne se rendent pas compte du schéma global. C'est normal, on veut le bonheur pour soi et sa famille, et nous avons perdu le sens du sacrifice commun qui fait qu'une nation est forte ou faible.
Si nous pouvions retrouver cette qualité, alors nous accepterions les difficultés plus aisément, parce que nous saurions que cela paierait.
 Mais le temps est passé, la technologie nous submerge, et nous recevons tellement d'informations de partout qu'au lieu de nous rapprocher, nous nous isolons.
Nous étions une puissance de taille, nous périclitons. 
Nous savons qu'un enfant est mort à l'autre bout de la Terre, mais nous ne communiquons pas avec notre voisin. C'est une image connue, mais elle est parlante.
Il sera impossible de satisfaire tout le monde, on peut rendre le quotidien plus facile, ou moins difficile pour beaucoup. Mais il faut faire des efforts.
Après la seconde guerre mondiale, nos parents et grands-parents ont relevé leurs manches pour reconstruire, et ce, dans toute l'Europe.
Le plan Marshall les a aidé, mais ils n'ont pas abandonné leur pays pour demander l'asile je ne sais où. Ils ont rebâti, et se sont créé un univers où le boulot existait, mais aussi le repos, et le progrès aidant, cela a plutôt bien marché.
Si bien marché qu'on a oublié de créer autre chose que des loisirs et des manières d'être moins fatigués le soir...Et ce qui était construit était solide, alors pourquoi rebâtir aussi résistant?
On ne peut pas en vouloir aux générations qui ont suivi, elles profitent du progrès. Pourquoi râler après un ado qui joue sur son pc, sort en boîte et conduit des bolides, ce n'est pas lui qui les a inventé, on les lui a offert sur un plateau.
Le monde entier peut voir ce que l'argent procure en fait de loisirs et de voluptés, et peut accéder parfois sans rien faire aux mêmes avantages...Pourquoi se fatiguer?
Alors, avec ça, vouloir être président relève de la psychose!!!!
Mais surtout de compétences que le candidat socialiste ne possède certainement pas.
D'autant plus, que, au gouvernement, donc aux manettes de l’État, il nommerait des personnages qui n'ont pas vu l'ombre d'un ministère depuis 17 ans, c'est-à-dire que personne n'a le profil du poste.
De quoi et de qui a-t-on besoin, maintenant? Pas d'un gouvernement en stage de formation accélérée, certainement pas.
Alors si le PS gagne, il va y a voir des pleurs et des grincements de dents...
Et au bout du compte, ils devront tout de même prendre des mesures drastiques pour remettre le pays d’aplomb. CQFD.


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