2 décembre 2015

22%, le prix du sang...

Cette valeur correspond à l'augmentation de la cote de popularité du président de la République...
Tout comme après les attentats de Charlie-Hebdo, les Français évaluent le prix du sang versé en pourcentage de sympathie, quelle ironie !
Ce sont pourtant des professionnels de la sécurité qui lui disent quoi faire, que ce soit en matière de décisions militaires ou de mesures de sécurité qui sont prévues dans le cadre du plan Vigipirate. Elaboré il y a des années, ce dispositif fait plus la fortune de fabricants de barrières que de résultas réels. Je serais curieux de savoir ce qu'en pense le président.
A son habitude, il va se dire qu'enfin, le temps lui donne raison.
Mais ceci n'est qu'un leurre, car pendant qu'on parle de la climatologie, des attentats, des régionales et qu'on s'acharne sur le FN, le chômage reprend des valeurs inégalées. Mais on distribue des primes de Noël, on continue à acheter les votes des défavorisés.
A plusieurs reprises, ici même, j'ai mis en avant la versatilité des français, qui ne voient pas plus loin que le périmètre de leur espace vital pour évaluer leurs opinions.
En plus, ces personnes concernées ne sont pas celles qui se déplacent à une élection régionale, à peine une présidentielle.
Ou sont victimes, comme je l'ai vu et lu,  de malversations par procuration. Sous prétexte d'aider les personnes âgées ou à mobilité réduite(que ça m'énerve, ces termes édulcorés pour dire aveugles, paraplégiques, handicapés, sourds ou déficients mentaux), des gens malintentionnés s'arrangent pour obtenir les coordonnées de ces personnes et voter selon leur propres idées.
Pour en revenir au sujet de mon article, François Hollande se prend vraiment pour ce qu'il n'est pas,  et finit par croire ce qu'on entend à longueur de journée sur les ondes: à savoir qu'il est un chef de guerre.
Un chef de parti, tout au plus. Il a pris de l'assurance, c'est certain, son regard a changé et c'est quand même lui qui prend les décisions finales.
Mais après les évènements du 13 novembre, c'est un minimum que de prendre des mesures d'exception, de relever les critères de sécurité, et de prendre un ton ferme vis-à-vis des ennemis de la République.
Je ne m'inquiète pas outre-mesure de la popularité du président, au moins, il y a consensus dans le pays, nous sommes tous derrière lui face à l'adversité, c'est une évidence. Mais au-delà, rien n'a changé pour moi.
Il est toujours le toutou de Ségolène, qui elle, a réussi à toucher le jackpot.
Se faire nommer ministre de l'écologie , sachant la COP 21 à Paris pour être sûre de figurer en bonne place sur la photo des dirigeants de la Terre, en bleu pour bien ressortir, et au premier rang, devant les présidents les plus puissants, est une manoeuvre digne des grandes manipulatrices de l'Histoire.
Sa veste noire est au pressing...
Cette femme m'étonnera toujours, autant qu'elle m'énerve. Elle outrepasse largement ses prérogatives et se permet des largesses protocolaires qui ne devraient même pas être.  Serrer la main de présidents au nom du peuple français ou accueillir des personnages sur le perron de l'Elysée.
Jamais mariée au père de ses enfants, qui ne vaut pas mieux qu'elle à ce niveau, elle n'en mène pas moins la barque.
Moi aussi, je pense que notre pays est d'obédience chrétienne, catholique et qu'il faut être marié pour exercer des fonctions présidentielles. Montrer les valeurs de la famille et de l'union parentale.
Mais les bases de la culture française, de la langue ont échappé à notre président.
S'il est bien conseillé par les militaires, il l'est bien moins par les gardiens du temple, les académiciens et les historiens, et serait bien avisé en les consultant.
Allez, à dimanche prochain, qu'on voit si les 50% d'opinions favorables d'aujourd'hui ont  un effet sur le résultat des urnes.
Si moi, qui n'ai jamais, au grand jamais, apprécié Hollande, et ne risque pas d'être déçu, je me demande si ce sera le cas des présidents de région virés de leur siège au lendemain des élections.

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