28 juillet 2014

Douala, Cameroun

Arrivé en fin d'après-midi dans ce pays très francophone et dont une bonne proportion habite en France, je fus accueilli très amicalement. J'ai découvert un endroit plutôt à l'abandon, selon les critères européens, et dont le trajet de puis l'aéroport, qui a pris une bonne heure, m'a fait traverser des quartiers animés. Ceux-ci comportent multitudes de batiments en construction, mais abandonnés, comme si les promoteurs avaient surévalué les capacités des constructeurs ou sous-estimé les vols de matériaux, interdisant la finalisation du chantier.
Ou bien, arrivant au deuxième étage, on découvre avec étonnement que les fondations et les murs sont juste assez suffisants pour un rez-de-chaussée. Mais j'apprends que plus prosaïquement, l'argent fait défaut au cours du chantier dans beaucoup de cas.
Il me faut me réadapter à la mentalité africaine, celle-ci paraissant évoluer en fonction de l'habitat. soit local, soit européen.
Sans esprit critique aucun, vous me connaissez, je remarque que l'africain déambule assez volontiers dans son environnement, sans but précis et sans fonction particulière.
C'est assez flagrant dans l'hôtel où je me trouve, le nombre d'employés regardant la télé étant inversement proportionnel au nombre de clients.Il y a un garde de parking, des agents de surveillance, un superviseur par femme de chambre, deux employées à la réception, quatre serveurs au bar. Le Peninsula Plaza, établissement correct suivant les critères locaux, offre un service à la hauteur de mes craintes, mais je ne suis pas là pour me plaindre, juste pour prendre contact.
Pour information, on m'a demandé hier de me tenir prêt à 7-8:00, et il est pratiquement midi.
Je n'ai vu personne, et je ne peux même pas dire que je vais me promener en ville ou faire les boutiques, je suis dans la boue dès la sortie du parking. Autour de moi, des bicoques et des chantiers, une route très fréquentée par les motos , les camions, et parfois des 4x4 luxueux, comme quoi certains vivent bien ici.
Nous ne sommes pas au Sahel, au Yemen ou autre contrée frappée par la misère, les autochtones ont l'air en bonne santé, bien habillés et bien nourris. Ce qui étonne, c'est la vetusté des routes, des maisons et des bâtiments.
Mais j'attends déjà de sortir de cet hôtel, je n'ai encore rien vu du Cameroun!




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