22 octobre 2012

De la méthode de courtiser les foules...

Là, en ce moment, je ne sais plus trop où je suis, vu que je bouge plutôt fréquemment.
Je suis parti de Lausanne jeudi dernier en voiture pour Narbonne, et je suis reparti le lendemain en direction de Bordeaux, pensant continuer vers Le Mans dans la foulée...
Mais les les RTT de la Sncf ou certains de ses assimilés m'ayant bloqué dans la capitale aquitaine,  je suis donc rentré en avion à Genève et j'ai passé une partie du week-end à la maison.
D'où je suis reparti le dimanche après-midi pour continuer mes pérégrinations aériennes et ferroviaires...
Me voici donc, parti de Bordeaux, en route pour St-Pierre-des-Corps, escale obligée pour continuer vers Le Mans...
J'ai eu donc la chance de voir du pays, parcourant en moins d'une semaine, pratiquement 4000 km. Auxquels je rajouterai samedi les insignifiants 800 km du retour.
A part ça, quoi de neuf en France?
Je suis triste pour tous les journalistes politiques, en ce moment. Je me suis beaucoup intéressé aux élections, mais depuis que notre président Hollande a été nominé, j'ai du mal à commenter les faits et péripéties gouvernementales qui se produisent depuis lors.
Je constate que les français commencent à regretter leur bulletin de vote, et se demandent ce que fabrique donc ce gouvernement.
Mais j'ai beaucoup d'admiration pour tous ces professionnels de l'écriture, du reportage et des chroniques politiques, qui doivent chaque jour jour trouver du blé à moudre dans la prairie monotone du paysage français.
On se rattrape sur les plus actifs, les Valls, Duflot, Montebourg, et l'autre, là, la guyanaise...Ah oui! Taubira.
A mon avis, une des mesures les plus nocives que le gouvernement a prise, c'est de supprimer les avantages des heures supplémentaires, en l’occurrence, la non-imposition.
Ce sont des centaines d'euros annuels, probablement des milliers, que certains salariés perdront.
J'ai toujours été habitué à faire des heures supplémentaires, suivant mes besoins, mes possibilités et mes obligations.
Parfois, ça m'embêtait, mais la plupart du temps, je profitais du fruit de mon travail. J'aime finir mon ouvrage en cours, et souvent, c'était même une nécessité. Faire des chantiers avec des machines qui tournent en permanence ne laisse pas le choix. Il faut que ça marche. Pas question de laisser en vrac le matériel sous prétexte que c'est le jour de lessive(on me l'a fait!).
Encore maintenant, je ne peux me permettre de partir tant que tout n'est pas plié, rangé, bouclé. De toute façon, un horaire fixe ne peut pas être appliqué dans des centaines d'emplois. Autant ne pas faire de généralités, et laisser chaque corps de métier gérer ses horaires et ses revenus, ce serait tout bénéfice.
J'aime savoir que j'ai le choix des armes, que j'ai de la latitude à gérer mon rythme. C'est beaucoup plus efficace et productif.
Alors, pourquoi s'entêtent-ils à nous voir en congés?
Pour comprendre la position du gouvernement, il faut se remettre dans la situation des gens qui nous gouvernent à l'heure actuelle.
Fonctionnaires depuis le biberon, ils n'ont jamais créé d'entreprises autres que celles en communication, celles qu'il faut enfanter pour se faire connaître, jamais eu la crainte de perdre un emploi, et  ont suivi la formation du haut fonctionnaire de base éduqué dans la certitude de son bon droit, de faire partie de l'élite qui sait mieux que quiconque comment gérer la piétaille qui peuple la France.
Hypocrites et maîtres de la langue de bois, ils maîtrisent à la perfection la manipulation des masses de moins en moins laborieuses.
Il y a à mon avis trois grands courants dans la politique française, et afin de se faire porter par la foule, trois méthodes pour caresser les gens dans le sens du poil.
Je commence par Marine, elle m'inspire assez, qui met en avant le nationalisme, l'importance de nos valeurs de "français de souche", présents sur le territoire depuis au moins trois générations.
Elle s'attire les assentiments de gens pas toujours futés, et je pense que les idées qu'elle propage ne s'adressent pas forcément aux personnes qu'elle désire. Mais justement, ce comportement est tout à son honneur, ne s'abaissant pas à attirer des sympathies qu'elle risquerait de décevoir après coup.
La droite "traditionnelle", celle qui attire mon suffrage est plus subtile, et ne cherche pas stigmatiser une race , une religion, ou une couleur. Il faut juste avoir envie de construire un pays solide ensemble. Laissons à chacun sa chance, mais ne profitons pas du système pour se laisser porter et vivre en sangsue ou pique-assiette. Il suffit de comprendre comment fonctionne le reste du monde pour s'en persuader. Ce n'est pas le moment de faire des cadeaux, mais surtout pas d'empêcher les gens de travailler plus pour gagner plus.
Puis arrive le dernier grand courant, qui gère actuellement le pays ( seul verbe adapté pour la gouvernance actuelle, "règne" serait hors de propos).
Eux raclent les fonds de tiroir, les brocantes et les taudis. La dernière proposition de loi sur la nationalité en est la preuve.
Il était déjà facile d'obtenir la nationalité auparavant: il suffit de naître sur le territoire, Hallah et Dieu savent s'il est grand!
Passer une frontière en Guyane est un jeu d'enfant pour une brésilienne ou une surinamaise enceintes. Nous avons des territoires tout autour de la planète, avec des personnes qui ne parlent ni le français, ni n'en connaissent la moindre parcelle d'histoire. Et qui ont une carte d'identité et une carte d'électeur.
Nous en avons aussi en métropole, rassurez-vous! Pas besoin d'aller bien loin pour trouver ces personnages.
Je ne leur en veux pas, ce ne sont pas eux qui ont créé le système qui les ont naturalisés. Ils seraient bien naïfs de ne pas exploiter le filon.
Mais de cette manière, on obtient des voix, pas des travailleurs qui construisent une nation.
Il y a des décennies, ceux qui l'ont construite, cette entité nationale, qui sont venus de tous horizons, parce qu'on avait besoin de bras après la grande guerre, ne l'avaient même pas, cette nationalité. Leurs enfants, oui, et ils l'avaient méritée. Plus maintenant.
Alors, à racoler de cette manière, on se fait élire, mais par des gens qui veulent une part de gâteau dont ils n'ont même pas semé la graine qui fournit la farine.
Les gens qu'il faut séduire, ce sont les créateurs, les entrepreneurs, ceux qui se lèvent tôt et qui font tourner la machine. Tous les pays qui progressent l'ont compris. Pour cela, il faut aller plein est, vers l'Orient, là où justement le soleil se lève.
Personne là-bas ne se repose sur des acquis qui n'ont plus de sens. La vie est faite de travail et de labeur, pas de repos et de loisirs.
Ceux-ci se méritent.
Comment financer ses loisirs si on  ne travaille déjà pas assez pour vivre convenablement? En profitant des aides qu'offre généreusement le gouvernement? Ce n'est pas viable. Et malgré tout, c'est ce qui se passe.
Il est aisé de constater que ce sont les gens qui travaillent le plus qui sont le plus épanouis, ils ont  des objectifs, des  satisfactions, des défis à relever.
Il faut donner aux gens l'envie de travailler et de construire, pas de profiter d'un système à bout de souffle.
Voilà ce que m'inspire la gauche actuelle. Il y a au moins une chose qu'ils ne renient pas, et qui explique pourquoi ils n'ont jamais changé de nom de parti, contrairement aux UPF, RPR, UDF, et bientôt l'UDI de Borloo...
Le parti socialiste fait du social, il faut bien l'admettre...
Quant aux autres marginaux de la politique, Mélenchon, Poutou, etc... ce sont plutôt des trublions utopistes, des nostalgiques qui ont "le Capital" , "la théorie de la valeur" et le "Petit livre rouge" à leur chevet...(Karl Marx et Mao Zedong pour les étourdis).

"Christophe Colomb fut le premier socialiste, il ne savait pas où il allait, il ignorait où il se trouvait...Et tout ça aux frais du contribuable"
Winston Churchill

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