7 septembre 2014

Le péril du monde

Quand je parle de péril du monde, d'une manière générale, ce serait plutôt du risque venu de l'extérieur de l'Europe dont je devrais parler, et plus particulièrement du sud et de l'est.
Cela m'amène à quelques questionnements.
Doit-on en vouloir à ses origines? Est-ce que l'orientation que prend la vie de certains dépend de son aspect physique, de son lieu de naissance et de la capacité neuronale de son cerveau à comprendre les options qui s'offrent à lui?
A évaluer en quoi va consister son avenir dans son environnement quotidien.
Il est facile d'observer la maturité et l'envie de paix sociale chez les personnes nées dans un environnement calme et qui reçoivent une éducation saine, avec des principes de vie faits de tolérance, incluant la compréhension des choses qui l'entourent; qui savent dès le plus jeune âge expliquer les phénomènes simples qui parsèment leur quotidien, le jour, la nuit, le bien et le mal, le concret et le virtuel. Ceci sans y mêler une entité hypothétique qui serait responsable de l'univers et maître des choses.
Il est tout aussi évident de constater que celui qui est né dans une contrée comme celles que je visite parfois en Afrique ou en Asie n'a pas les mêmes chances au départ.
Celui qui naît en Europe dans une famille Rom ou une autre aux limites de la misère non plus. Si son niveau intellectuel et son aspect physique lui enlèvent en plus des points pour rester dans l'uniformité de ses coreligionnaires, nous obtiendrons quelqu'un qui aura une revanche à prendre sur le reste du monde.
Il sera prêt à écouter les fables qui lui promettent une place sur Terre ou dans les Cieux éternels.
La multiplication des moyens d'information et des réseaux sociaux ont aussi augmenté de manière significative les multiples mensonges sur l'Histoire, les faits, la religion.
Le manque crucial de culture générale apprise par des moyens officiels et avérés fait basculer bon nombre de ces jeunes gens incultes dans une spirale de violence et d'espoir de vie meilleure tout à fait illusoire.
Pour certains qui sont prêts à aller faire la guerre pour des raisons confuses, d'autres rêvent d'une universalité de l'Islam dans sa version la plus radicale, de celle qui permet de faire un retour en arrière de plusieurs siècles, à l'aune de l'Inquisition ou de la guerre de Cent ans.
Pour d'autres, il s'agira de trouver un moyen de voler et d'accaparer les biens d'autrui par des moyens radicaux et hors de proportion avec le résultat final. Et même dans cette recherche, alors qu'auparavant, les truands avaient un code d'honneur et respectaient l'adversaire, police ou concurrents, maintenant seule la démesure de la barbarie reste comme résultat final.
Beaucoup de nos nouveaux compatriotes(!), terme désuet dans le contexte actuel, (où donc trouverai-je un patriote  dans ces jeunes gens dont les grands-parents habitaient un autre continent, possédaient une culture non pas faite de l'histoire européenne, mais de conquêtes coloniales, de famines, d'esclavage et dans l''ignorance totale de la culture millénaire qui est la nôtre) n'ont absolument pas acquis, ni dans leur éducation, ni même dans leur mémoire collective, les lois et les usages que nous avons mis des siècles à expérimenter au fil des générations.
On ne naît pas européen par le sol, on n'arrive pas en France dans le ventre d'une femme qui a fui la barbarie et on ne devient pas français par le simple fait d'y avoir poussé le premier cri.
Ou plutôt si, on le devient, mais c'est regrettable et imbécile.
 Je suis pour l'apprentissage de la citoyenneté. Celle-ci ne doit pas être le fruit d'un concours de circonstance.
Les Etats-Unis l'ont bien compris et ce dès l'origine.
Je sais que ce n'est pas un modèle de réussite, mais dans le contexte que je cite, c'est le plus rapproché de mon propos.
Tous les américains parlent la même langue, ont le même but de vie, la même religion et forment une entité soudée.
Ils ont tous laissé leurs concepts originaux dans la patrie qu'ils ont abandonnée. Evidemment, les premiers colons ne pouvaient pas faire demi-tour, c'était un voyage sans espoir de retour. Nulle aide à attendre à l'arrivée. A part quelques particularités culinaires, vestimentaires et culturelles, ils se sont mis dans un moule commun qui a donné un état à peu près homogène, jusqu'à présent.
Evidemment, les différences sont visibles d'un état à l'autre, mais quand l'unité a besoin de se faire représenter, tout le monde répond présent.
Les informations qui nous parviennent du monde entier montrent qu'une menace réelle mais lâche approche.
Il ne s'agit pas d'uniformes bien différenciés alignés dans un champ, avec des combattants visibles, reconnaissables, ayant le courage de montrer dans quel camp ils se trouvent. Il s'agit de "combattants" masqués, sans signe distinctif qui permette de les reconnaître comme ennemi.
Dans les conventions de Genève, il est bien spécifié qu'un adversaire qui utilise des subterfuges pour se cacher aux yeux de l'ennemi tels que porter un uniforme qui n'appartient pas à son camp, peut être considéré comme espion et saboteur, et exécuté sans jugement. Il ne disposera en aucune façon du statut de prisonnier de guerre.
Depuis le Viet-Nam, les occidentaux ont appris à combattre avec des règles qui ne leur appartiennent pas, et je dois avouer que la guerre, par définition, n'en comporte pas.
Mais l'histoire a démontré que nous ne sommes pas des animaux, nous sommes pires, et il a fallu instaurer un minimum de règlements qui servaient surtout aux officiers et commandants. La chair à canon n'était pas concernée, non plus que la population d'un pays conquis.
Doit-on, pour la raison que les règles changent, nous comporter comme ces terroristes? Parfois oui, je le pense, mais sans ostentation, ni fanfare. Juste faire comprendre aux personnes concernées, que ce ne sera pas dans l'éblouissante explosion d'un kamikaze qu'ils rejoindront leur Dieu, mais plus probablement abandonné aux charognes au milieu du désert, les os brisés.
Depuis que la paix concerne l'Europe et les pays développés, la guerre, elle, s'est déplacée dans des contrées inconnues dont personne ne se rappelle le nom. Ils ont changé de toute façon quand ils ont retrouvé leur autonomie.
Après des années de colonialisme que je persiste à croire bénéfiques, ces populations ont cru pouvoir se débrouiller toutes seules comme des grandes.
Mais n'y arrivant pas, il fallut demander à Dieu quelle était la solution.
Et Celui-ci dit qu'il ne servait à rien de construire, il vaut mieux détruire ce que les autres possèdent.
C'est à partir de ce moment que tout a commencé.
Les pays européens avaient tout reconstruit après les deux guerres, se débrouillant entre eux, et avec l'aide de l'Amérique.
Eux ont tout saccagé sur leur sol, détruit l'économie qui existait, affamé les populations, et maintenant, espèrent profiter de la manne que représente les pays riches, eux qui n'ont jamais su faire la même chose, c'est -à-dire construire un pays de leurs propres mains.
On invente des lois soi-disant venus du Ciel pour asservir les femmes, les cacher et les humilier, on fait croire à une jeunesse désabusée et ignorante de l'histoire passée que la guerre est une bonne chose, qu'il faut faire le "jihad", terme d'un autre temps, dont la signification a été galvaudée.
 Même notre président vient se mêler de ça, alors qu'il est incapable de gérer la France.
Aider les USA à faire la guerre en Irak ne nous aidera pas, juste à attiser les foudres de quelques illuminés sur notre territoire.
Refuser de vendre des navires de guerre sous prétexte qu'ils peuvent aider à faire la guerre est d'une hypocrisie sans nom. Reproche-t-on à Lagardère où tombent les missiles qu'il fabrique?
Notre pays devient le reflet de la misère du monde, des conflits qui s'y jouent. Sur notre sol sont représentées toutes les nations qui ont perdu tout espoir chez eux.
Mais au lieu de venir participer à la reconstruction et participer aux progrès d'une société en pleine révolution culturelle, scientifique et technologique, ils profitent, ramènent leurs cultes et leurs coutumes et surtout leurs guerres.
J'ai un optimisme modéré quant à l'avenir de ce monde qui se prépare.
Comme je le disais dernièrement, la paix semble-t-il, est une chose qui relève de l'utopie.
Tant pis pour nous...

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