7 octobre 2013

Après l'hypocrisie, l'incompétence.

Comme promis, je me lance dans l'autre sujet qui fâche, le travail dominical, pour lequel on cherche encore de faux prétextes pour sauvegarder un jour de repos que nous avons déjà. Seulement, il est morcelé.
Les 35 heures, la généralisation des emplois à mi-temps laissent beaucoup de temps libre à des travailleurs qui n'en demandent pas tant. Du moins une bonne partie. Ils préféreraient travailler avec des horaires normaux plutôt que de faire des horaires du genre 9:00-12:00---17:00-20:00, comme cela arrive souvent dans les grandes surfaces. On va chercher des poux dans la tête à des employés qui sont ravis de gagner plus d'argent un jour férié.
Quelle est la valeur du dimanche maintenant? Ce n'est plus pour aller à la messe ni pour le gigot de belle-maman. Les grandes surfaces sont les nouveaux parcs d'attraction.
C'est lorsque les horaires ont commencé à diminuer, que le gouvernement de Mitterrand a décrété que travailler moins ferait baisser le chômage, qu'on a commencé à marcher sur la tête. Tous les autres pays se sont mis au boulot, sauf nous. Du moins officiellement.
Car les travailleurs ne sont pas fainéants, mais pour s'en sortir, on travaille au noir, on fait soi-même ce qu'on aurait fait faire par un professionnel auparavant.
Et les arnaques ont explosé par la même occasion. Quand les temps sont durs, la débrouille est de mise.
L’hypocrisie et l'incompétence est de croire que les français vont rester à bronzer le dimanche ou buller dans leur petit jardin à se demander comment ils vont pouvoir s'en sortir. Il y a des dizaines de milliers de personnes qui bossent jour et nuit chaque minute de chaque année. Et cela  va continuer, évidemment.
Alors, pondre des lois iniques et invraisemblables à l'opposé du fonctionnement du reste du monde, c'est de l'aveuglement, et surtout de la bêtise.
Je travaille moi-même largement au-dessus des 35 heures, que je fais allègrement régulièrement en moins de trois jours, souvent la nuit, parfois le dimanche.
C'est un choix de l'entreprise, c'est aussi le mien. C'est aussi un impératif de compétitivité, de disponibilité aussi. Il y a des métiers qu'on ne peut exercer que quand les usagers dorment ou sont en repos.
Ceux-là même qui interdisent aux gens de travailler le soir ou le dimanche siègent des nuits entières à l'assemblée, alors que ce n'est, à mon avis aucunement nécessaire.
Laissez-nous avoir le choix de travailler selon nos besoins et nos capacités, pas selon un barème général complètement fantaisiste.

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