C'est la première fois que je viens dans cette contrée sauvage, encore inexplicable au commun des mortels, où gens, habitations et véhicules semblent tous sortis d'un conte...J'ai été bercé toute ma jeunesse par les frasques de débutante de la princesse Caroline, nous avons le même âge; puis ensuite, par ses déboires et ses drames, ai fredonné "Comme un ouragan" avec la France entière lorsque la petite soeur Stéphanie poussa la chansonnette, ai appris bien en retard la tragédie qui frappa la Principauté en 1982 lorsque la Princesse Grâce se tua dans un accident d'automobile.
J'étais dans mes glaçons polaires à cette époque.
La Principauté a toujours représenté pour moi une énigme, un univers à
part fait de richesses, de princes et de princesses, d'or et de
diamants.
Un (tout) petit bout de France à l'extrémité sud-est,
presqu'en Italie, la famille princière s'appelle bien Grimaldi, c'est
loin d'avoir des consonances slaves
Son statut particulier
financier en fait une place forte des richesses de ce monde, et un
écrin de douceur pour les possesseurs desdites richesses.
Ce matin,, même pas au petit jour, j'ai déambulé dans la ville, au milieu des personnels de nettoyage et des policiers en vadrouille. Les hôtels commencent les mises en place, les lumières toujours fortement présentes reflètent dans les vitrines des joyaux magnifiques et des façades somptueuses, les véhicules garés devant les palaces laissent deviner l'aisance des leurs propriétaires..
Les travailleurs commencent à arriver, à toute vitesse, d'ailleurs, il y a énormément de motos et scooters, j'ai l'impression que les places sont chères ici...Comme tout, d'ailleurs.
A part l'inconscience des conducteurs, on a l'impression de se retrouver dans certains quartiers de Suisse allemande où l'argent, omniprésent, exerce son pouvoir. On fait attention instinctivement, à ne pas salir, et pour mon cas personnel, à admirer, et à imaginer l'intérieur de ces établissements. Mais voyez plutôt.
Je ne parle jamais travail, mais exceptionnellement, j'ai une pensée pour les malheureux employés de la gare de Monaco, qui chaque nuit, redonnent à ce lieu un visage resplendissant, en le lustrant et mettant en valeur ses marbres...Mais, voici qu'arrive la machine à poussières, la bête à étincelles qui vient tout enfumer et recouvrir d'une fine couche de dépôts la gare toute entière!
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