Accident à Sierre.

Je ne commente pas d'habitude les faits divers, mais celui-là est particulier.
Par le nombre et l'âge des victimes, d'abord, et par les circonstances, encore inconnues à ce jour, de cette tragédie. Et on ne peut plus parler de fait divers ici, il s'agit d'un évènement qui a brisé la vie de dizaines de personnes, perturbé grandement celle de centaines de sauveteurs, pompiers, dépanneurs, médecins et infirmiers(ières). Sans compter tous les anonymes apprenant cela au journal du soir.
Je connais bien ce tunnel, j'ai vécu à Sierre durant trois ans lorsque je participais à la construction du tunnel du Lötschberg, un peu plus loin en Valais; je le prenais presque chaque jour.
J'exprime ici toute ma sympathie aux familles belges qui vivent pour longtemps un drame atroce. Les belges aiment beaucoup la Suisse, ils viennent nombreux en Valais et les suisses le leur rendent bien.
Ils ont beaucoup de choses en commun, le chocolat, les septante et autres nonante, la petitesse de leur pays, leur politesse et leurs problèmes multilingues...
La Suisse et la ville de Sierre, connue pour son ensoleillement et son calme, ne méritent pas d'être associés à ce terrible accident, comme d'autres villes avant elles, Vierzy, Ermenonville, Beaune, Vaison-La-Romaine, et d'autres que je ne citerai pas...
Les tunnels helvétiques sont très sécurisés, bien éclairés, limités à 100km/h, qui sont respectés comme partout dans cette contrée où la population est très bien élevée.
J'aurais juste une remarque à propos de cet emplacement de secours qui se compose d'un parallélépipède à droite de la route.
Il y a une glissière de sécurité  pour éviter en principe de s"écraser dans le mur perpendiculaire, mais il a été bien dérisoire contre ce bus. Il serait judicieux, je pense, de modifier la paroi pour la rendre oblique.
Un obstacle sur lequel on glisserait...Comme les tunnels là-bas sont à sens unique, pas de risque d'être projetés en face et d'avoir un choc frontal....
Voilà mes sentiments sur cette terrible journée...Je reviendrai avec des nouvelles moins tristes, mais je tenais à m'associer à la douleur des parents, que chaque père ou mère ne préfère même pas imaginer.