La France et les français...Réflexion sur le meeting de Villepinte.

Mes obligations, ma localisation et ma disponibilité ne m'ont pas permis de participer au meeting de Villepinte, malheureusement. Comme le savent ceux qui me connaissent, je suis sarkozyste puisque c'est notre candidat, et sans conteste à mon avis, le meilleur. En  son for intérieur, cet homme doit être tendu comme un arc, au summum du stress, cette échéance est une des plus importantes de sa carrière.
Vaincre ou partir, redresser la France ou la regarder sombrer.
Lui aussi doit se dire comme De Gaulle que la France est mal habitée.
Aucune reconnaissance pour les efforts faits, aucun respect pour la personne, en cela nous sommes vraiment ingrats au-delà du permis.
Et comme girouettes, nous sommes également au top.
Comme tout un chacun, je suis l'évolution des sondages d'opinion qui nous montrent les changements de bord des électeurs.
Le plus flagrant, c'est bien sûr François Hollande, candidat de substitution, qui a gagné par défaut aux primaires, pour cause de défection du favori, DSK, lui-même pratiquement élu avant son arrestation...
Et on aurait mis au pouvoir un pervers, un banquier, un économiste, un homme richissime par alliance aux antipodes des soucis des français.
Le parti socialiste, depuis longtemps, n'a pas de personnage ayant la stature d'un homme d'état.
François Mitterrand, délaissé par l'opinion, a évincé Michel Rocard, favori des sondages en 1980. Élu en cours de rattrapage après son troisième essai.
Celui-là, maintenant, est là par hasard, pas parce qu'il est le meilleur, mais parce que c'est le moins pire, comme on dit.
J'ai déjà parlé de lui précédemment, je n'y reviendrai pas...
Marine Le Pen, quant à elle, a un charisme étonnant, une volonté et un professionnalisme sans faille.
Elle représente ce que les français de souche, hypocrites comme pas deux, pensent tout bas, mais qu'ils ne mettent en œuvre que dans les urnes lorsque par exemple son père se présenta.
Elle va à l'essentiel, a d'excellents idées, dont une que je me dois de signaler et qui m'interpelle chaque jour de travail:
-Arrêtons  de penser TGV, et réhabilitons ce qui existe déjà comme lignes de proximité. Je vois des centaines de kilomètres de voie partir en désuétude, alors que cela ferait des milliers d'emplois de proximité, repeuplerait les villages et diminuerait le flux de véhicules sur les routes .
Les gens ne sont pas si pressés que ça, quand même...Avant, on vivait moins longtemps et on voyageait des jours ou des semaines...
Je ne crois pas qu'il y aura un autre 22 avril 2002, mais l'idée pourrait faire son chemin....
François Bayrou, lui, est d'une constance à tout épreuve. Après la dissolution de son parti en 2007, on le croyait fini, retourné dans son exploitation du sud-ouest, prendre le temps de vivre...Et bien non, le revoilà, avec les mêmes idées qui marchent quand même, tel un normand indécis, pléonasme...Il était bien, pourtant avec Chirac, et plus tard, Juppé, comme premiers ministres...Au moins, maintenant,il est président de quelque chose... Les français l'aiment, ne l'aiment pas, il flotte...
Eva Joly, qui se cachait, si on veut, derrière ses lunettes rouges et qui les a enlevées. Ses conseillers communication ont dû lui expliquer que vouloir se démarquer de ses petits camarades par un ustensile est peut-être valable au lycée, mais pas en politique. Je la trouve déplacée dans le paysage français, écologique ou pas...Elle est venue de sa Norvège natale éradiquer sous sa toque de magistrate, la corruption, et maintenant nous apprendre à trier nos poubelles...C'est vrai qu'on ne savait rien faire avant elle...
Je passe sur l'épisode Nicolas Hulot qui a vu encore une fois la versatilité des électeurs à l’œuvre. Elle a été élue en deux temps trois mouvements, débarquée, parachutée en chute libre, devrais-je dire, dans le mouvement écolo...
Alors, une chose: C'est vrai que les pays du Nord sont des contrées bien gérées, que ce soit au niveau financier, environnemental, éducatif, professionnel. Eva se veut héritière de ces concepts. Mais d'un autre côté, elle vit en France depuis 1961, elle a largement eu le temps de prendre nos mauvaises habitudes.
Déjà, on peut constater dans ce qui précède que les électeurs sont prêts à changer d'avis facilement, souvent pour des raisons futiles...Ils oublient le principal et ne retiennent que l'éphémère ou le superflu.
Ce qui m'amène au plus significatif des candidats, Jean-Luc Mélenchon.
Le tribun hargneux et volubile a su faire sa place en tant qu'orateur hors pair, utilisant toutes les ficelles tissées avant lui par Schuman (Robert), Jaurès ou Malraux. Non par le contenu de ses propos, mais par sa gestuelle, sa vindicte et sa colère...
On ne devient pas un homme de premier plan en parlant posément, sagement. Il faut être en révolution contre l'ordre établi, promettre "du bruit et de la fureur".
Son discours est apprécié parce qu'il ressemble à celui d'un délégué CGT, et cela parle aux français, toujours enclins à se plaindre de ce qui existe, de ce qu'ils n'ont pas, de ce qu'ils pourraient avoir...
Il remet au goût du jour un communisme camouflé, qui n'ose pas avancer à découvert, mais c'est bien de cela qu'il s'agit.
Comme les français ne s'intéressent pas à l'histoire, pas étonnant qu'ils se fassent berner à chaque fois.
J'ai remarqué qu'il ne sert à rien de parler sagement à la plupart des gens, en leur expliquant les tenants et les aboutissants de la politique qu'on veut mener...Ce n'est pas ce qu'ils veulent entendre.
Ils veulent vivre mieux, mais en ne faisant rien de plus que ce qu'ils ont fait auparavant, et qui les a amené dans cette situation...Souvent, ce n'est pas de leur fait, mais ils peuvent eux, modifier leur propre situation en faisant un effort...
Je ne parle pas dans le vent, je suis très bien placé pour dire ça, ayant connu le pire dans ma vie et m'en étant sorti.
Je n'ai jamais fait grève, ni manifesté. Je changeais de boîte. S'il n'y avait rien dans ma région, je bougeais. Je suis maintenant sorti d'affaire, mais ce n'est pas par hasard.
J'ai toujours été à droite, même dans la m...
Quand on se retrouve dans la détresse , on ne change pas de convictions pour autant, on se dit qu'on s'y est mal pris...
Et on recommence...
Comme je disais dans un précédent post, notre président a été élu, il a fait ce qu'il a pu, mais se battre contre des institutions, des habitudes malsaines, des lobbies, et surtout des gens qui s'empressent de critiquer le moindre fait, d'oublier le respect dû à sa fonction, ne lui ont pas rendu les choses faciles.
Un exemple: la sécurité sociale, les allocations familiales...
On dit que c'est le meilleur système au monde...Fadaises!
De l'argent gaspillé qui fait la fortune des sociétés pharmaceutiques et des pharmaciens pour des gens qui sont gavés de médicaments et qui utilisent sans aucune retenue les services sociaux, les ordonnances et les urgences.
Mais qui pourrait tenter de réviser ce système se suiciderait politiquement...
Pareil pour les immigrés. Pas touche! On a fait venir sous prétexte de rassemblement familial des centaines de milliers d'africains ou mahgrébins, alors que c'était une ineptie, chacun savait que dans beaucoup de cas,c'était des faux frères, fils ou femmes qui venaient grossir le flot d'assistés.
Les enfants de ces derniersi naissent français alors que leurs ancêtres n'ont rien fait pour en mériter le statut.
Je ne parle évidemment pas de ceux qui ont versé leur sang pour la patrie, des années auparavant.
Exemple: à St-Laurent du Maroni, en Guyane, 60% des femmes qui accouchent viennent du Surinam voisin pour avoir droit aux allocations familiales, somme correspondant à 5 fois le salaire de leur mari, et qu'elles se déclarent femme seule. J'ai assisté personnellement à la file d'attente dès 3 heures du matin pour toucher les indemnités, puis repasser la frontière.
Je pourrais continuer longtemps sur les réformes à accomplir pour redresser les vrais droits des personnes.
Mais on va peut-être élire un président qui va à nouveau distribuer des sommes que nous n'avons pas.
La gauche est généreuse.
Mais ce n'est pas comme ça qu'on éduque les gens et fabrique de la richesse et du confort...
Pays d'accueil et d'assistés tu es, France, et tu le resteras tant que tu ne te réveilleras pas.