1 mai 2012

1er mai, fête du compte à rebours.

En ce jour où normalement, je devrais être au Trocadéro, je suis en balade entre Brive et Vierzon...C'est déjà bien que je me rappelle où je me trouve...
Voyez plutôt:
En une semaine, je suis allé de Castelnaudary à Lausanne en passant par Bordeaux, puis retour à Toulouse, Montauban, de nouveau en Suisse chez moi vendredi dans la nuit.
Dimanche matin, direction Paris, je repars le lundi pour Brive et aujourd'hui, je vais à Vierzon passer la nuit. Demain, me voici reparti à Rambouillet.
Je vais m'amuser à faire une carte de mes déplacements depuis le début de l'année, ça va ressembler à celle des candidats, à mon avis...
Ceci m'amène à une observation évidente, au fil de mes voyages et conversations. La France est un bien beau pays, les gens sont heureux, mais ne s'en rendent pas compte, aveuglés qu'ils sont par les œillères de leur propre échelle de valeur.
Se rendent-ils compte que tout ce qui fait le confort de leur existence est le fruit du travail de leurs aînés?
Trois rassemblements dans la capitale, avec des participants qui ont tous une carte d'électeur, une carte d'identité française, mais une vision de la future France tout à fait différente. De l'actuelle aussi, d'ailleurs.
Certains syndicats, toujours dans leurs espérances de France égalitaire, qui n'ont pas encore compris la chute du communisme et pensent, sous l'égide de Mélenchon le tribun, que tout est possible avec le drapeau rouge.
Qu'on peut gagner suffisamment d'argent rien qu'en faisant des manifestations et en réclamant des indemnités, sans contreparties?.
Si on prend des initiatives, qu'on veuille être patron, et qu'on réussisse, c'est qu'on passe de l'autre côté, avec notre nouveau pouvoir d'achat.
C'est quoi un syndicaliste? C'est un homme qui se bat contre le patronat, essayant d'améliorer les conditions de salaire et de travail de ses camarades , mais c'est aussi un râleur qui prend bien soin, avant de faire grève, de ne pas risquer de perdre son précieux emploi qu'il met tant de hargne à dénigrer.
Un gars comme j'en ai connu dans l'usine RVI de Blainville, travaillant à la chaîne depuis 20 ans, pas assez ambitieux pour monter en grade, et pas assez d'aplomb pour partir et chercher un emploi qui lui plaise.
Je sais que je fais fort en disant ces mots et que ce n'est pas si simple pour beaucoup de gens de quitter leur travail.
Que d'un autre côté, les patrons ne jouent pas le jeu, souvent, comme on peut le voir dans d'autres pays. Ils se contentent de payer leurs employés au tarif "syndical", et non pas en fonction de leurs possibilités et de leurs bénéfices. Voilà l'opinion que j'ai maintenant de ces gens, qui souvent, ont des emplois sûrs dans de grosses entreprises, ou des postes qui leur permettent en toute impunité de nuire à la quiétude de leurs compatriotes. Voire même de les empêcher de travailler eux-même, le comble!
Ceux-là veulent le changement pour eux -même, d'abord, pas pour leurs enfants qu'ils vont gravement mettre dans la mouise.
"L'oisiveté est mère de tous les vices", cette citation me vient à l'esprit.
Et que m'apprend-elle?
On travaille moins, on a du temps libre, et que fait-on quand on a rien pour s'occuper, on réfléchit à son sort, et on finit par croire qu'on est à plaindre.
Un homme débordé ne se plaint pas, il n'a pas le temps.
Le progrès, ce n'est pas de travailler moins, c'est de travailler mieux. Beaucoup de gens travaillent longtemps, ont de grosses journées, mais si le métier plaît et que le jeu en vaut la chandelle, quel est le problème?
Je veux que les gens aient le choix de leur vie.
Si certains privilégient la vie de famille, d'autres ne s'en satisfont pas et trouvent leur équilibre dans le travail. Pendant ce temps-là, des millions de travailleurs dans le monde bossent comme des tarés et rattrapent à grande vitesse notre (ancien)style de vie.
Ensuite, avec les milliers d'euros gagnés, ils viennent au zoo de France, admirer ce que les ancêtres de ces drôles de français savaient faire.
Bientôt, on va se retrouver dans le même état que les égyptiens à montrer aux touristes notre gloire passée, nos seules ressources venant de ce secteur...
A l'Opéra, Marine, elle, se rend bien compte du phénomène et a quelques bonnes réponses à l'état dans lequel nous nous trouverons. Pas tant que ça, mais en tout cas, rien à voir avec la politique molle et presque liquide de la gauche hollandienne.
Mais sa "haine" viscérale du pouvoir en place, apprise depuis des décennies auprès de son père, lui obscurcit l'esprit.
De leur côté, de mon côté aussi, les sympathisants du président, sommes plus lucides sur la situation exacte de notre pays.
Pourquoi y-a-t-il tant de travailleurs acharnés, d'ambitieux, de personnes aimant la culture et l'histoire?
A gauche aussi, il y a de tout ceci, mais la différence, c'est l'utopie, elle n'existe plus, elle est morte.
Nous savons lire les erreurs du passé, y réfléchir et tenter de ne pas les reproduire.
Mais la constante que je retrouve, c'est le travail, la tâche, le labeur, le moteur de toute satisfaction.
Nous sommes fiers du travail accompli, nous aimons profiter des choses que nous procure le fruit de notre labeur.
La meilleure façon de profiter de la vie, c'est de se la construire soi-même, pas en demandant à l’État de pourvoir à ses besoins.
Encore une fois, je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire, mais c'est quoi la vie, sinon un combat? Si tout le monde accepte cet état de fait et participe au bien commun, on sortira de l'impasse.
Quoiqu'il en soit, les deux choix qui se proposent à nous amèneront de toute manière les français à faire des sacrifices.
Par contre, la posologie sera différente.
Nicolas Sarkozy nous propose un plan que nous élaborons nous-même, qui nous permet de garder la main sur notre avenir.
Par contre, à ignorer l'évidence, ce sera dans les pleurs et les grincements de dents avec Hollande, d'ici un an ou deux, que nous aurons à faire face. Peut-être plus rapidement, selon le bon vouloir des vautours qui n’attendront que le moment de passer à table. Mais il y a un hic.
Si le président est réélu, le traitement sera vécu comme un échec, et quoiqu'il fasse, les critiques actuelles ne seront que berceuses d'enfants à côté de celles qui l'attendent.
Tous ses adversaires s'accorderont pour lui chercher noise et l'enfoncer. Parfois, je souhaiterais presque que Hollande passe pour prouver à tous ses sympathisants combien cet homme est incompétent Voir l'état des finances de la Corrèze.
Et s'il est battu, il aura beau jeu de dire que lui aurait mieux réussi.

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Parmi les plages du débarquement, Omaha, où ce sont les américains qui reçurent le privilège d'y débarquer, possèdent des falaises q...