Je lis ce matin dans les journaux les programmes de MM. Mélenchon et Hollande, pour redresser la France...Je ne parle même pas de Mr Poutou qui veut interdire les licenciements.
On croit rêver, on dirait que ces messieurs ne savent pas que les pays européens sont dans une crise majeure, que la plupart d'entre eux ont développé un remède de cheval pour redresser la barre, que les salaires ont baissé pour les fonctionnaires espagnols, que des coupes budgétaires drastiques ont été mises en œuvre un peu partout.
La France a réagi, par la volonté de son chef d'état et de son gouvernement.
Il faudra plusieurs années pour se remettre de cette crise et chacun doit faire sa part. La plupart des français ont gardé intact leur pouvoir d'achat, leurs salaires, leur maison ou leur voiture.
Il suffit de se promener dans n'importe que endroit de France pour s'apercevoir que nous ne sommes pas vraiment dans la misère.
Il y a trois millions de personnes qui vivent difficilement, mais dans toutes les démocraties, il y a des laissés pour compte, malheureusement. C'est un fait, la précarité ne disparaitra jamais. Quelle que soit la direction que les gouvernements prendront, des personnes n'y arrivent pas, soit par manque de moyens intellectuels, soit par raison de santé, par manque de qualification ou simplement parce que c'est plus facile de faire des enfants qu'on ne sait pas élever et de toucher les allocations.
Les seuls mendiants sont des roumains en bande organisée et de jeunes
paumés qui trouvent plus facile de poser une casquette sur le sol que
de prendre un outil et de construire.
La mendicité est le début de la fin, la perte de l'orgueil et de l'amour-propre, ceux-là même qui te font reprendre les rênes de ta vie. Il y a beaucoup de gens dont la vie est difficile, mais personne ne meurt de faim, personne ne gît seul au bord de la route.
Mais la plupart essaie de s'en sortir. C'est pour cela que je trouve
scandaleux de faire croire aux personnes crédules que l'argent est disponible, que tout le monde peut bien vivre, simplement, en habitant ce
pays.
Les maisons se construisent, les voitures se vendent, les gens voyagent et ne semblent pas affamés.
Mais cet état ne pourra durer avec la politique promise par la gauche, généreuse, comme je l'ai écrit il y a quelques temps.
Quelle est cette folie qui prend tous les français, pourtant économes par nature? Ne savez-vous pas compter? L'argent ne tombe pas du ciel, jamais.
Comment ces énergumènes trouveront ces sommes? Avez-vous oublié que si vous travaillez, c'est qu'il y a un employeur qui veut bien vous embaucher? Que cet employeur n'est pas un philanthrope qui prend des risques, investit et innove pour la gloire?
A entendre Mélenchon, on se croirait revenu à la préhistoire de la révolution bolchévique, prenons tout et redistribuons partout. Le communisme au sens propre, qui est une hérésie.
Il faut pour bien vivre, mériter son salaire, mériter sa santé, mériter sa vie.
Distribuer sans contrepartie est ce que sait le mieux faire la gauche dans son ensemble.
Rembourser à 100% tous les frais médicaux, y compris les lunettes et les dents, donner un smic à 1700€ par mois. Mais dans les six mois, tout le monde met la clé sous la porte et c'est la faillite de la France.
Quelles sont ces promesses intenables qui pourtant ne semblent étonner personne dans les 13,5% de la population sondée qui croit en Mélenchon.
Pourquoi êtes-vous si crédules devant des affirmations mensongères, des inepties qui vous feraient sauter au plafond, si par malheur votre banquier avait eu l'aplomb de vous proposer le même plan de financement?
Il faut reconstruire, reprendre la main sur nos industries, chasser les profiteurs, retrouver le sens des vraies valeurs...
Il y a quelques années, je prenais part à un forum et les conseils que je prodiguais se répétaient chaque semaine. J'avais l'impression que je ressassais encore et toujours les mêmes paroles.
Comme si personne ne lisait ce qui précédait, comme si ce qui était antérieur à sa propre personne n'était pas digne d'intérêt.
J'ai fini par me lasser et quitter les discussions. Et pourtant, il y avait encore du travail.
Hé bien, en fin de compte, tout le monde est pareil. Nul ne prend la peine de relire l'histoire, ne se penche sur les erreurs du passé.
Et pourtant, tout se qui se passe maintenant s'est déjà produit, que ce soit à l'échelle mondiale, européenne, ou personnelle.
Il y a eu de nombreuses crises, catastrophes dans notre histoire. Qu'avons-nous fait alors?
Je me trompe... Qu'ont fait nos ancêtres? Je parle de ceux qui se trouvaient en Europe, bien sûr.
Ils ont retroussé leurs manches et ont rebâti. Peu ont changé de pays pour fuir la misère. Ces derniers, de toute manière, ont dû recommencer tout ailleurs, ce qui revient au même, et sans aide du gouvernement local.
Ils se sont serré la ceinture jusqu'à la renaissance.
Alors, ne sommes-nous plus capables de faire honneur à nos aînés?
Le communisme est mort en 1989, il renaît de ses cendres 23 ans plus tard, une génération. Le temps suffisant pour oublier. Auparavant, c'était la période moyenne entre deux guerres majeures, révolutions ou autre gros mouvement social.Êtes-vous certains que nationaliser à nouveau les grosses entreprises, partager les richesses, limiter les gros salaires, réembaucher des milliers de fonctionnaires et encore d’autres mesures plus farfelues les unes que les autres remettra la France d'aplomb? Que nenni!
Cela ressemble furieusement à l'URSS, cette France-là...
Si vous croyez vraiment à ces fariboles jusqu'à l'urne, alors là, la France est fichue, Nicolas Sarkozy repartira et il pourra se dire qu'on a les emmerdements qu'on mérite...Avec beaucoup d'amertume.
Omaha beach, plage meurtrière
Parmi les plages du débarquement, Omaha, où ce sont les américains qui reçurent le privilège d'y débarquer, possèdent des falaises q...
-
Louvain la catholique Site de la ville. La région est déjà réputée au 9ème siècle mais, malgré sa situation favorable le long de la Dyle...
-
En visite rapide dans cette cité méconnue, proche de Paris, je suis allé voir le centre-ville. Je n'étais pas encore passé par ici, car...
-
Après mes mésaventures de l’aéroport de Buenos Aires, sans grande gravité, puis mon séjour à la lampe de poche au B&B de Bernie’...