Ces derniers jours, par hasard, je passe devant un vieux four bouteille de dix mètres de haut et devant lui, une sculpture étonnante.
Elle représentait une femme et son pot à la rivière, dotée d'un arrière-train gigantesque, mais dont les proportions restaient agréables à l’œil, contrairement à ce qu'on pourrait imaginer.
Je m'arrête et je pénètre dans un atelier de poterie, avec ses petits tours, une dizaine.
Nous voici accueillis, mon amie et moi, par un homme d'une soixantaine d'années, barbu et fortement sympathique, pourrais-je dire, tellement son sourire était avenant.
Nous apprécions et savourons cet instant rare de nos jours de la part d'une personne inconnue.
Il nous fait la visite de l'atelier, nous expliquant qu'il forme des personnes de tous âges à l'art de la poterie, nous présentant les œuvres de ses élèves.
Évidemment, la question que nous posons porte sur la femme à l'extérieur, et il explique que cela est venu par hasard, par petites touches et nous invite à rentrer dans une autre salle.
Et nous voici devant un autre four, désaffecté mais imposant, dont l'intérieur est vitrifié par la chaleur intense qui régnait là lors des cuissons-1200°C-.
Quelques œuvres sont là, magnifiques, dont je n'ai pu rendre grâce malheureusement, avec mon petit appareil photo.
J'en ai même ratées, mais je reviendrai avec un matériel digne de la qualité des objets que j'avais devant moi.
Source de vie |
Il s'appelle Alain Denis, au fait. Cliquez sur le lien pour contempler quelques œuvres originales