6 février 2014

À qui l'Europe est-elle profitable?

Vous avez entendu parler de  réformes Hartz IV, des accords transatlantiques, du libre-échange?
Ce sont des réformes et des actions permettant aux états membres de fonctionner entre eux de manière globale, d'uniformiser des coûts et des frais d'exploitation. De minimiser les travailleurs inactifs et de maintenir théoriquement un niveau de vie correct au niveau européen.
En ce moment, la réforme Hartz IV revient sur le devant de la scène, car Mr Hartz a été reçu à l'Elysée il y a quelques jours, et cela créée des frayeurs au sein des syndicats, des chômeurs et autres personnes en situation précaire. Et pas seulement, d'ailleurs.
Il faut savoir que le système imaginé  et mis en place dans sa première version en 2003 par cet ancien de WV est destiné à réduire drastiquement le nombre de chômeurs.
C'est un outil qui taille dans le vif du sujet, réductions du temps de prestations chômage, suspension en cas de refus de travail répété, allocations plafonnées, contrôle du niveau de vie et autres mesures radicales mais souvent nécessaires.
Ceci pour redonner de la motivation à l'embauche aux employeurs et une volonté aux travailleurs désabusés.
En France, ces mesures existent, mais à une autre échelle et nombre ne sont pas appliquées.
En lien, l'article à ce propos et les détails des prestations.

Je serais curieux de savoir ce que se sont dit les deux hommes lors de cet entretien. Aura-t-il le courage d'entreprendre les méthodes les plus impopulaires  mais qui ont des chances d'aboutir ou laissera-t-il passer l'occasion de tenir ses promesses?
En ce moment, le président prend des décisions curieuses, mais qui témoignent de son incapacité à les exécuter de son plein gré.
Il y a a eu Léonarda, l'écotaxe poids lourds, Valérie, et enfin la loi sur la famille, pour ne citer que les plus médiatisées. Tout lui  a été soufflé d'une manière ou d'une autre. Rien de ce qu'il entreprend ne fonctionne comme il le veut et ce n'est pas fini. Les municipales qui arrivent ne sont pas là pour le rassurer.
Alors, se lancer sur de nouvelles réformes sévères pour résorber le chômage alors que pour bien moins que ça, les français descendent dans la rue, ce serait pour lui un désastre supplémentaire, mais au point où il en est, il ne peut pas perdre grand-chose.
 Et justement, il peut soit continuer en se disant que de toute façon, une réélection future est pratiquement  utopique, ou aller dans le sens du poil des opinions électorales pour sauver les meubles aux municipales.
Tout cela reste franco-français et ne concerne pas l'Europe.
Les lois du travail mis en place pour l'Europe, les accords Schengen ne servent qu'à créer des conflits et du dumping salarial.
Alors, à quoi nous sert-elle? Je veux dire si l'on n'est pas une société multinationale, un agriculteur , un pêcheur avec des subventions et des quotas, ou un transporteur qui lui y a trouvé son compte, vu le nombre de poids lourds qui la sillonnent...
Les salaires sont  d'une valeur de 1 à 100, les produits de la vie quotidienne comme la nourriture, les boissons, les alcools et les cigarettes n'ont pas les mêmes taxes et les même prix.
La législation sur la santé, comme par exemple l'avortement ou les soins divers sont totalement indépendants.
Indice, il n'y a d'égalité que dans les produits de taille mondiale, comme la haute-technologie, les véhicules(pas toujours), les tablettes et smartphones où les prix sont identiques en France et en Allemagne, pas exemple.
Les espagnols viennent travailler en France pour les salaires, les français frontaliers vont dans les pays limitrophes pour les mêmes raisons, mais font le trajet inverse pour des biens de consommation et la santé.
Les pays à l'est viennent faire leurs courses dans nos poches et nos maisons, dans nos boutiques de luxe et nous construisons nos voitures chez eux.
Bientôt, les femmes espagnoles viendront se faire avorter par les médecins espagnols installés en France.
Les Hollandais, belges et anglais achètent les terrains de France.
Où se trouve l'uniformité dans l'ouverture de frontières?
Pendant ce temps-là, l'union européenne négocie à nouveau  un accord transatlantique, très discret, pour ouvrir ses frontières aux bovins et ovins américains et canadiens, dont on sait la qualité de l'élevage aux hormones de synthèse.
Il n'existe pas d'Europe utile pour la population, il n'existe que la mondialisation des entreprises et l'uniformité ne se trouvera que dans les profits de celles-ci.
Le libre-échange sera celui des investissements et des contrats, pas dans l'équité de niveau de vie des européens..

Demandez à n'importe quel européen de comparer les prix en monnaie locale avant l'Euro, et ceux pratiqués maintenant.
Après, vous calculez le taux d'inflation et vous ne posez plus la question sur l'origine de la crise.


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