27 février 2014

A la tienne, Darwin!

Sous prétexte d'humanité, nous sommes contraints de vivre avec un certain nombre de déchets de l'espèce humaine, à peine capables de respirer et de manger, mais surtout équipés pour se reproduire comme la plus insignifiante des bactéries.
Et comme il est interdit de ne pas être politiquement correct, même ce paragraphe est impubliable.
Il est interdit de penser que la sélection naturelle pour la vie a disparu .
C'est elle qui a permis de créer ce que nous sommes et de permettre à nos ancêtres de survivre.
Ce sont  les guerres et les épidémies qui ont fait un tri, épargnant les plus capables, les plus chanceux, les plus malins ou même, malheureusement,  les plus lâches, parfois, de perpétuer l'espèce.
Exactement comme les animaux et par extension tous les être vivants  depuis la nuit des temps.
Maintenant, grâce aux progrès de la médecine et des lois permettant de faire vivre les plus dépendants d'entre nous, nous périclitons l'espèce et ce qui nous différenciait naturellement auparavant est devenu interdit.
C'est mal, ce que je dis, n'est-ce-pas?
Il est défendu d'être logique, réaliste et pessimiste sur la nature humaine.
Nous devrions vivre unis et solidaires pour que notre civilisation ne meure pas prématurément, et tout ce que nous sommes capables de réaliser, c'est un profit immédiat et personnel, sans anticiper le moins du monde plus que quelques dizaines d'années.
Notre espérance de vie d'à peine un siècle, théorique, et les bouleversements qui se produisent durant un seul de cet intervalle, ne nous permet pas de visualiser, ne serait-ce que partiellement, le futur de nos descendants.
Maintenant, si je continue sur le thème de la sélection naturelle, peut-être est-ce notre destin que de laisser rapidement place à autre chose.
Les dinosaures, êtres de peu d'intelligence dans leur majorité, ont vécu 200 millions d'années sur une Terre en pleine croissance, et ont évolué dans leur diversité, pas dans leur facultés intellectuelles. Ils ont laissé la place contraints et forcés par un gros caillou venu du ciel, sinon, ils seraient encore là.
Nous n'aurons pas besoin d'un astéroïde ni d'un supervolcan pour détruire notre mode de vie, nous nous en chargerons nous-même, mais l'éventualité d'un phénomène externe n'est pas à négliger non plus.
Il est peu probable que nous parvenions à coloniser une autre planète dans les siècles à venir, Star Wars est une utopie, ne rêvons pas.
Peut-être ne serons-nous qu'un battement de paupières dans l'ère géologique, en fin de compte.
Un frémissement dans l'histoire de notre univers, et notre épopée où tant de destins heureux et malheureux ont fait battre des millions de cœurs, se retrouvera, par la puissance des courants tectoniques, enfouie dans les entrailles de la planète.

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