Il y a quantité de barrages qui régulent les eaux de ce fleuve, pour éviter que se reproduise la grande inondation de 1910.
Mais il faut bien que l'eau aille quelque part, et inonder la capitale pour épargner des champs et des villages n'est pas une solution.
Seulement, j'ai moi-même remarqué, et cela a été souligné lors de la dernière grosse tempête, que nombre d'habitations sont en zone inondable. Il faut privilégier les habitations anciennes pour éviter ce genre de mésaventures, et surtout celles qui sont en hauteur, car même les batisses en plaine souffrent maintenant à cause des barrages dont je parlais plus haut.
On a tendance à construire partout où la place est libre, et on oublie que les catastrophes climatiques dues au réchauffement ne sont qu'à leurs prémices. Et encore, la France et l'Europe en général, ne sont pas particulièrement exposées, si l'on compare à d'autres lieux.
Pas de tsunamis, pas de tremblements de terre, pas d'ouragans et peu de tornades.
Mais les pluies et les changements climatiques ne vont pas nous épargner.
L'équilibre est menacé, et tout comme notre organisme ne peut survivre que dans une très petite plage de températures, la terre et son climat sont sur une corde raide.
Nous pouvons basculer d'une extrême à l'autre dans les régions tempérées.
Et pour revenir à ce qui concerne la métropole, voir cette carte qui montre bien le nombre important d'ouvrages protégeant la capitale et les environs.
Et cette autre carte qui indique les altitudes et les plaines alluviales des cours d'eau qui furent bien plus importants auparavant.
Il suffit de se promener dans la vallée du Rhône, par exemple, pour constater que le fleuve fut gigantesque, il y a quelques centaines de milliers d'années. Le lit majeur faisait plusieurs kilomètres de large.
Il faudra se consoler en remarquant sur cette carte que toutes les altitudes en-dessous de 80 mètres sont toutes des régions viticoles ou très fertiles. Les champs inondés aujourd'hui seront gorgés de sédiments, rincés des pesticides et donneront de belles récoltes.
Pour les autres, voici le lien sur le site du ministère de l'Ecologie.
Source : L'express |