Bon, oui, je ne me suis pas cassé la tête, cette année, je n'ai pas trouvé la photo magique.. |
Un joyeux Noël à tous, j'espère que les cadeaux ont été appréciés et que l’ambiance fut festive!
Quant à moi, ça a été, même si c'est loin d'être celui de mes rêves. J'aurais voulu le passer au soleil, je fus enneigé. J'aurais voulu le passer bien accompagné, je fus seul.
Mais ce n'est ni la première, ni la dernière fois que je fais ce genre de festivités d'une façon particulière.
L'humour est la meilleure des thérapies, dit-on, et je dois aller chercher dans la mémoire de ma vie pour trouver un bon exemple à partager, un Noël digne de ce nom.
Ben zut, y'en a pas! Va falloir que j'invente....
Non, je plaisante, j'ai vécu des fêtes de fin d'année sympas, en famille, avec des amis ou même des collègues au boulot en creusant un tunnel en Suisse. Je les ai vécues emmitouflé, dans une caverne creusée dans la calotte antarctique ou en maillot de bain au soleil de Nouméa. En banlieue parisienne ou sur les Champs-Elysées, à New-York avec ma grand-mère de 95 ans et mon frère. A deux semaine près, je les passais au Cap Horn en 2011/2012.
Donc, autant considérer cette année comme une pause en attendant de trouver la prochaine idée originale, ou au moins inhabituelle pour moi.
Une qui serait originale, ce serait de passer un Noël avec mon épouse, situation qui m'a toujours été impossible de vivre, ayant toujours été légalement célibataire,
Ce qui me donne l'occasion de redire encore une fois qu'il ne faut jamais attendre d'être heureux pour profiter de l'instant présent, car chaque seconde qui passe ne se répétera jamais. J'ai été tellement persuadé que bien d'autres festivités futures seraient partagées entre moi et ma dulcinée que nous avions décidé de fêter séparément dans nos familles respectives le repas du réveillon, une dernière fois. Ensuite, rien ne nous séparerait jamais.
Mais il n'y a que la mort qui soit inéluctable, rien d'autre.
Les moments fantastiques et presque parfaits sont là pour nous persuader que la vie est belle et faire oublier qu'à la fin, c'est toujours pareil.
Alors, que doit-on faire?
Ruminer son malheur de ne pas finir sa vie dans le bonheur et la félicité, ou justement remercier le ciel pour ces quelques moments, si rares et si précieux?
À un certain âge, on se dit qu'un peu de printemps ensoleillé dans le cours de sa vie est une chose méritée, espérée avec tant d'ardeur depuis si longtemps. Que l'on n'est pas sur terre seulement pour perpétuer l'espèce envers et contre tout, tel un insecte basique, courant désespérément après l'évolution.
C'est difficile de survoler les sentiments humains, de se dire que des millions d'hommes et de femmes vivent exactement les mêmes tourments à l'instant même, et vont les gérer de manière totalement autonome et différente.
Bonne chance et bonnes fêtes aux autres, moi j'ai un peu de mal, mais tout le monde connaît, je ne vais pas faire un dessin. Ça aussi, au moins, c'est universel.