Quel drôle de titre, non?...Mais je vais vous narrer une anecdote à propos d'un habitant du jardin de ma maman, ou de la descendance de celui-ci parce que je l'ai toujours vu ici .
Tout commence dans l'orifice qui est dans le sol, à côté du portail d'entrée, et où se trouve le compteur d'eau.
Et un crapaud.
Je ne crois pas qu'il y ait eu des fuites, mais il y a toujours de la condensation sur les tuyaux et l'humidité de ceux-ci suffit certainement à son bonheur.
Ce petit amphibien y habite depuis les années 70, et comme nous n'y voyions pas d'inconvénients, nous le laissions là, ne l'apercevant que lorsque le préposé venait relever le compteur. Nous l'accompagnions pour ne pas qu'il l'écrase ou par inadvertance ou par méchanceté.
Il se passait parfois des années sans que j'y pense, puisque je suis parti par-delà les mers à plusieurs reprises, et quand je revenais et que les circonstances me le rappelaient, j'allais voir si monsieur se portait bien.
Bon, jusque là, rien d'exceptionnel, ce ne sont pas des pythons ou un alligator de banlieue.
Mais l'an dernier, ma mère a fait faire des travaux sur la conduite d'eau, qui arrive maintenant dans la maison, ce qui est plus pratique.
Ce qui fait que le soupirail a été condamné, et une plaque de béton recouvre le trou.
Fin de l'épisode crapaud ? Pas du tout... Nous sommes en 2013, et si je compte bien, cela fait quarante-trois ans que nous avons ce locataires très discret.
Ce dernier samedi, je faisais quelques travaux de jardinage dans le jardin, plus précisément du débroussaillage afin de dégager le terrain. Tout pousse et n'importe comment.
A côté de la grille, donc pas loin de l'ancien compteur, que vis-je tranquillement en train de somnoler dans les ronces et le lierre? Un crapaud... Impossible de ne pas faire le lien avec notre vieux compagnon.
Du coup, je regardais s'il y avait un accès vers la plaque de béton, mais je ne trouvais rien.
Mon agression envers la végétation laissait le terrain sans ombre protectrice et je me suis dit que j'allais lui trouver un endroit plus propice.
Le terrain de ma mère jouxte des petits bras de la Seine, à peu près inextricables tellement la végétation est dense et ici c'est très humide. Je me suis dit que l'endroit serait idéal pour le crapaud et qu'il allait refaire son univers dans cette simili-mangrove.
Je l'ai déplacé donc de quelques centaines de mètres et par-dessus un mur de deux mètres cinquante.
La surprise, c'est que le lendemain, quand je continuais mon petit ménage autour la maison, je retrouve mon sautillant locataire presque revenu près de son trou!
Je me demande encore comment il a retrouvé le chemin et surtout, surtout, comment il a sauté le mur...
J'ai d'étonnantes surprises avec les animaux ces-temps-ci!
L'araignée à bosses le mois dernier, le crapaud maintenant, que des bêtes charmantes et douées de capacités étonnantes.
Bon, comme je suis curieux, je viens de me renseigner, et les crapauds vivent 35 ans! Si ça se trouve, c'est le même depuis le début, et comme ils restent toujours à l'endroit où ils sont nés pour la reproduction, ceci explique cela. Ce n'est pas une exception, les crapauds sont bien sédentaires, et ils n'ont pas besoin d'une mare.
Bon, promis, je le laisse où il est, je ne vais pas l'obliger à refaire à nouveau un trekking !!!
19 août 2013
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