Venant de Lausanne, je me suis dit qu'un petit tour de la Suisse romande serait une bonne idée, et nous sommes partis, mon amie et moi, sous une pluie battante.
Comme d'habitude, en arrivant en Valais, le soleil était là.
Une pensée à Sierre, passant dans le tunnel, pour les enfants brutalement décédés en mars, dans cet horrible accident de car.
Tout de suite après, remontant leur parcours vers St-Luc, nous avons remonté le Val d'Anniviers.
Je voulais voir si le site de saut à l'élastique de Niouc existait toujours sous la forme que j'avais découvert il y a quelques années....
Et oui, il est là, plus moderne et toujours aussi impressionnant.
La pluie de la veille rendait les élastique inutilisables, donc pas de saut...Mais pas sûr du tout que je l'aurais fait, de toute façon....C'est complètement irrationnel, comme démarche.
L'instinct de survie est au maximum et tous les signaux d'alerte au rouge.
En continuant vers Zinal, les reines de la prairie étaient là, les vraies, les combattantes valaisannes, celles qui s’affrontent l'été en joutes violentes. Des sumotori des alpages, se faisant face dans un cercle dont elles tentent de s'éjecter à la force des cornes.
Pas dans leur compréhension de la vie moderne et des moyens d'exploiter les richesses de son pays, les infrastructures de ski, de randonnée sont au top niveau, et la région est superbe.
A l'endroit où je travaillais se trouvait un chantier très conséquent dont il ne subsiste rien, tout a été parfaitement réhabilité et remis en état....Il ne reste que l'entrée de la descenderie, discrète.
Devant, la gare de Goppenstein accueille les trains sur lesquels je vais embarquer.
Encore un lac. Après ceux de Neuchatel et Léman, voici le lac de Thoune...
Mais la journée tire à sa fin et il faut rentrer. Par Berne cette fois-ci, et l'autoroute que nous prenons ne mérite certainement pas que je lui consacre un article.