9 juin 2012

Niouc, Ferden, la Suisse, quoi...

J'ai pris quelques jours de vacances escortés d'une météo plutôt maussade mais très intéressants.
Venant de Lausanne, je me suis dit qu'un petit tour de la Suisse romande serait une bonne idée, et nous sommes partis, mon amie et moi, sous une pluie battante.
Comme d'habitude, en arrivant en Valais, le soleil était là.
Une pensée à Sierre, passant dans le tunnel, pour les enfants brutalement décédés en mars, dans cet horrible accident de car.
Tout de suite après, remontant leur parcours vers St-Luc, nous avons remonté le Val d'Anniviers.
Je voulais voir si le site de saut à l'élastique de Niouc existait toujours sous la forme que j'avais découvert il y a quelques années....
Et oui, il est là, plus moderne et toujours aussi impressionnant.






Une chute de 190 mètres vous attend... Du moins si vous faites le poids requis, sinon, c'est plus ou moins... Maintenant, deux élastiques de 40 mètres sont à disposition. Avant, un seul dont la charge nominale allait de 70 à 115kg.  Cela permet de ne pas faire sauter les gens avec un élastique trop dur, par exemple pour une femme. Son poids peu élevé ne suffit pas à le tendre suffisamment et le choc est trop violent.
La pluie de la veille rendait les élastique inutilisables, donc pas de saut...Mais pas sûr du tout que je l'aurais fait, de toute façon....C'est complètement irrationnel, comme démarche.
L'instinct de survie est au maximum et tous les signaux d'alerte au rouge.
En continuant vers Zinal, les reines de la prairie étaient là, les vraies, les combattantes valaisannes, celles qui s’affrontent l'été en joutes violentes. Des sumotori des alpages, se faisant face dans un cercle dont elles tentent de s'éjecter à la force des cornes.




Je suis retourné à Ferden, sur les lieux où, pendant que je participais au percement du tunnel du Lötschberg, j'ai découvert la Suisse profonde, et le Haut-Valais. Peuplé de gens authentiques, limite rustiques dans leur comportement.
Pas dans leur compréhension de la vie moderne et des moyens d'exploiter les richesses de son pays, les infrastructures de ski, de randonnée sont au top niveau, et la région est superbe.
A l'endroit où je travaillais se trouvait un chantier très conséquent dont il ne subsiste rien, tout  a été parfaitement réhabilité et remis en état....Il ne reste que l'entrée de la descenderie, discrète.
Devant, la gare de Goppenstein accueille les trains sur lesquels je vais embarquer.

Confortablement installés dans la voiture, sur notre wagon, nous traversons la montagne pour sortir dans le canton de Berne, à Kandersteg.
Encore un lac. Après ceux de Neuchatel et Léman, voici le lac de Thoune...
Mais la journée tire à sa fin et il faut rentrer. Par Berne cette fois-ci, et l'autoroute que nous prenons ne mérite certainement pas que je lui consacre un article.

Omaha beach, plage meurtrière

Parmi les plages du débarquement, Omaha, où ce sont les américains qui reçurent le privilège d'y débarquer, possèdent des falaises q...