"Au moment où, faisant fi de la vérité autant que de l’honneur et de l’intelligence politique, Mr Hollande parlait du « devoir de mémoire » devant l’assemblée d’un régime algérien miné par l’incapacité le népotisme et la corruption, la police de cet État interdisait une fois encore à Tizi-Ouzou avec la complicité de l’occultation médiatique, une manifestation de l’identité kabyle.
Car ce qui subsiste de l’ancien peuple d’Algérie est tout aussi interdit d’expression politique et culturelle par la domination arabe qu’est sans cesse réduit et persécuté dans la dhimmitude* celui des Égyptiens (« coptes ») dans leur pays jadis majoritairement chrétien.
Mr Hollande a fustigé sans restriction aucune, en une culpabilisation unilatérale de notre pays, 132 ans de présence française en Algérie. Sa conception de la « mémoire » est à l’évidence façonnée par la conjonction d’une idéologie de préférence systématique pour tout ce qui est antinational, d’une ignorance sans doute mais qui n’excuse rien et aussi de cette affligeante bêtise des politiciens contents d’eux qu’il ne faut jamais sous-estimer.
Mais face à ces propos, ceux qui aiment tout simplement la vérité, avant même l’amour de leur patrie, ont en effet un devoir de mémoire, un devoir de mémoire d’abord pour les victimes innombrables horriblement massacrées torturées, déportées, englouties par la barbarie des « libérateurs » de l’Algérie à la mode Bouteflika.
Ce devoir de mémoire doit reposer sur la connaissance des enchaînements de l’histoire avant et durant ces 132 ans qui ne furent certes pas, bien sûr, exempts d’erreurs tragiques et de mauvaises actions du fait de la politique française beaucoup plus que de celui des méfaits de certains individus comme il y en a plus ou moins toujours et partout.
Plus ou moins, car si les Européens s’étaient comportés en Algérie comme les Yankees en Amérique du nord, la population de l’Algérie en 1830 n’aurait pas été multipliée par quatre en 130 ans mais divisée par dix. Génocidée !
L’histoire de l’Algérie moderne a d’abord été façonnée par la conquête arabo-musulmane de l’Afrique du nord, chrétienne, juive ou encore animiste, au prix de millions de victimes et mit des siècles pour soumettre les populations des montagnes.
Sur cette domination arabo-islamique qui signifiait aussi celle de l’homme sur la femme, vint s’imposer la conquête ottomane avec son système de piraterie barbaresque et d’esclavagisme.
Le devoir de vérité implique de décrire la réalité et les chiffres des populations enlevées et vendues, des jeunes femmes peuplant les harems, des enfants mâles condamnés à devenir à leur tour des pirates ou des eunuques.
La conquête française mit fin à la domination turque, à une colonisation sans aucun effet bénéfique.
La colonisation française se développa certes non sans injustices et fautes politiques : celles du jacobinisme sous le second empire, celle du catastrophique décret Crémieux en faveur des seuls indigènes juifs, celles de Jules Ferry, celles de la continuité de l’aveuglement socialiste de Léon Blum à Guy Mollet et à François Mitterrand.
Mais enfin, malgré les errements politiques et individuels, quelle œuvre globalement magnifique au prix de tant et tant d’héroïsme, de sacrifices et aussi de générosité !
Non, l’histoire de l’Algérie française ne se résume pas à des rapports de domination ou aux injustices d’une crapulerie qui fut essentiellement celle de la politique anticléricale, affairiste radicale et socialiste sous couvert de grandiloquence humaniste d’inspiration maçonnique.
À son déni de vérité historique, Hollande a ajouté l’indécente injure faite à la mémoire des milliers de nos compatriotes de toutes confessions qui subirent les sorts les plus atroces que puissent perpétrer la cruauté de l’homme.
N’ayant pas un mot pour eux, il a réservé l’expression de son seul émoi mémoriel au cas d’une victime communiste et pro fellagha de nos parachutistes, soldats admirables missionnés par ses prédécesseurs socialistes dans une sale guerre d’éradication d’un terrorisme abominable.
Par cette indécente sélectivité minable, Mr Hollande a simultanément injurié la vérité, l’honneur de sa fonction et celui de la France. Et s’y ajoute l’immense bêtise d’un discours qui n’a fait que conforter la haine antifrançaise de ceux qui, imprégnés par un total travestissement de la vérité historique, s’estiment toujours plus en droit de faire payer la France et les Français.
On mesure ici combien ceux qui ont voté pour ce sinistre politicien acquis à toutes les subversions et toutes les inversions ont hélas porté au pouvoir le candidat de ceux dont le projet se résume dans les trois mots du livre de Mr Saïd Bouamama que poursuit l’AGRIF : « Nique la France ! » ."
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Cet article remet en place quelques vérités, je regrette seulement le phrasé un peu pédant et et enturbanné de formules ampoulées...Mais, comme d'habitude, le président et ses acolytes ont la mémoire courte, ils ont oublié les exactions commises par le ministre de l'intérieur en 1956, il s'appelait François Mitterrand.
Il a signé de sa main plus de 45 condamnations à mort. Voir ici.
Alors, si c'était au nom de l'ancien président qu'il s'excusait, il eût été judicieux qu'il le précisât.
* Dhimmitude: j'ai eu du mal à retrouver une définition correcte de ce mot qui vient de l'arabe « dhimmi ». celui-ci désignait les Juifs et les Chrétiens indigènes gouvernés et protégés par la loi islamique. Dans Wikipedia, la définition française a été supprimée, ne reste plus que la version anglaise.
La définition indique un néologisme qui peut signifier une attitude de concession, d'acceptation et d'apaisement vis-à-vis des exigences islamiques. Dans l'absolu, c'est accepte ou meurs.