7 décembre 2015

Bon, et maintenant ?

Au lendemain de la victoire écrasante du Front National, il serait temps de réagir dans le bon sens.
Tout d'abord, ce n'est pas l'extrême droite qui arrive au pouvoir, mais plus certainement un nouvel organigramme de la géographie politique française. Il a fallu des années pour que le sursaut apparaisse, mais il est à la hauteur des ressentiments de la population.
Je ne suis pas un politicien, mais moi aussi, je voyage beaucoup, et j'entends beaucoup également. Les gens parlent de tout et de rien dans leur vie quotidienne, mais surtout de leur environnement proche, de leurs revenus, de l'avenir de leurs enfants et des irrégularités qui parsèment leur existence.
Les seuls qui entendent cela et osent mettre un nom dessus, c'est le Front National. Le leitmotiv que j'entends (et que je partage) revient à l'afflux d'étrangers qui depuis trente ans sont arrivés en masse et ont profité du laxisme inexplicable des gouvernements successifs.
Le principe d'éthique, la peur d'être accusés de racisme nous empêche de savoir exactement combien d'africains, de maghrébins, de gens de l'est, doux euphémisme pour nommer les hordes de roumains venus piller nos chaumières, sont arrivés parmi nous, et ont obtenu pour la plupart, la nationalité.
Les plates excuses d'un gouvernement à propos de colonialisme ont attirés ces ressortissants des anciennes colonies à venir retirer les dividendes. Je ne parle pas des populations des Antilles qui font partie de la nation française depuis longtemps, mais de tous les autres, nigériens, maliens, et autres ressortissants francophones.
Je suis bien aise de savoir que la femme française a un taux de fécondité de 2,3 enfants, mais je serai encore plus à l'aise avec des vrais chiffres sur les origines comme toutes les nations proches de nous le font. Demandez à n'importe quel touriste américain, russe, brésilien ou chinois, s'ils ne sont pas stupéfaits quand ils arrivent à Paris. Eux aussi ont des populations d'origine étrangère, mais pas en telles proportions.
Attention, je ne suis pas contre l'immigration !!!
Depuis la nuit des temps, les peuplades et les civilisations se sont construites autour de ce mouvement des hommes.
Mais je ne veux pas d'une arrivée massive qui change la donne dans la culture des pays.
Quand nous sommes allés chercher, ou que nous avons demandé à des chinois, des polonais, des italiens ou des algériens de venir en France, c'est que nous avions besoin d'eux, et qu'eux avaient besoin de nous. Il s'agissait d'un échange. Les compétences n'ont pas de frontière, les tares, si.
Je ne veux pas d'incompétents sur notre sol.
Et que voit-on maintenant en France ? Des millions de désoeuvrés qui rôdent et qui profitent de la manne. Des amis étrangers étaient sidérés de voir les primes qui sont distribués sans contrepartie à qui le demande. L'oisiveté mise à l'honneur, c'est ce qu'il en ressort et qui semble être, aux yeux extérieurs, la marque de fabrique de la nation française.
C'est cela que j'entends.
Les politiques qui parlent aujourd'hui, nous disent qu'il comprennent notre colère, mais qu'il ne faut pas persister à aller en ce sens. Personnellement, je ne vote pas Front National, mais je n'en suis pas loin.
J'ai trouvé des satisfactions (pas toujours)dans les idées républicaines de Nicolas Sarkozy, et je suis persuadé qu'il n'y aurait pas eu cette débâcle s'il avait pu continuer cinq ans de plus. Mais la vindicte populaire de 2012 était si forte, si destructrice, que les électeurs ont préféré un bouffon inexpérimenté à un leader incontesté...
D'ailleurs, à l'heure où j'écris ces lignes, je n'ai pas entendu la voix de notre "chef de guerre", comme le répètent à l'envi les chaines de télévision. Sur ce sujet, d'ailleurs, se référer à mon dernier article, il exprime assez mon ressentiment à l'égard de ce qualificatif, tout à fait usurpé, à mon goût.
"Et maintenant", disais-je...
Je voudrais tellement avoir l'imagination d'un romancier, par exemple un Houellebecq optimiste, tiens, ça changerait. Je me mettrais à l'ouvrage et je concocterais une merveille d'histoire où les valeurs de la République seraient en chacun de nous, où les gens bien éduqués et travailleurs feraient de leur mieux pour améliorer leur passage sur terre et laisser à leurs descendants un endroit plus propre que celui qu'ils ont trouvé. Comme en Suisse, par exemple. Tout le monde devrait prendre exemple sur eux, mais il faut une discipline de fer, celle qu'on avait auparavant, quand notre pays ressemblait à une nation homogène.
La pluralité ne nous rassemble pas, elle nous divise. Quand des pans entiers de notre civilisation partent en morceaux, que des villes entières changent de couleur de peau et de religion, il ne peut y avoir de consensus. C'est cela qui est perçu dorénavant. Les personnes bien intégrées, qui font partie du paysage français ne sont pas concernées, car justement, elles se sont adaptées. Mais quand on nous demande à nous, de faire des efforts pour les accueillir, il n'en est pas question.
Dans certaines régions, vous ne pouvez pas construire une maison qui ne soit pas dans la culture locale, tuiles, ardoises, colombages et j'en passe...Et on voudrait y planter des mosquées... Pour ne pas froisser la population musulmane? Plus certainement par peur, voilà tout.
La peur est ce qui guide notre pays depuis des années. Personne ne dit vraiment ce qu'il pense, à part dans les urnes. Avec 40% des voix, il n'est plus tabou d'avoir voté FN, mais ce n'est pas si vieux.
Une partie des électeurs votaient à gauche par tradition, les enseignants, les notables, les écolos, mais pas vraiment par conviction.
A l'ENA, les étudiants reçoivent tous la même formation, et pourtant dans une même promotion, vous aurez souvent les opinions des parents desdits étudiants, qui eux, en fonction de leurs objectifs respectifs, calculeront leurs chances d'être un jour au pouvoir.
Le Front National ne faisait pas partie de l'échiquier, cela va changer.
Que se passera-t-il la semaine prochaine? Confortera-t-il son extraordinaire progression et sa popularité? Ou est-ce que les abstentionnistes feront la démarche de venir en aide à leurs élus, eux qui les réclament à cor et à cri.
Nous avons fait confiance à un homme qui représentait un vieux parti et qui a profondément déçu.
Peut-être qu'un jeune parti en pleine évolution aura plus de succès et ne sera pas victime des minorités anti-démocratiques, qui en sont encore à l'épouvantail que représentait le patriarche.
On verra bien, à dimanche...

2 décembre 2015

22%, le prix du sang...

Cette valeur correspond à l'augmentation de la cote de popularité du président de la République...
Tout comme après les attentats de Charlie-Hebdo, les Français évaluent le prix du sang versé en pourcentage de sympathie, quelle ironie !
Ce sont pourtant des professionnels de la sécurité qui lui disent quoi faire, que ce soit en matière de décisions militaires ou de mesures de sécurité qui sont prévues dans le cadre du plan Vigipirate. Elaboré il y a des années, ce dispositif fait plus la fortune de fabricants de barrières que de résultas réels. Je serais curieux de savoir ce qu'en pense le président.
A son habitude, il va se dire qu'enfin, le temps lui donne raison.
Mais ceci n'est qu'un leurre, car pendant qu'on parle de la climatologie, des attentats, des régionales et qu'on s'acharne sur le FN, le chômage reprend des valeurs inégalées. Mais on distribue des primes de Noël, on continue à acheter les votes des défavorisés.
A plusieurs reprises, ici même, j'ai mis en avant la versatilité des français, qui ne voient pas plus loin que le périmètre de leur espace vital pour évaluer leurs opinions.
En plus, ces personnes concernées ne sont pas celles qui se déplacent à une élection régionale, à peine une présidentielle.
Ou sont victimes, comme je l'ai vu et lu,  de malversations par procuration. Sous prétexte d'aider les personnes âgées ou à mobilité réduite(que ça m'énerve, ces termes édulcorés pour dire aveugles, paraplégiques, handicapés, sourds ou déficients mentaux), des gens malintentionnés s'arrangent pour obtenir les coordonnées de ces personnes et voter selon leur propres idées.
Pour en revenir au sujet de mon article, François Hollande se prend vraiment pour ce qu'il n'est pas,  et finit par croire ce qu'on entend à longueur de journée sur les ondes: à savoir qu'il est un chef de guerre.
Un chef de parti, tout au plus. Il a pris de l'assurance, c'est certain, son regard a changé et c'est quand même lui qui prend les décisions finales.
Mais après les évènements du 13 novembre, c'est un minimum que de prendre des mesures d'exception, de relever les critères de sécurité, et de prendre un ton ferme vis-à-vis des ennemis de la République.
Je ne m'inquiète pas outre-mesure de la popularité du président, au moins, il y a consensus dans le pays, nous sommes tous derrière lui face à l'adversité, c'est une évidence. Mais au-delà, rien n'a changé pour moi.
Il est toujours le toutou de Ségolène, qui elle, a réussi à toucher le jackpot.
Se faire nommer ministre de l'écologie , sachant la COP 21 à Paris pour être sûre de figurer en bonne place sur la photo des dirigeants de la Terre, en bleu pour bien ressortir, et au premier rang, devant les présidents les plus puissants, est une manoeuvre digne des grandes manipulatrices de l'Histoire.
Sa veste noire est au pressing...
Cette femme m'étonnera toujours, autant qu'elle m'énerve. Elle outrepasse largement ses prérogatives et se permet des largesses protocolaires qui ne devraient même pas être.  Serrer la main de présidents au nom du peuple français ou accueillir des personnages sur le perron de l'Elysée.
Jamais mariée au père de ses enfants, qui ne vaut pas mieux qu'elle à ce niveau, elle n'en mène pas moins la barque.
Moi aussi, je pense que notre pays est d'obédience chrétienne, catholique et qu'il faut être marié pour exercer des fonctions présidentielles. Montrer les valeurs de la famille et de l'union parentale.
Mais les bases de la culture française, de la langue ont échappé à notre président.
S'il est bien conseillé par les militaires, il l'est bien moins par les gardiens du temple, les académiciens et les historiens, et serait bien avisé en les consultant.
Allez, à dimanche prochain, qu'on voit si les 50% d'opinions favorables d'aujourd'hui ont  un effet sur le résultat des urnes.
Si moi, qui n'ai jamais, au grand jamais, apprécié Hollande, et ne risque pas d'être déçu, je me demande si ce sera le cas des présidents de région virés de leur siège au lendemain des élections.

18 novembre 2015

Vu d'ici, rien n'est nouveau.

Je serais retourné en Inde, au Mali ou à Ushuaia, ce serait les mêmes images que je verrais en boucle sur les télévisons. Celles du fou furieux qui tracte des cadavres de "mécréants" mutilés à la place de quads ou de cadeaux pour la famille au Maroc, selon ses dires.
Que se passe-t-il donc dans la tête de ces hommes éduqués en France ou en Belgique, normalement entourés de règles empreintes de démocratie et de respect, de valeurs de valeurs sociétales pacifiques?
Depuis vendredi, des milliers d'articles ont été écrits sur la toile et dans les journaux.
Toutes les options ont été évoquées, les motivations explorées, les règles qui n'existent que chez nous bafouées.
Cela fait des années que ces hommes nous préviennent de leurs intentions et de leurs objectifs.
Tant que nous parlerons avec eux comme avec des soldats en uniforme, que nous ne nous mettrons pas dans leur esprit où nulle limite n'est imposée, nous aurons du mal à concevoir ce qui nous semble intolérable.
Dans toutes les armées, même si c'est tenu plutôt confidentiel, les hommes qui ont un potentiel meurtrier, psychopathe, manipulateur, qui ont des scrupules à l'état embryonnaire, sont utilisés pour les basses besognes.
Il n'y pas que les nazis à être passés maîtres dans cette utilisation de talents particuliers. Les psychologues et les profilers les connaissent bien et certains en font peut-être partie. Ce sont eux qu'il nous faut utiliser.
Dans mon esprit archi-cartésien, normal selon les critères judéo-chrétiens qui m'ont été enseignés dans les écoles que j'ai fréquentées, tout se qui se passe dans la tête de ces "soldats de l'Islam", de cet état islamique sans terre qui ressemble aux territoires des barbares moyenâgeux, dans leurs convictions et leur comportement vis-vis de l'histoire, me semble incompréhensible.
J'ai appris à vivre en bonne intelligence avec mes semblables, à me tenir droit, à manger proprement, à m'exprimer clairement, à me rendre utile par mes capacités intellectuelles et professionnelles, bref, à faire de mon passage sur terre en compagnie des quelques congénères qui me ressemblent, une parenthèse agréable qui laissera à la génération suivante un souvenir sympathique, sinon plaisant.
J'aurais rêvé de ressembler à Tex Avery, aux créateurs de Tom et Jerry, à Gotlib, tous ces gens qui ont fait hurler de rire des générations d'enfants et d'adultes. Cela, c'est une fierté. Aux scientifiques, aux inventeurs, aux artistes, tant de personnages qui font le bonheur de tant de gens.
Cela semble un objectif utopique chez ces gens-là.
Ils ne souhaitent que voir propager leurs idéaux destructeurs.
Pourtant, s'il on reste objectif, il ne faut remonter que de 145 ans pour retrouver pareil comportement sur notre territoire et ce par des parisiens opposés aux versaillais(je ne mets pas de majuscule aux malfaisants). Ils ont brûlé les Tuileries, les archives, l'Hôtel de ville et nombre de bâtiments, fait des milliers de morts. Auparavant, la révolution avait donné le ton et ses destructions massives d'édifices religieux. En parallèle, les victimes collatérales. Dans tous les cas, on veut détruire la culture, un style de vie, et surtout la liberté.
Celle de penser, d'exprimer, de s'extérioriser par son comportement, sa tenue ou  ses  opinions. De quel droit voudrait-on empêcher cela?
La liberté d'autrui s'arrête là où commence celle des autres. Cette maxime me revient à l'esprit. 
L'état islamique, pour en revenir à cette engeance, prépare le terrain depuis un moment, si je puis dire. 
Provoquer le déplacement de populations par centaines de milliers, déclencher le chaos et la destruction, affaiblir les nations fortes, sachant l'empathie naturelle chez nous vis-à-vis de ces réfugiés. Ainsi que la peur de reproduire le passé fera de ces pays des terrains fertiles pour introduire nombre de sympathisants. Et dont certains sont déjà en place. 
Ils nous ont forcé la main, mais je vois des dizaines de messages sur les réseaux sociaux disant qu'avec ce que ce subissent ces populations, nous fuirions nous aussi. 
Pas si sûr. 
Les assaillants sont moins nombreux que ceux qui partent, mais plus cruels.
Mais dans le domaine de la cruauté, nous avons de bonnes références, il me semble.
J'en ai assez aussi d'entendre  et de lire que ce serait s'abaisser que d'être aussi impitoyable qu'eux. Le temps des diplomates est révolu, l'ONU n'abrite des caciques obsolètes qui envoie des voitures blanches et des casques bleus au casse-pipe. Des soldats de verre qui ne peuvent tirer que dans certaines conditions, tout comme nos policiers d'ailleurs, mais c'est encore un autre sujet.
Vous vous souvenez de Chamberlain exhibant sa lettre au retour de Munich en 1938? Tout content d'avoir la promesse de Hitler que non, il ne cherchait pas la guerre et que les Sudètes, c'était juste une mise au point du Lebensraum.
Depuis Kissinger, c'est la même chose. Tous les ministres des affaires étrangères, les secrétaires d'état américains sont revenus avec des pourparlers de paix au Moyen-Orient.
On vend des armes en se disant qu'ils vont faire leur business chez eux, comme les iraniens et les irakiens, tant qu'ils ne touchent pas aux approvisionnements pétroliers.
Depuis que les USA deviennent autonomes à ce niveau, ça énerve les fournisseurs du Golfe et même comble du comble, l'Arabie Saoudite va emprunter!
Alors, moi, je me dis que les gens qui envoient des kamikazes analphabètes embobinés par des formateurs sont bien plus intelligents que nous pourrions le penser, et qu'ils ont quand même lu l'histoire du monde et des conquêtes.
Des guerres et de leurs conséquences.
Si l'on fait abstraction des pertes humaines, la guerre est une chose bénéfique (1000 morts, c'est une catastrophe, un  million, une statistique...dixit Hitler, si je ne m'abuse...). Cela rapporte énormément.
Et être un ennemi aujourd'hui ne veut pas dire qu'on ne va pas être copains dans 10 ou 20 ans...
Donc, tout se qui se passe n'est pas l'oeuvre de fous furieux, seulement fait partie d'une logique de guerre élaborée destinée à obtenir un résultat.
Ce résultat, quel qu'il soit, affectera la paix du monde...
Et malheureusement, ceci est l'empreinte de la nature humaine, celle du côté sombre, mais refera renaître, en contrepartie, ses meilleurs aspects pour la combattre.

5 novembre 2015

Rüeggisberg, La Suisse en Berne...

 Je suis en vadrouille dans le canton de Berne, dans le parc naturel de Gantrisch, et s'il est un endroit calme ici, c'est bien celui-là. Je réside dans un cottage sympathique tout plein, le cottage Holidays, à Rüeggisberg.

J'ai vu que nous sommes sur la route de Compostelle, je vérifie de ce pas....
En fin de compte, on peut passer par où on veut, du moment d'arriver à Genève...

Ruines d'un monastère clunisien


3 novembre 2015

Magistrature : indépendante et impartiale ? Pas si sûr...

A propos de l'affaire "Air Cocaïne",  je suis très étonné de constater que c'est un magistrat- une magistrate en l'occurence- du parquet de Marseille qui envoie la police chercher des personnes qui seraient venues de leur plein gré.
La cité en question est réputée pour le civisme et la parfaite harmonie qui règnent en son sein et les policiers qui travaillent la-bas sont donc assez désœuvrés  pour s'occuper de tâches subalternes comme celles-ci !
Il serait autrement plus judicieux d'utiliser les forces de l'ordre pour des interventions utiles où le titre de cette organisation y trouverait tout son sens.
Cette juge fait déployer tout un dispositif pour des personnes qui ont vécu des années difficiles, et dont la culpabilité est tout à fait hypothétique.
La France devrait faire une différence entre les états, qui ne sont pas tous blanc-bleu dans leurs décisions judiciaires.
La République Dominicaine n'est pas un modèle parfait de démocratie dans cette affaire et cela me rappelle le cas Florence Cassez. Elle aurait pu faire la même chose si elle avait eu la chance d'être assignée à résidence au lieu d'une cellule pourrie dans une prison mexicaine.
Ces deux pilotes sont maintenant incarcérés aux Baumettes, dont chacun sait les conditions de réclusion déplorables qui y règnent.
Cette prison devrait accueillir bien plus de voyous en liberté qui vivent aux alentours, mais c'est moins risqué d'arrêter deux pilotes de ligne que des vendeurs de ligne (de coke pour ceux qui n'avaient pas compris:-)).
De l'autre côté du miroir, une vidéo montrant une agression sexuelle à Cannes circule trois jours sans problème sur Facebook, et les auteurs à visage découvert ne sont pas inquiétés...J'espère provisoirement.
Je me demande vraiment si la menace de représailles n'influe pas sur les décisions de justice.
Je pourrais aussi parler des exactions des gens du voyage ou manouches pour ne pas les brusquer, il faut faire attention aux termes qu'on utilise . Ceux-là font pour des centaines de milliers d'euros de dégâts, mais ne sont toujours pas mis en examen.
Si j'oublie de payer un excès de vitesse, par contre, les pires représailles s'abattront sur moi.
De même si je dis que la population de ma ville est devenue majoritairement noire et arabe.
Cela m'amène à autre chose:
Je fais partie de ces gens qui refusent le droit du sol et la nationalité automatique par le fait d'être né en territoire français. Des conditions drastiques d'intégration et de valorisation doivent être appliquées. Avant, nous autorisions la nationalité aux étrangers à la condition d'être utile à la société et de ne pas être une charge. Cela pourrait être une condition.
S'inspirer du modèle suisse en serait une autre...
Si les employés municipaux et les fonctionnaires "français" chargés de cette fonction ne sont pas tous d'origine étrangère aussi, ça pourrait marcher. Malheureusement, il suffit d'aller dans une administration pour s'apercevoir que ce n'est pas évident.
J'arrête là mes propos, car évidemment, si le droit de penser existe encore, le droit de s'exprimer lui, a pris un coup dans l'aile.


15 octobre 2015

Par là-bas, à l'est, vers la Serbie...

Rocky Balboa à Žitište
Je suis dans un endroit qui était sous le régime communiste il y a plus de vingt ans maintenant, et qui a bien changé, même si nombre de vestiges subsistent.
C'est sympa, j'ai juste un petit souci pour lire le cyrillique et les filles sont jolies.
Ca met dans l'ambiance pour quand j'irai à St-Petersbourg visiter le musée de l'Ermitage.
La glorieuse période des files d'attente est terminée.
Le miracle capitaliste est passé par là, mais pas assez pour attirer les migrants syriens ou érythréens.
A moins que les allocations ne soient pas assez généreuses ici.
Je n'ai pas eu le plaisir de venir en Yougoslavie, comme cela s'appelait à l'époque depuis 1929. Tito régnait depuis la guerre et sous sa coupe, les différentes ethnies des Balkans ont bien été obligées de cohabiter.
A sa mort en 1980, les divisions ont commencé, et les frères ennemis ont cessé de de se tolérer pacifiquement.
Ensuite, cela devient vraiment compliqué, et c'est un euphémisme...
Pour plus de détails, je vous laisse consulter, comme je le fais habituellement, l'article de Wikipédia
Alpes bavaroises, c'est sur la route...
Trolleybus et pub géante pour l'armée.

Ministère de la guerre laissé en l'état après le bombardement
du 24 mars 1999, auquel la France participa...
Source Belgrade express
Eglise orthodoxe



Tarass Boulba?

2 octobre 2015

Omaha beach, plage meurtrière



Parmi les plages du débarquement, Omaha, où ce sont les américains qui reçurent le privilège d'y débarquer, possèdent des falaises qui étaient parfaitement équipées et protégées par des troupes et de l'armement allemands. La visite que j'ai faite à la pointe du Hoc et en-haut desdites falaises ne laisse aucun doute sur le caractère inexpugnable des ces lieux.




 La plage d'Omaha,à St-Laurent sur mer

Symbole de l’âpreté des combats, cette statue de bronze nous rappelle
 que cette plage a vu mourir près de 3000 soldats ce jour-là à cet
endroit.

La pointe du Hoc, préservée et parsemée de trous d'obus.
Il est curieux que dans mon commentaire, je parle de la pointe du Hoc préservée, alors que j'aurais dû écrire détruite et restée en l'état. Un peu comme si j'avais exprimé le même sentiment en parlant d'Ouradour-sur-Glane, village détruit et population décimée, brûlée...Est-ce qu'on peut parler de préservation pour la postérité ? 

1 octobre 2015

Eglise de Saint-Lô, capitale des ruines

Saint-Lo : Bombardement de 1944 (Photo Couleur).  
Conseil Régional de Basse-Normandie / National Archives USA 
Source:http://www.archivesnormandie39-45.org
Le 6 juin 1944, le soir du débarquement, Saint-Lô fut bombardée par les américains, et quelques vestiges sont toujours présents. Comme à leur habitude, les bombardiers ne firent pas dans le détail et la gare visée fut détruite ainsi que la prison . Source Wikipédia
Cela, ce sont des observations personnelles, mais parfaitement claires
L'obus toujours planté dans les murs de l'église
Eglise deSaint-Lô



La chaire extérieure

28 septembre 2015

Basilique de Lisieux

J'ai été content de retrouver la basilique avec quelques rayons de soleil, entre des gouttes de pluie pas vraiment désagréables.
 L'intérieur de cet édifice est vraiment splendide
 Elle est très jeune, par rapport aux autres cathédrales et autres lieux de culte français.
Le Sacré-Cœur, à Paris, lui, date du XIXème siècle.
Commencée en 1929, elle fut finie en 1954






En photo, les Parents de Thérèse


13 juillet 2015

Retour vers le chaos.

Comment voulez-vous qu'on s'y retrouve?
Depuis plusieurs semaines, je n'ai publié aucune opinion sur qui ou quoi que soit qui soit d'actualité.
Il y a de quoi moudre, pourtant, entre les interviews inutiles d'un président, les magouilles d'anciens ministres qui veulent faire le ménage autour d'eux, les égos démesurés de certains qui rêvent de faire partie de l'Histoire, ou au moins d'un parlement, d'un sénat et aussi d'un futur gouvernement.
Le roi est mort, sus au cadavre!
Plus personne n'est dupe de l'avenir de François Hollande. Il entrera dans l'Histoire, pas comme un Clemenceau, un De Gaulle, encore moins un Napoléon, mais comme un roi de pacotille, Dagobert, Henri III, Louis V...Elu par accident, il est arrivé là sans connaître le job, et s'est entouré d'autres pantins pas plus doués que lui.
J'ai parfois regretté que le septennat se soit transformé en quinquennat, mais plus maintenant. Ce n'est pas en présidant qu'on devient président, c'est un fait.
Il faut des années de pratique ministérielle, et ce n'est pas la direction d'un parti obsolète qui fabrique un vrai homme d'Etat.
Maintenant, sur un gouvernement moribond, avec une population désabusée, parfois véhémente, les ambitieux de 2017 fourbissent leurs armes.
Et celles-ci ont la couleur et la saveur de la fourberie et de la manigance.
Pour moi, ces hommes sont les représentants de la population jusque dans leurs défauts.
Je n'ai plus confiance en la clairvoyance des électeurs, des français qui se trompent et qui sont trompés par des bonimenteurs de foire.
Nous avons perdu, pour beaucoup d'entre nous, la hargne de survivre et la créativité du passé, celles qui construisent les nations et unifient les populations.
Ces qualités existent encore dans d'autres nations asiatiques, où la pugnacité et l'ambition sont des règles de vie essentielles. En Europe, en particulier en France et dans les pays méditerranéens, la population vit des vestiges du génie de ses ancêtres. Les touristes étrangers ne viennent pas voir des réalisations modernes, mais les châteaux de la Loire, les musées, les chef-d'oeuvre de nos aïeux.
Dans deux siècles, il ne restera rien de nos constructions contemporaines.
Nos descendants seront juste fous de rage de voir ce que nous leur avons laissé comme souvenirs, environnement et moyens de subsistance.
C'est dans la logique actuelle de vouloir tirer la couverture à soi, voyant que les méthodes chevaleresques de mérite et de compétitivité sont devenues aussi obsolètes que les duels à l'aube.
L'air de rien, nous allons revenir à la sauvagerie, aux méthodes radicales de vols et d'agression, parce que les places sont devenues trop chères, que la plupart aura du mal à survivre dans des conditions précaires.
Les jeunes nés dans les années 90 découvrent avec appréhension que leur avenir est plus sombre que leur laissait espérer les discours de tous les hommes politiques. Nous, les descendants des rescapés des deux guerres, avons profité de la période de reconstruction et d'espoir qui a fleuri dans les années suivant les conflits.
Mais personne n'a fait le moindre calcul sur les augmentations exponentielles démographiques des populations et en particulier des seniors, et aussi peu de monde ne fait le moindre effort pour se remettre à la tâche.
Nous avons cru que le monde moderne nous offrirait une vie de rêve sans faire le moindre travail de production, nous prélassant en toute quiétude, sans avoir à nous préoccuper du coût de la vie et
de la façon de nous procurer ces bienfaits...
Maintenant, il n'y a plus d'emplois de service, des fonctions virtuelles comme la vente,  la gestion, l'informatique et le commerce en ligne que de productivité pure. Les métiers manuels, il faudrait que je trouve les chiffres, ne représentent plus la majorité des travailleurs comme autrefois. Tout a été délocalisé et les manuels sont de plus plus issus d'autres pays.
Le savoir-faire disparaît peu à peu des ateliers et des campagnes
Pourtant, un mouvement se crée, nombre de cadres se remettent en question et recherchent l'authenticité perdue loin des tours de la Défense.
Bon gré, mal gré, il faudra un jour produire soi-même ses ressources vitales, car les salaires ne sauront plus être à la hauteur des besoins.
Avez-vous remarqué comme les jardins communs renaissent, comme les ateliers participatifs connaissent un engouement certain?
Le seul avantage de cet état de fait, c'est que certaines valeurs humaines de partage et d'entraide ressurgissent et redonnent une note d'optimisme à notre futur bien morose.

28 juin 2015

Balade en Lorraine

Me revoici en vadrouille après quelques jours de congés, et je suis à Nancy, en Lorraine, avec sa place Stanislas, si belle et si représentative des richesses de la Lorraine d'antan.
Cela me rappelle ce que je disais plus haut, plus grand-monde ne serait capable de telles prouesses techniques  maintenant, à peine de les entretenir et les restaurer.






10 juin 2015

Strasbourg

J'ai fait une pause dans le blog, pas par manque de temps, j'ai toujours eu le temps de faire les choses qui m'intéressent. Lire, manger, dormir et travailler surtout. Ecrire est une activité à temps partiel et dont le contenu doit être intéressant pour moi et surtout pour le lecteur sporadique que vous êtes... Par ma faute essentiellement...
Depuis, quelques mois, j'ai refait le tour de France et un peu de la Suisse.
 Strasbourg, ville européenne.





Omaha beach, plage meurtrière

Parmi les plages du débarquement, Omaha, où ce sont les américains qui reçurent le privilège d'y débarquer, possèdent des falaises q...