Depuis plusieurs semaines, je n'ai publié aucune opinion sur qui ou quoi que soit qui soit d'actualité.
Il y a de quoi moudre, pourtant, entre les interviews inutiles d'un président, les magouilles d'anciens ministres qui veulent faire le ménage autour d'eux, les égos démesurés de certains qui rêvent de faire partie de l'Histoire, ou au moins d'un parlement, d'un sénat et aussi d'un futur gouvernement.
Le roi est mort, sus au cadavre!
Plus personne n'est dupe de l'avenir de François Hollande. Il entrera dans l'Histoire, pas comme un Clemenceau, un De Gaulle, encore moins un Napoléon, mais comme un roi de pacotille, Dagobert, Henri III, Louis V...Elu par accident, il est arrivé là sans connaître le job, et s'est entouré d'autres pantins pas plus doués que lui.
J'ai parfois regretté que le septennat se soit transformé en quinquennat, mais plus maintenant. Ce n'est pas en présidant qu'on devient président, c'est un fait.
Il faut des années de pratique ministérielle, et ce n'est pas la direction d'un parti obsolète qui fabrique un vrai homme d'Etat.
Maintenant, sur un gouvernement moribond, avec une population désabusée, parfois véhémente, les ambitieux de 2017 fourbissent leurs armes.
Et celles-ci ont la couleur et la saveur de la fourberie et de la manigance.
Pour moi, ces hommes sont les représentants de la population jusque dans leurs défauts.
Je n'ai plus confiance en la clairvoyance des électeurs, des français qui se trompent et qui sont trompés par des bonimenteurs de foire.
Nous avons perdu, pour beaucoup d'entre nous, la hargne de survivre et la créativité du passé, celles qui construisent les nations et unifient les populations.
Ces qualités existent encore dans d'autres nations asiatiques, où la pugnacité et l'ambition sont des règles de vie essentielles. En Europe, en particulier en France et dans les pays méditerranéens, la population vit des vestiges du génie de ses ancêtres. Les touristes étrangers ne viennent pas voir des réalisations modernes, mais les châteaux de la Loire, les musées, les chef-d'oeuvre de nos aïeux.
Dans deux siècles, il ne restera rien de nos constructions contemporaines.
Nos descendants seront juste fous de rage de voir ce que nous leur avons laissé comme souvenirs, environnement et moyens de subsistance.
C'est dans la logique actuelle de vouloir tirer la couverture à soi, voyant que les méthodes chevaleresques de mérite et de compétitivité sont devenues aussi obsolètes que les duels à l'aube.
L'air de rien, nous allons revenir à la sauvagerie, aux méthodes radicales de vols et d'agression, parce que les places sont devenues trop chères, que la plupart aura du mal à survivre dans des conditions précaires.
Les jeunes nés dans les années 90 découvrent avec appréhension que leur avenir est plus sombre que leur laissait espérer les discours de tous les hommes politiques. Nous, les descendants des rescapés des deux guerres, avons profité de la période de reconstruction et d'espoir qui a fleuri dans les années suivant les conflits.
Mais personne n'a fait le moindre calcul sur les augmentations exponentielles démographiques des populations et en particulier des seniors, et aussi peu de monde ne fait le moindre effort pour se remettre à la tâche.
Nous avons cru que le monde moderne nous offrirait une vie de rêve sans faire le moindre travail de production, nous prélassant en toute quiétude, sans avoir à nous préoccuper du coût de la vie et
de la façon de nous procurer ces bienfaits...
Maintenant, il n'y a plus d'emplois de service, des fonctions virtuelles comme la vente, la gestion, l'informatique et le commerce en ligne que de productivité pure. Les métiers manuels, il faudrait que je trouve les chiffres, ne représentent plus la majorité des travailleurs comme autrefois. Tout a été délocalisé et les manuels sont de plus plus issus d'autres pays.
Le savoir-faire disparaît peu à peu des ateliers et des campagnes
Le savoir-faire disparaît peu à peu des ateliers et des campagnes
Pourtant, un mouvement se crée, nombre de cadres se remettent en question et recherchent l'authenticité perdue loin des tours de la Défense.
Bon gré, mal gré, il faudra un jour produire soi-même ses ressources vitales, car les salaires ne sauront plus être à la hauteur des besoins.
Avez-vous remarqué comme les jardins communs renaissent, comme les ateliers participatifs connaissent un engouement certain?
Le seul avantage de cet état de fait, c'est que certaines valeurs humaines de partage et d'entraide ressurgissent et redonnent une note d'optimisme à notre futur bien morose.
Bon gré, mal gré, il faudra un jour produire soi-même ses ressources vitales, car les salaires ne sauront plus être à la hauteur des besoins.
Avez-vous remarqué comme les jardins communs renaissent, comme les ateliers participatifs connaissent un engouement certain?
Le seul avantage de cet état de fait, c'est que certaines valeurs humaines de partage et d'entraide ressurgissent et redonnent une note d'optimisme à notre futur bien morose.