Ça m'énerve !
Ces derniers jours, j'ai fait un aller-retour en Suisse au départ de la banlieue parisienne, et j'ai vu à plusieurs reprises ces panneaux nous demandant de limiter notre vitesse pour cause de pollution.
J'ai fait ce trajet et beaucoup d'autres de jour et de nuit.
Sur les milliers de kilomètres d'autoroutes, de routes nationales et départementales, je n'ai vu que des multitudes de camions.
Depuis plusieurs jours, on nous donne des conseils judicieux sur la conduite à tenir pour diminuer la pollution aux particules fines venues de la combustion diesel.
Mais pas un instant, on ne nous a parlé de l'explosion exponentielle de la circulation des poids-lourds en France métropolitaine et en Europe.
Je ne vais pas parler de ferroutage, inadapté, cher, mal pensé et j'en passe.
Quand je vois les dépôts Sernam abandonnés dans chaque gare, je pleure.
Je vais mettre la responsabilité de la santé de nos concitoyens sur le dos de nos politiques, incapables de pérenniser des lois pourtant utiles.
L'écotaxe permettrait de faire payer tous les poids-lourds d'Europe, pas seulement sur les autoroutes, les frais d'entretien et de maintenance des axes routiers.
Vu son prix, elle obligerait les sociétés de transport à remplir leurs camions pour optimiser leur utilisation et ne pas faire comme c'est le cas aujourd'hui, nombre de voyages à vide ou presque.
Tous ces usagers peuvent parcourir à l'envi les axes routiers français sans contrôles ni contrepartie.
L'état ne perçoit qu'une partie des revenus autoroutiers.
Les seules à se gaver sont les entreprises Vinci et consort, et leurs actionnaires, bien sûr.
Il suffit de prendre l'A6 la nuit pour voir le nombre de camions roulant par dizaines en convoi.
Eux sont à leur vitesse maximale autorisée pendant des heures.
Ainsi, également, au lieu de refaire parler de circulation alternée, il aurait fallu depuis des décennies arrêter les autobus diesel en agglomération parisienne, enlever le goudron et faire apparaître les rails des tramways enterrées là depuis 1928. A l'époque, on considérait les transports publics comme nuisibles à la circulation des voitures qui prenaient possession de la capitale.
Pas la peine de mettre des amendes à des véhicules qui ne polluent presque plus quand ils sont à température optimale. Ce ne sont pas eux qui provoquent ces émissions.
Les portiques sont là, les sociétés avaient déjà investi dans le matériel de communication; il ne manque plus qu'un peu de volonté.
Mais celle-ci est inexistante, il suffit de regarder d'autres faits pour s'en convaincre.
Un pays est comme une grande école, il faut de la discipline, des règles et des programmes à suivre scrupuleusement.
C'est un travail collectif. Ce n'est pas une bande de bonnets rouges qui doivent dicter le futur du pays.
IL n'y a qu'à organiser des trains chaque nuit pour Rungis au lieu de venir chacun avec son camion poussif.
Comme d'habitude, nous attendrons le dernier moment pour prendre des mesures inévitables, et ce seront nos enfants qui devront les prendre.
Hier, j'ai appris fortuitement que le président de la République française recevait honorifiquement le titre de meilleur ouvrier de France lors de sa prise de fonction.
Alors, si lui est meilleur ouvrier de France, moi, je suis le fils d'Einstein.
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