Décidément, le trublion communiste énerve toujours autant. Comme on dit , il n'a que son organe, il en a fait une spécialité depuis qu'il est sur les bancs de l'école.
Seulement, avant, personne ne l'écoutait. Du moins pas autant que maintenant... Mais il manquait un énergumène (
" du grec energoumenos, possédé du démon", lui qui aime citer l'étymologie appréciera) dans l'arène politique et la place était vacante depuis quelques temps.
Georges Marchais a laissé un souvenir impérissable aux téléspectateurs, et Monsieur Mélenchon vient combler le vide.
Mais autant je riais de bon cœur devant l'ex-ouvrier Messerschmitt, autant celui-ci m'exaspère.
Les discours qu'il prononce n'amusent plus personne.
Et comme une ineptie de plus ne lui fait pas peur, il postule pour le poste de premier ministre, alors qu'il ne sait que hurler dans les micros des amphithéâtres, des ronds-points parisiens et des médias qui adorent ce client. Et en descendant en flammes le chef de l'état, préambule indispensable pour se voir offrir un poste-clé.
Orateur compétent, mais pas dans le texte, il sait ce que veulent entendre les "masses laborieuses", dixit Georges, et il fait son fond de commerce là-dessus. Il vante sa culture et son instruction, mais a passé sa vie à apprendre la rhétorique, base de la contestation, puis à l'enseigner, certainement, à Lons-le-Saunier.
A 17 ans, en mai 68, il commence déjà, au sein du parti communiste, à faire parler de lui.
Et quand on lit les commentaires sur les apparitions de ce sous-chef, (rappelons qu'il n'est que N°2 du Front de Gauche), ce ne sont que sur ses familiarités ou ses ambitions, pas sur le fond de son discours, dont toute personne un tant soit peu lucide sait qu'il aligne les mots (et les injures), pas les projets fiables.
Une VIème République, pourquoi faire? Il essaie de rassembler tout le monde, mais prône l'isolationnisme, respire la haine par tous les pores de sa peau.
Mais tout cela, comme toutes les manœuvres politiciennes, sont le prélude de son positionnement pour le futur.
Mais je doute que la méthode lui serve. Il se prendra un revers comme à son habitude...
Qu'il se replonge sur les 12000 ouvrages qu'il dit posséder, et ceux qu'il écrit, dont le recueil de ses discours, à venir. Pauvres arbres...
Les rêves, on les vit seul, on em... pas le monde avec ça, surtout quand ils font partie de la pure utopie.
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En voilà une belle image représentative du lascar |
"L'homme désire plus vivement le pouvoir sur les autres, à mesure qu'il en a moins sur lui-même"
- Louis de Bonald-