30 août 2012

Réflexions d’Étampes



Ces derniers jours, j'avais des choses à dire, mais pas de fil conducteur, pas de moment ou d’endroit propice à ma prose.  Je voulais parler d’Étampes où je me trouve en ce moment, de la ville, des habitants qui la peuplent.
Je voulais parler de la vie politique, aussi, ça me démange pas mal, l'actualité est propice. Mais rien, nada, walou, mes doigts n'arrivaient pas à courir sur le clavier, à peine les effleurer. Et ça, ce n 'est pas bon. J'aime quand ça coule, quand les mots défilent dans ma tête et que j'essaie de les transcrire tant bien que mal.
Voilà, j'ai fait mon échauffement cérébral, mise en condition et je crois les idées reviennent...
Pour ceux qui suivent à peu près mes sujets, vous avez sûrement remarqué que mon inspiration sur un lieu est inversement proportionnelle à son intérêt et directement en rapport avec la vie sociale et politique de notre contrée. Quand l'un n'éveille rien en moi, l'autre prend le relais.
Par conséquent, Si Etampes a eu une riche histoire, c'en est terminé, et les seules choses qu'on pourrait noter sont sa population en très grande majorité d'origine africaine, et dont une bonne partie se lève tôt. Je le constate quand nous rentrons vers 4:30, en ce moment.
Je connais mieux la banlieue sud-est de Paris, car nous y venons plus régulièrement, et que j'y ai habité, je ne saurais faire de comparaison avec les autres agglomérations franciliennes.
Mais la proportion depuis plusieurs années explose, et je me demande quelle est la population réelle originaire d'Asie, d'Afrique ou du Maghreb. Question qui restera sans réponse, car évidemment, contraire à l'éthique et c'est du racisme que de demander combien de noirs, d'arabes ou d'asiatiques vivent sur notre sol. Qui est devenu le leur par le droit français.
Ineptie, s'il en est. Un pays est fait d'histoire, de générations entières de culture locale, de traditions et d'héritage. Je ne suis pas pour une société française multiculturelle, ça crée des conflits sans fin et la cohabitation est difficile. La preuve, chaque ethnie  se regroupe et cherche à garder son identité de coeur, de couleur et de goût.
Nous pouvons travailler ensemble, manger ensemble, voyager ensemble, mais pas vivre ensemble, en voisins. La méfiance s'installe, les coutumes, les religions, les façons de vivre font que les uns craignent les autres. Que l'on parle tout bas des choses qui dérangent, mais que surtout jamais, au grand jamais, on n'ira avouer la vérité, celle qui est sur toutes les lèvres dans beaucoup de quartiers, des opinions cachées.
Dans les grandes sociétés, les entreprises, les choses sont différentes, car le brassage est uniforme, à l'aune de l'employé modèle, Là, plus de couleur, plus de religion, à part celle de la rentabilité. L'homme, la femme moderne sont devenus des clones parfaitement interchangeables.
La nationalité n'a plus d'importance, j'ai moi-même travaillé il y a quelques années sur un chantier où nous étions originaires de 27 pays différents.
Je ne différencie pas trop les cultures au niveau national, mais plutôt au niveau continental.
Je suis d'accord quand je lis au détour d'une page qu'une guerre entre européens est une guerre fratricide, une guerre civile. Même au niveau physiologique et psychologique, l'intégration est beaucoup plus rapide. Un polonais ou un italien venu travailler dans les galeries carbonifères de Lorraine laisse des descendants dont l'origine laisse parfaitement indifférent.
De plus, nul n'a de doute sur les motivations de sa venue en France. Travailler, fonder une famille.
Rien de plus, rien de moins.
Je n'en dirai pas autant de tous ceux qui postulent à nos portes, et qui viennent profiter de la manne créée par nos anciens et pour d'autres raisons, où l'on parlait d'échange. Le travail contre la sécurité, la santé, l'éducation de nos enfants. Non pas une aide à sens unique, offerte par le seul acte de procréer.
L'acte le plus facile du monde pour un homme, le plus naturel, pour une femme.
Mais la nationalité, elle, devrait se mériter, par l'éducation de la langue, l'assimilation et l'acceptation des lois et des coutumes du pays hôte. Ce devrait être une condition sine qua non.
Je ne vais pas m'excuser de penser ainsi, comme le font bon nombre d'hypocrites. Je suis triste de voir un pays, des pays européens basculer dans un genre de société batarde où l'intégrisme "religieux" prend le dessus. Je mets les guillemets, car rien ne s'approche aussi peu de la religion que cette sorte de croyance qui prône la guerre aux infidèles. Comprenez-moi bien, je parle des extrémistes, pas des musulmans en général, qui eux, vivent parmi nous depuis 1500 ans. En bien moins grande proportion, il est vrai.

A suivre...

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