Me revoilà sur la toile, apres deux jours dans l'outback, comme on dit ici, à parcourir un peu le centre de l'Australie. Alice Springs est à quelques centaines de km des sites que je voulais visiter et comme pas mal de touristes, on fait la route dans des bus, ceci sur les très rectilignes voies australiennes, ce qui permet, sans tenir compte de quelques légères courbes à peine esquissées de parcourir 450 km, avec un seul virage pour changer de route.
On sort d'Alice Springs, plein sud, et au premier panneau Uluru, vous tournez à droite, mais pas la peine de se presser, il est à 250 km. Le premier jour, donc, départ à 5h00, il fait encore bon, et nous allons à King's Canyon. Nous sommes 12, dont la moitié de français, ça vous étonne? Un couple de danois qui restera sur son quant-à-soi, tout le long du voyage, une jeune anglaise qui prend une année de congés avant d'attaquer sa vie professionnelle, une mère corrézienne-parisienne venue voir sa fille qui bosse à Canberra, un couple de Bordeaux pour leur fils à Sydney, deux jeunes allemandes de Cologne, une autre dont j'ai oublié l'origine, trilingue qui bosse à Paris, et nous...Cette petite bande accompagnée par deux guides, dont l'un en formation, 25 ans de taxi derrière lui et une envie de changer de vie. L'autre, le vrai broussard comme on l'imagine, et qui connaît le parcours par cœur.
On nous avait prévenu, c'est quand même assez physique, 3h30 de marche, de montées, de descentes et de petites escalades...Rien de bien méchant, mais il y a un petit souci dont je n'avais jamais entendu parler auparavant; les mouches...très petites et très chiantes. Nous voilà obligés d'acheter des moustiquaires pour le visage.Et au programme, le coucher du soleil sur le rocher et le lendemin, lever à 4h30 pour le lever du soleil, mais ça vaut vraiment le déplacement.J'ai rarement vu de spectacle aussi beau durant mes pérégrinations diverses autour du globe.A part en Antarctique,peut-être...Ci-dessous, le kata-djuta, voisin de l'Uluru, même s'ils n'ont pas la même composition. Ce dernier est composé de boue fossilisée avec des galets. L'érosion dilue la boue et la différence de température entre le jour et la nuit fait éclater les galets au fur et à mesure de leur exposition au soleil.
26 février 2008
Omaha beach, plage meurtrière
Parmi les plages du débarquement, Omaha, où ce sont les américains qui reçurent le privilège d'y débarquer, possèdent des falaises q...
-
Louvain la catholique Site de la ville. La région est déjà réputée au 9ème siècle mais, malgré sa situation favorable le long de la Dyle...
-
En visite rapide dans cette cité méconnue, proche de Paris, je suis allé voir le centre-ville. Je n'étais pas encore passé par ici, car...
-
Après mes mésaventures de l’aéroport de Buenos Aires, sans grande gravité, puis mon séjour à la lampe de poche au B&B de Bernie’...