Taxe poids lourds
L'idée est bonne, le nombre exponentiel de camions que l'on voit sur nos routes est impressionnant, mais il aurait fallu que l'on pense d'abord aux alternatives possibles.
Je ne suis pas sûr que l'argent récolté va aller dans les caisses d'entreprises qui construiront des voies de ferroutage, des trains et des systèmes de transport de marchandises plus économiques et écologiques.
Non pas pour laisser la place aux voitures qui roulent pour la majorité sans passagers et la plupart du temps sans raison valable.
Je ne veux pas renouveler les inepties d'une assemblée nationale aidée par les lobbies pétroliers (hé oui, déjà...) des années 20 qui a fait supprimer les tramways et trolleybus sous prétexte que ceux-ci empêchaient la circulation des voitures.
Maintenant, alors que le réseau ferré superbement organisé est tombé en désuétude progressivement par l'abandon de l'entretien, les camions ont envahi le territoire routier mondial.
On va faire payer aux contribuables les inepties de politiciens, les envies de monopoles des grands constructeurs et jouer sur l'égoïsme latent des citoyens qui préfèrent prendre leur voiture plutôt que les transports en commun.
Je ne suis certainement pas le meilleur exemple à ce sujet, parcourant l'hexagone en long et en large depuis plus de dix ans, prenant le train régulièrement, mais mes impératifs de travail et d'horaires ne m'en laissent pas toujours l’occasion.
Cela me permet de constater le laisser-aller des infrastructures ferroviaires, construisant les lignes TGV et laissant à l'abandon les petites lignes régionales qui seraient tant utiles en cette période de disette générale.
Je vais me joindre à la meute qui hurle contre le gouvernement actuel, ce qui est la moindre des critiques que je puisse faire.
Je suis de plus en plus désolé, inquiet et soucieux de l'avenir de la France tel qu'il se présente. Les méthodes employées par les sbires de la majorité pour tenter de remonter les marches du progrès semblent complètement inadaptées.
Et quand une décision telle que l'écotaxe se présente, qui fera payer l'ensemble des transporteurs routiers, et qui à mon avis, est une taxe intelligente, le président recule dès la première protestation. Une hésitation inacceptable à ce niveau de pouvoir. De plus, j'ai appris que le prestataire Ecomouv qui encaissera ces taxes n'est pas l'état, alors que les impôts doivent être perçues par celui-ci. Nul intermédiaire ne doit prendre sa dîme sur un impôt. Les frais de collecte sont faramineux, et, cerise sur le gâteau, une clause d'annulation de 800 M€ a été conclue en cas de rupture de contrat par les constructeurs des portiques.
Tout n'est que gabegie, manque de synergie et incompétence dans ce gouvernement.
Je ne parle même pas de Léonarda, une adolescente de 15 ans qui défie l'autorité en direct sur les chaînes de télévision, des lycéens qui se mêlent de ce qui ne les regarde pas, à savoir l'intégration des clandestins, et de tout ce qui se passe chaque jour sur le terrain de jeux d'un apprenti président, entouré de ministres passés de l'ombre à la lumière sans une once de préparation.
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29 octobre 2013
7 octobre 2013
Après l'hypocrisie, l'incompétence.
Comme promis, je me lance dans l'autre sujet qui fâche, le travail dominical, pour lequel on cherche encore de faux prétextes pour sauvegarder un jour de repos que nous avons déjà. Seulement, il est morcelé.
Les 35 heures, la généralisation des emplois à mi-temps laissent beaucoup de temps libre à des travailleurs qui n'en demandent pas tant. Du moins une bonne partie. Ils préféreraient travailler avec des horaires normaux plutôt que de faire des horaires du genre 9:00-12:00---17:00-20:00, comme cela arrive souvent dans les grandes surfaces. On va chercher des poux dans la tête à des employés qui sont ravis de gagner plus d'argent un jour férié.
Quelle est la valeur du dimanche maintenant? Ce n'est plus pour aller à la messe ni pour le gigot de belle-maman. Les grandes surfaces sont les nouveaux parcs d'attraction.
C'est lorsque les horaires ont commencé à diminuer, que le gouvernement de Mitterrand a décrété que travailler moins ferait baisser le chômage, qu'on a commencé à marcher sur la tête. Tous les autres pays se sont mis au boulot, sauf nous. Du moins officiellement.
Car les travailleurs ne sont pas fainéants, mais pour s'en sortir, on travaille au noir, on fait soi-même ce qu'on aurait fait faire par un professionnel auparavant.
Et les arnaques ont explosé par la même occasion. Quand les temps sont durs, la débrouille est de mise.
L’hypocrisie et l'incompétence est de croire que les français vont rester à bronzer le dimanche ou buller dans leur petit jardin à se demander comment ils vont pouvoir s'en sortir. Il y a des dizaines de milliers de personnes qui bossent jour et nuit chaque minute de chaque année. Et cela va continuer, évidemment.
Alors, pondre des lois iniques et invraisemblables à l'opposé du fonctionnement du reste du monde, c'est de l'aveuglement, et surtout de la bêtise.
Je travaille moi-même largement au-dessus des 35 heures, que je fais allègrement régulièrement en moins de trois jours, souvent la nuit, parfois le dimanche.
C'est un choix de l'entreprise, c'est aussi le mien. C'est aussi un impératif de compétitivité, de disponibilité aussi. Il y a des métiers qu'on ne peut exercer que quand les usagers dorment ou sont en repos.
Ceux-là même qui interdisent aux gens de travailler le soir ou le dimanche siègent des nuits entières à l'assemblée, alors que ce n'est, à mon avis aucunement nécessaire.
Laissez-nous avoir le choix de travailler selon nos besoins et nos capacités, pas selon un barème général complètement fantaisiste.
Les 35 heures, la généralisation des emplois à mi-temps laissent beaucoup de temps libre à des travailleurs qui n'en demandent pas tant. Du moins une bonne partie. Ils préféreraient travailler avec des horaires normaux plutôt que de faire des horaires du genre 9:00-12:00---17:00-20:00, comme cela arrive souvent dans les grandes surfaces. On va chercher des poux dans la tête à des employés qui sont ravis de gagner plus d'argent un jour férié.
Quelle est la valeur du dimanche maintenant? Ce n'est plus pour aller à la messe ni pour le gigot de belle-maman. Les grandes surfaces sont les nouveaux parcs d'attraction.
C'est lorsque les horaires ont commencé à diminuer, que le gouvernement de Mitterrand a décrété que travailler moins ferait baisser le chômage, qu'on a commencé à marcher sur la tête. Tous les autres pays se sont mis au boulot, sauf nous. Du moins officiellement.
Car les travailleurs ne sont pas fainéants, mais pour s'en sortir, on travaille au noir, on fait soi-même ce qu'on aurait fait faire par un professionnel auparavant.
Et les arnaques ont explosé par la même occasion. Quand les temps sont durs, la débrouille est de mise.
L’hypocrisie et l'incompétence est de croire que les français vont rester à bronzer le dimanche ou buller dans leur petit jardin à se demander comment ils vont pouvoir s'en sortir. Il y a des dizaines de milliers de personnes qui bossent jour et nuit chaque minute de chaque année. Et cela va continuer, évidemment.
Alors, pondre des lois iniques et invraisemblables à l'opposé du fonctionnement du reste du monde, c'est de l'aveuglement, et surtout de la bêtise.
Je travaille moi-même largement au-dessus des 35 heures, que je fais allègrement régulièrement en moins de trois jours, souvent la nuit, parfois le dimanche.
C'est un choix de l'entreprise, c'est aussi le mien. C'est aussi un impératif de compétitivité, de disponibilité aussi. Il y a des métiers qu'on ne peut exercer que quand les usagers dorment ou sont en repos.
Ceux-là même qui interdisent aux gens de travailler le soir ou le dimanche siègent des nuits entières à l'assemblée, alors que ce n'est, à mon avis aucunement nécessaire.
Laissez-nous avoir le choix de travailler selon nos besoins et nos capacités, pas selon un barème général complètement fantaisiste.
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