29 avril 2013

Bayerische Motoren Werke AG

Le soleil n'était pas au rendez-vous, mais pour mon dernier jour à Munich, je n'allais pas rater une visite à l'Espace BMW et jeter un œil du haut de la tour qui culmine le centre olympique.
Rolls-Royce est dans le giron de BMW
La Mini aussi






28 avril 2013

Marienplatz, Munich.

J'ai aimé me promener dans Munich, en ce samedi après-midi, juste avant que l'orage ne nous surprenne par sa violence. Je me disais aussi, ils annonçaient la pluie depuis deux jours, et rien ne tombait, l'aubaine!
Je savais que j'aurais dû prendre mon pépin! J'ai été quitte pour en acquérir un autre, ce n'est pas grave...
J'ai quand même eu le temps de flâner, de manger quelques spécialités culinaires, et prendre quelques clichés de la Marienplatz bondée.

Sein porte-bonheur

Les tenues traditionnelles sont très prisées.
Sculpture originales


Bordeaux!!

C'est un endroit où l'heure est une chose essentielle!
Les chanteuses de rue ont du chien!

18 avril 2013

Bordeaux au printemps, cool!

Il était temps que le soleil fasse son apparition, au moins dans cette partie de l'Europe, parce que le beau temps et les températures agréables sont des denrées rares cette année.
J'ai pu le constater à chacun de mes retours en Suisse où la neige m'a accueilli sans faiblir...
Heureusement, mon boulot me fait bouger dans des régions plus favorables, comme Toulon, Cannes ou Marseille.
J'ai même passé la semaine dernière (en congés) à Bordeaux, déambulant dans la cité avec le soleil et les promeneurs...
Il est bon de se souvenir que cette cité a un riche passé depuis la préhistoire jusqu'à nos jours.
Des romains aux grands découvreurs, des négriers au viticulteurs.
Le musée d'Aquitaine permet d'en deviner une parcelle, racontant de belle manière l'histoire des peuples qui ont vécu sur ce riche territoire.




Et de ceux qui en sont partis, allant peupler Cuba ou dépeupler les colonies pour approvisionner les Amériques.
Parmi ceux-ci, j'ai aimé la phrase d'un des artistes vivant à Cuba, qui m'a fait réfléchir sur les deux regards que l'on possède, celui du corps et celui des rêves, bien différents.

"[...] lorsque les yeux de mon corps se fermèrent, l’œil perçant de mes rêves s'ouvrit sur La Havane, sur les belles femmes suspendues à ses balcons à jour, sur ses voitures aux ferrements d'argent, sur ses théâtres, sur ses promenades ...]" Adolphe Granier de Cassagnac, 1884.

Ils peuvent profiter de ce magnifique pays que fut Cuba, découvert par Christophe Colomb, et dont les trois millions d’habitants furent décimés en moins de cinquante ans, beau palmarès...

15 avril 2013

Kim Jong Un aurait besoin d'un Psy

S'il n'en reste qu'un, ce sera moi, doit-il se dire.
Le jeune dirigeant doit croire que c'est lui qui doit faire danser le monde sur une musique bien différente.
Les deux coréens les plus célèbres du monde jouent dans un registre qui n'a pas les mêmes critères de notoriété et pourtant, ils se ressemblent un peu, physiquement parlant. Ils ont le même âge, mais qu'est-ce qui fait que l'un veut faire la guerre, ou menace de la faire, et l'autre amuse la planète entourée de bimbos asiatiques, ma foi fort attrayantes?
Il n'y a pas une nation plus contrastée que la Corée, depuis longtemps séparée par ses propres idéologies.
L'une a des habitants encore à l'âge de pierre, pratiquement, et souffrant de la famine. Une énorme proportion de la population est militaire, puisque 49 habitants sur mille font partie de l'armée, on approche de la mobilisation. C'est peut-être même le seul moyen de pouvoir manger à sa faim, d'ailleurs, et de pouvoir se vêtir, toutes les dictatures ont utilisé se stratagème, ainsi que le pouvoir que croient pouvoir détenir les porteurs d'uniforme.
L'autre contrôle le monde des téléviseurs, des chantiers navals, des voitures et des smartphones.
Ils travaillent comme nous le faisions auparavant et comme nous le devrions, si cela pouvait être adaptée à la culture européenne.
Le nord devient, à force de décalage avec le reste du monde, un pays à étudier. Il est hors du temps, resté au niveau des pires années du stalinisme (pléonasme).
Pour rester au pouvoir, les dirigeants isolent la population, et utilisent la méthode habituelle du petit père des peuples de Staline, du grand timonier Mao, c'est-à-dire le culte de la personnalité. Avoir un président à vie, avec les pouvoirs absolus de vie ou de mort sur ses sujets.
Comment un pays comme celui-ci peut -il survivre et rester si isolé, si fermé au monde extérieur en 2013?
Un jour ou l'autre, le pays ouvrira ses frontières, les 24 millions d'habitants se retrouveront propulsés dans le futur, et le choc culturel sera immense.
Les quelques réfugiés qui parviennent à s'échapper en font la dure expérience, puisqu'ils ne parviennent absolument pas à s'intégrer, ayant le niveau scolaire d'un enfant de 7 ans, et aucune expérience dans un quelconque métier technique.
Les seuls à avoir accès aux études sont de privilégiés apparatchiks, étudiants et scientifiques qui peuvent étudier à l'étranger. Mais pour être sûr qu'ils reviennent, les méthodes sans faille de Staline ont fait leurs preuves. La famille en otage est le meilleur garant du retour et de l'obéissance.
Et leurs connaissances ne servent qu'à développer l'art de tuer son prochain.
On ne peut leur reprocher d'être des imbéciles, l'éducation a fait la différence avec leurs "frères" du sud.
Seuls avantages de cette vie très austère, la discipline, le sport, l'union, et certaines maladies endémiques à la prospérité, le cholestérol et l'obésité, entre autres, inconnus là-bas.
Mais ça fait léger comme avantages, je préfère à tout prendre mourir de trop bien vivre que de faim.
C'est surtout de moi que cela dépend, de mon libre-arbitre et de ma propre volonté.
Je suis maître de mon destin, et cela n'a pas de prix.
Kim Jong Un a fait ses études en Suisse, pas loin de chez moi, même pas 100 km, sous l'identité d'un fils de diplomate. N'a-t-il pas compris la différence? Se sent-il incapable de commencer l'intégration de son peuple dans le monde réel, a-t-il peur du bouleversement que cela engendrerait?
Le pouvoir est une drogue dure, mais je ne savais pas la dépendance traverserait les ans et les générations à ce point. 
Il pourrait s'inspirer des anciennes républiques soviétique pour ne pas reproduire leurs erreurs. Ou même de la Corée du Sud, qui fut elle aussi une dictature jusqu'en 1980, et à qui la démocratie a bien réussi.
Mais c'est peut-être aussi un jeune homme manipulé par les militaires, la vieille garde accrochée à ses prérogatives et avantages.
Je m'intéresse, je spécule, mais je ne m'inquiète pas outre mesure, au niveau d'un conflit, s'entend... Ils vont comme lors des dernières autres montées de tension, tenter de racketter le monde pour se tenir tranquille.
Parce que, si par malheur, un des dirigeants imbécile appuyait sur le bouton, ce serait la population qui pâtirait des représailles instantanées. Elle, qui souffre déjà depuis plus de 60 ans(soixante!!!) sous trois générations de dictature dynastique, plus les années de guerres précédentes, plus l'occupation japonaise depuis 1905, cela fait donc plus d'un siècle que les coréens ne savent pas que la liberté existe.
Savent-ils seulement ce que ce mot veut dire, le trouve-t-on dans leur littérature?
Ce sera compliqué d'éduquer un pays tout entier, juste pour leur apprendre un concept.

13 avril 2013

Les pannes et les déboires...

... De la SNCF... Dans le genre incapables, veuillez lever le doigt, s'il vous plaît.
D'abord, la semaine avait mal commencé à Marseille, trois nuits de grève dans la semaine, il faudrait être fou pour aller ailleurs, crus-je entendre, puisque je travaille en relation avec eux.
Mais ce matin, j'avais le Marseille-Bordeaux de 10:15 à prendre et comme d'habitude, je voyage en première classe avec mes carte fréquence et grand voyageur. Et comme d'habitude, je monte dans un train dont le ménage n'a pas été fait, où il n'y a plus d'eau et dont les toilettes sont bouchées. Qu'attendent-ils pour revenir au bon vieux système qui ne se bouche jamais et qui permet de compter les traverses de chemin de fer?
Toute cette technologie importée de l'aéronautique n'a rien à faire ici, les dépressions utilisées pour l'évacuation n'ont rien à voir avec celles qu'on trouve à 10.000 mètres, où même un bronze XXL n'a qu'une brève espérance de vie sédentaire dans les tuyaux de vidange.
Pourtant, j'aime bien ces trains intercities, que je trouve plus confortables que les TGV, pour l'instant, car je les soupçonne, comme d'habitude, d'avoir des idées à la c..pour leurs nouveaux design.
Un aperçu m'en a été fourni en traversant le train à la recherche de toilettes en état de marche.
Des aires jeu pour les enfants, des compartiments sans porte, des sièges moins larges.
Hé!Ho! vous avez vu le prix des places?
Moi, je voudrais pouvoir choisir entre le wagon à bestiaux, le clubbing, le séminaire, le brain-storm, la vidéothèque, le jardin d'enfants et les places calmes et sereines  Parce pour le moment, c'est un melting-pot de tout ça.
J'allais oublier, le siège qui bouge tout seul, c'est nouveau, ça.
Mais je n'en avais pas fini avec mon train du jour, puisque pour le moment, nous avons 1:30 de retard, le Marseille-Bordeaux qui était parti à 8:18 est tombé en rideau, et nous avons récupéré les voyageurs à Béziers.
Ce qui fait que mon moyen de transport, habituellement assez dégarni en première, est bondé.
Et ce n'est pas le plateau-repas offert, que je ne suis pas allé chercher d'ailleurs, qui a déridé les passagers.
Mais vous l'avez remarqué déjà, en présence d'un mauvais élève, d'un enfant agité ou d'un collaborateur incompétent. En fait, on s'habitue à tout, même au pire.
Vous relativisez et ne vous mettez même plus en colère.
On s'habitue à tout, demandez à vos ancêtres,pardon, vos aînés, au bout de quelques jours de bombardements,  ils ne sursautaient même plus quand une bombe explosait dans le jardin du voisin...
Ça pourrait faire un autre sujet de réflexion, ça.
Comment on arrive à s'habituer à l'incompétence, à l'inculture, à la saleté, au je m'enfoutisme général, et  que malgré tout on n'arrive pas s'habituer à notre décrépitude et à notre baisse de pouvoir d'achat, ceci résultant de cela. CQFD.

12 avril 2013

Ouiiii, Jérôme, c'est moi, non, je n'ai pas fraudé....

Difficile, à l'heure actuelle, de trouver un autre sujet de conversation, de débat ou de nouvelle que cette affaire Cahuzac qui déborde largement des faits reprochés.
Cela dérive maintenant vers le déballage médiatique des pauvres biens ministériels. Et je dois l'avouer, je suis bien désolé pour eux. Passer sa vie sous les ors de la République et récolter si peu de lauriers, quel dommage!
Je suis plus dans la mentalité américaine ou suisse où la réussite sociale me donne envie de travailler plus qu'elle ne me suscite de jalousie. Mais en France, une situation privilégiée provoque davantage de questionnements. On doute de l'origine de la fortune.
Il y a ceux qui sont bien installés, dont le nom même indique le statut social, ceux qui débarquent dans les sommes à six ou huit chiffres, qui se cachent et qui semblent avoir honte d'être devenus des nantis.
Pourtant, ce devrait être une fierté si cette richesse provient du travail, de prise de risques et d'audace.
Il y a ceux dont la richesse est le fruit de spéculations, ou de délits d'initiés, comme je le soupçonne Mr Cahuzac, qui avait le carnet d'adresses utile aux industries pharmaceutiques. Ceux-ci ont bien raison de ne pas étaler leur fortune, elle n'a rien de glorieux.
Il y ceux qu'on croit être riches, mais qui ne vivent qu'en flux tendu. À la merci d'une virgule sur l'indice bousier, l'œil rivé sur Bloomberg Tv.
Ce qui me sidère dans le comportement de l'ex-ministre, et c'est pour cela que je me permets de le signaler, c'est son mensonge devant l'Assemblée. Il est ministre d'état, il a une responsabilité énorme, il a fait des annonces fortes sur l'exil fiscal, et il ose mentir sur un événement qui pour moi n'en est pas un. C'est comme s'il était réellement persuadé que c'était du passé, qu'il n'y avait rien.Cela m'échappe vraiment, ce comportement.
J'aimerais être persuadé que les personnes qui nous gouvernent, s'il n'en demeurent pas moins des êtres humains, sont des hommes et des femmes extrêmement compétents, équilibrés, rationnels, normaux, n'est-ce-pas, pourquoi pas?
L'erreur que commettent la plupart des gens est de penser que l'homme politique est un homme, alors que c'est un homme politique.(JM Ribes)
Il a un compte en Suisse, moi aussi, j'en ai même plusieurs, j'y travaille et j'y habite. Bien moins fournis que celui qu'il avait à l'époque, j'en conviens. N'importe qui peut avoir un compte en Suisse.

Pourquoi donc, dès l'annonce de cette information, n'a-t-il pas immédiatement dit:
-" Oui, bien sûr que j'ai eu un compte en Suisse à l'époque où je bossais avec les industries pharmaceutiques, et alors?"
Fermez le ban, l'information se vide de sa substance. Après, on aurait pu spéculer sur les sommes ou le pourquoi du comment, mais cela n'aurait pas eu plus de retentissement que les déboires de Mr Désir,  de Mme Aubry et leurs propres mises en examen, pour ne citer que les élus de gauche.
C'est la phrase qu'on a entendue, rebattue à l'excès, qui me dérange:
-" Je n'ai pas, je n'ai jamais eu de compte en Suisse".
Je les connais les Suisses, il n'allaient pas laisser passer ça, et même s'il y a la discrétion bancaire, la délation est une seconde nature, là-bas. Ce que je cautionne d'ailleurs tout à fait, pour les affaires de moeurs, de vol ou autres délits. Dénoncer n'est pas toujours trahir.
Croyait-il qu'il n'y aurait personne qui se souviendrait? Billevesées! Candeur indigne d'un homme d’État. 
Mais pour le reste de la troupe, quelle déception! Là, on sent le poids de la trahison, et encore, le président normal, faible comme l'écrit très justement Christophe Barbier dans l'Express, n'a pas osé tailler dans le vif. Exit du premier ministre, exit de Moscovici,, quelques hommes lâchés à la vindicte populaire auraient peut-être été une décision inique, mais elle aurait été forte, marquante.
Elle aurait rajouté à l'humiliation de la personne trompée la haine d'une carrière brisée.
Ce qui est presque le cas, avouons-le.
A la place, quelques décisions hâtives, inutiles à mon goût sur la surveillance des ministres. Je me moque des avoirs de tel ou tel personnage de la République, il est riche, grand bien lui fasse, il ne l'est pas, mais qu'a-t-il fait de toute sa carrière? Député, nanti d'un petit appartement, de dix mille euros sur un codevi, où sont passés les investissements de toute une vie? On ne fait pas de politique pour faire fortune, OK...
Mais on pourrait au moins avoir des biens qui permettent de voir venir, n'est-il-pas? Ou alors, c'est obscène à ce point? Déjà qu'on les a baissé de salaire à peine désignés, les collaborateurs du président
sont obligés de s'exposer feux de la rampe, cibles parfaites pendant que les vrais riches sont à l'abri.
Je vais finir par les plaindre, tiens...
Et les chômeurs, et la crise, et les autres faits de société qui occupaient la presse avant, quid des solutions?
Bravo, Jérôme, tu ne l'as pas fait exprès, mais avec Dominique, vous faites la fortune de milliers d'éditeurs, d'écrivains, et les délices de nouvellistes et autres scribouillards comme moi.
Et de lecteurs, bien évidemment... 

11 avril 2013

Marseille, gare St-Charles et le nouveau vieux-port.

Cela fait plaisir de retrouver le soleil, ça change de mes pénates suisses, où la neige est toujours présente. Mais plus pour longtemps, elle agonise, elle se meurt, elle fond, quoi...
La ville de Marseille, elle, n'a pas ce souci, il fait très beau, et les travaux de réfection continuent, que ce soit à la gare ou sur le vieux port.





La structure installée là est d'ailleurs curieuse, reflétant les passants sur son revêtement brillant. Mais c'est assez sympa, j'attends de voir ce que cela donnera une fois terminé.


Il y a toujours de beaux endroits dans cette belle ville, mais elle attire aussi toute une faune diverse et variée qui s'apparente plus à la cour de miracles qu'à une scène de Pagnol.
Les mendiants et les voleurs aiment la foule et la chaleur, les familles entières de Roumains qui vivent sur les trottoirs sont là pour en témoigner. Il suffit de déambuler dans les ruelles étroites qui sillonnent la cité pour constater que derrière la façade se cachent des taudis et que la misère humaine est à portée de voix de la Canebière.

6 avril 2013

Ah! La politique, quelle source d'inspiration!

Moi qui cherche souvent des sujets intéressants sur lesquels je pourrais m'épancher à loisir ou distiller à l'envi des pensées profondes ou légères, je n'ai qu'à me servir dans le vivier inépuisable de la vie politique française!
Je n'ai que l'embarras du choix pour les sujets.
Quant à leur intérêt, l'affaire est moins évidente:
Du sexe, il y en a, DSK, les femmes de Hollande, les amours de Nicolas, même si c'est du réchauffé. De l'argent, c'est comme s'il en pleuvait, et même dans cette option, on peut se payer le luxe de la légende suisse, à tout seigneur tout honneur. Parce que la présomption de l'arnaque à la vieille dame, ça manque de panache et même de crédibilité. Et les détournements de fonds pour financer les steeple-chases de Compiègne, bof, bof...
De la drogue, c'est encore tabou, mais je pense qu'en fouillant un peu, on trouverait quelques trafics de ci, de là. Des gangsters, voir Guérini Bros.
Et malheureusement pour nous, les corses ne sont pas bavards, sinon, nous en apprendrions des choses.
Cela, essentiellement pour les scénarios faits divers, malversations, magouilles, mœurs et consorts.
Nous avons aussi dans nos tablettes les énergumènes, les empêcheurs de penser en rond, les professionnels de la gesticulation et de la diatribe assassine, suivez mon regard, le très égocentrique, insolent, irrespectueux et très remuant Jean-LucMélenchon.
Ce Robespierre de pacotille ne mérite pas qu'on s'y attarde et ses idées révolutionnaires sont à se demander s'il n'a pas loupé un siècle d'histoire contemporaine. Même s'il a langue bien pendue, il n'a pas le parcours de Vladimir Oumianov, dit Lenine (qui entre nous soit dit se prélassait en Suisse à cette époque, comme quoi...).
A part motiver les chômeurs en fin de droit qui ont bien des raisons d'être en colère, je doute que l'on se mobilise le 5 mai prochain. Mais d'un autre côté, d'après les commentaires de journalistes, il en fait rigoler plus d'un.
Son alter ego, sinon dans les opinions au moins dans le m'as-tu-vu, la très calme et silencieuse (en ce moment, curieux, non?) Ségolène a déjà inspiré tant de lignes, moi compris, que je ne vais pas en rajouter.
Tous les scénaristes de cinéma ou de théâtre n'ont pas assez d'imagination pour inventer des histoires comme celles qui font fumer les rotatives en ce moment. C'est vrai qu'être journaliste ces dernières années est un travail à plein temps, où l'on ne sait plus ou donner du crayon, où les faits se superposent, s'entrecroisent et laissent place à une multitude d'options. Et ce, juste dans la section politique.
Je ne vais pas m'aventurer à citer les autres faits divers d'importance, les catastrophes, les drames atroces qui surgissent chaque semaine.
Je vais presque envier nos aînés, lorsque les nouvelles ne concernaient que le village, à la rigueur le département, et qu'ils n'étaient pas submergés par les catastrophes qui fleurissent de par le vaste monde.
Mais ce serait dommage de priver nos voisins d'une bonne tranche de rigolade.
Parce que au niveau péripéties en tous genres, nous sommes quand même dans le peloton de tête. Chez les allemands, les belges, les hollandais, les suisses pour ne citer qu'eux, que se passe-t-il qui franchisse les montagnes et traverse les frontières? Peu de choses en vérité. Il reste les incartades de Berlusconi, les détournements de l'infante d'Espagne, le popotin de Kate, what else?
Mais heureusement, pour faire balance, un nouveau venu coréen, Kim Jung-un, éduqué en Suisse, excusez du peu, vient réveiller ce pauvre monde en crise.
Il faudrait beaucoup de talent pour réunir tous ces personnages dans un livre, mais au moins, la mouture est prête, il ne faut que la recette.

Omaha beach, plage meurtrière

Parmi les plages du débarquement, Omaha, où ce sont les américains qui reçurent le privilège d'y débarquer, possèdent des falaises q...